Tandis que le continent se couvre de ténèbres, annonçant pour le peuple des Hobbits l’aube d'une nouvelle ère, Frodon poursuit son entreprise : il lui faut à tout prix atteindre le Mont du Destin.
Mais le Seigneur des Ténèbres mobilise ses troupes. L’ennemi est partout et Frodon doit s’engager dans un dangereux périple à travers le Pays Noir...
Les derniers combats de la guerre de l’Anneau s’achèvent dans un fracas d’apocalypse.
Quatrième de couverture par Pocket.
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« – […] Mithrandir ! cria Ingold. Mais vous arrivez avec des nouvelles de malheur et de danger, selon votre coutume, et à ce que l’on dit.
– Parce que je ne viens guère que lorsque mon aide est nécessaire, répondit Gandalf. »
P. 21
Avec ce troisième tome (que je considère comme étant le quatrième, en fait), j’achève la lecture de cette importante saga de Fantasy. Et même si je n’ai pas été transportée comme je l’avais voulu, je dois avouer que je clos cette aventure avec un petit pincement au cœur.
On retrouve donc la compagnie de l’anneau dispersée, divisée et occupée à mener à bien les projets. Si certains lecteurs se plaignaient du côté champêtre du premier tome, ce tome-là exaucera leur vœu : l’action est bien présente et les batailles s’enchaînent, les armées défilent et, bien entendu, des têtes tombent dans les camps.
Pas le temps de niaiser ici et les pages n’ont jamais tourné aussi vite : aucune trame souffre d’un temps mort et une fois attachée aux personnages (je voue désormais un culte à Eowyn), cette dernière partie de cette épopée est entraînante.
Si La Communauté de l’Anneau adoptait un ton similaire aux légendes celtes plutôt « douces », ici, on sent clairement l’inspiration des sagas nordiques : Le Retour du Roi verse dans un registre plus épique et promet une conclusion scintillante, portée par une plume toujours aussi agréable, bien qu’un peu vieillie.
Mais ce qui me marque le plus dans ce roman finalement, ce n’est pas ces batailles et ces héros de guerre : c’est la seconde conclusion qui est vraiment poignante. Il est toujours difficile de fermer un livre, même quand ce n’est pas un coup de cœur, mais Le Retour du Roi est certainement un des plus durs à reposer : le ton final est mélancolique et Sam, certainement mon préféré de tous, est dans une situation bien triste…
J. R. R. Tolkien sait dire au revoir, c’est indéniable, et même si je n’ai pas été tout à fait conquise par son univers aperçu à travers la communauté de l’anneau, je lirai les ouvrages complémentaires.
Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Je ne comptais pas en faire mention dans ma chronique, mais vu la popularité de la saga, une petite mise-en-garde s’impose : il y a pas mal de fautes de frappe et de syntaxe dans l’édition Pocket, donc ceux qui veulent absolument une belle édition digne de leur amour pour Tolkien, celle-ci est à éviter...
• J’ai voulu faire comme pour la chronique du second tome et partager les musiques composées par Tolkien Ensemble, un groupe danois qui a donné l’air à tous les vers de Tolkien, mais puisqu’ils n’ont pas de chaîne officielle sur Youtube, la plupart des musiques sont supprimées en raison de droits d’auteurs…
J'avais essayé de lire le tome 1 mais j'avais abandonné en cours de route... souvent je songe à faire un nouvel essai, c'est un univers tellement riche !
RépondreSupprimerAh c'est une lecture assez laborieuse, c'est sûr, car elle n'a rien à voir avec la Fantasy d'aujourd'hui : le Seigneur des Anneaux me fait plus penser à un vieux recueil de légendes (le genre très agréable à lire mais à petites doses...) :/
SupprimerJe m'étais motivée mais finalement, c'est plus histoire de dire "j'ai lu le Seigneur des Anneaux" mais c'est loin d'être ma saga préférée, finalement ! (même si la fin vaut le coup)
C'est vrai qu'il faut se motiver et avoir un peu de courage pour se lancer !
SupprimerOui j'aimerais pouvoir dire ça aussi un jour ;-)