jeudi 31 octobre 2013

Bilan Mensuel : Octobre 2013 [15],


Cela faisait un moment que je n'avais pas fait un petit bilan mensuel mais pour tout dire, ayant commencé des projets d'écriture et n'étant pas tombé sur de fabuleux coups de cœur, mon envie de lire s'est un peu terré à l'ombre cet Été. J'ai quand même bouclé deux lectures pour ce mois-ci avec leurs chroniques respectives (héhé, pour une fois, les deux chroniques sont disponibles) :
(cliquez pour accéder aux chroniques déjà disponibles)

Concernant les achats, je ne me souviens même plus ce qui s'est ajouté à ma bibliothèque, à part les adaptations BD de la saga mp3 Reflets d'Acide mais que je ne compte pas chroniquer, si toutefois vous aimez les parodies Fantasy, les rimes et allitérations réussies et les jeux de mots excellents, je vous invite à découvrir cette saga digne d'un audiobook... Gratuit, qui plus est !

Mais le plus important... 
C'est que j'en profite pour vous souhaiter un joyeux Halloween !
(La tradition se perd de plus en plus, je suis la seule de mon quartier à avoir manifesté un peu de gaieté pour le jour des morts)

Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau, de J. R. R. Tolkien,

Aux temps reculés qu’évoque le récit, la Terre est peuplée d’innombrables créatures étranges. Les Hobbits, apparentés à l’Homme, mais proches également des Elfes et des Nains, vivent en paix au nord-ouest de l’Ancien Monde, dans la Comté. Paix précaire et menacée, cependant, depuis que Bilbon Sacquet a dérobé au monstre Gollum l’Anneau de Puissance jadis forgé par Sauron de Mordor. Car cet anneau est doté d’un pouvoir immense et maléfique. Il permet à son détenteur de se rendre invisible et lui confère une autorité sans limites sur les possesseurs des autres Anneaux. Bref, il fait de lui le Maître du Monde. C’est pourquoi Sauron s’est juré de reconquérir l’Anneau par tous les moyens. Déjà ses Cavaliers Noirs rôdent aux frontières de la Comté.
Quatrième de couverture par Pocket
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Il y a tout juste un an, j'avais timidement ajouté Le Seigneur des Anneaux dans un TTT des livres qu'on ne lirait jamais bien que j'avais déjà jugé le "jamais" un peu fort. À la base, je partais vraiment dans l'idée de le lire dans cinq ou dix ans. Et puis j'ai fricoté avec le Trône de Fer pour mieux connaître la Fantasy et succomber au genre avant de me laisser de plus en plus tenter par le premier classique de la section.
Cela dit, je pensais vivre pleinement ce premier tome de la très populaire trilogie Le Seigneur des Anneaux durant les vacances, profitant de montagnes et de tranquillité. Mauvaise pioche car ces vacances furent très mauvaises au final puisque les logeurs étaient en fait des gens assez grossiers et intrusifs qui ne se gênaient jamais pour m’harceler de questions stupides dès que je m'installais dans le jardin avec un thé et mon livre. Imaginez : prêt à bondir dans un livre de Fantasy avec derrière un diaporama de montagnes, un gars vous interromps dans votre envol pour demander votre âge. Un thriller bien glauque aurait été plus adéquat pour ces foutues vacances.
Bref. Je mettrais bien l'adresse pour que vous n'y mettiez pas les pieds mais je ne suis pas là pour ça (malheureusement).

Si votre édition aussi propose une map pixelisée, en morceaux et incompréhensible, cette jolie cacarte ne se refuse pas.

Seconde petite précision : j'ai vu les films il y a bien longtemps à tel point que je m'en souviens à peine (à part la tête des personnages et certains décors, c'est tout). Je ne voyais même pas Viggo Mortensen pour Aragorn, c'est pour dire (je voyais Travis Fimmel en fait, plus souriant déjà). Forcément, cela n'a que pauvrement (un soupçon, à peine) influencé mon avis concernant ce premier tome : La Communauté de l'Anneau.

Lord of the Rings, by Shamanik7 sur DeviantArt
Les illustrations sont de plus en plus nombreuses mais personne n'ira se plaindre tant que la qualité se maintient.

Si j'avais un peu zappé les premiers périples de Frodon, j'étais par contre parfaitement consciente que les premiers chapitres, selon la majorité des avis, étaient laborieux. Et effectivement ! Autant le village Hobbit m'a plu, car il est frais, familier et festif, autant les premiers kilomètres de voyage étaient lents et lassants, je pense notamment aux chapitres 4 à 7, à tel point que j'étais prête à lâcher le tome. Les descriptions sont par chance très belles (j'étais rassurée de voir que Tolkien apercevait aussi des mâchoires pour les chaînes de montagnes, quand je partageais cette métaphore avec ma famille, personne ne voyait "les dents grises et les gencives vertes"... Merci Tolkien, je me sens moins seule) mais sur 70 pages, on le sent passer.
Tout le long de ce tome, comme un cardiogramme, l'action survient tout d'un coup pour laisser une période de calme qui dure à chaque fois un peu trop longtemps.

« - Touque stupide ! gronda le magicien. Ce voyage est sérieux, ce n'est pas une promenade de Hobbits. »
P. 356

Je râle sur l'écriture, ou plus précisément,  la traduction : la plume est très simpliste et rapide, typiquement anglaise en somme. La transition en français est assez désagréable et sonne de façon très maladroite. Au final, je me tâte presque pour continuer ma lecture en anglais. Ou alors, le style "conte" n'est vraiment pas pour moi.

Concernant les personnages, il faut rester dans l'esprit du genre : des caractères héroïques ou lâches, ceux qui font le bien et ceux qui font le mal... Une galerie propre à la Fantasy, aux histoires de magie et de créatures du folklore. Évidemment, je n'ai pas été touchée par les Elfes et même un grand passionné comme Tolkien n'a pas réussi à me transmettre cet amour. Cela dit, j'ai été agréablement surprise de voir le peuple des Nains avec une si bonne place et j'ai surtout adoré les références aux Nains qui apparaissent dans Le Hobbit.
Après, il s'agit malheureusement d'un tome assez introductif et aucune évolution n'est mise en scène, j'attends donc les prochains tomes avant de fixer mon jugement concernant la qualité des personnages.

une artiste que j'aime beaucoup également.

En conclusion, je ne suis pas ultra emballée concernant cette lecture. Je ne juge pas l'imagination de J. R. R. Tolkien qui est, je le reconnais, immense et travaillée (ses sources d'inspiration en même temps sont nombreuses) mais ce premier tome, assez calme dans son ensemble, ne m'a pas vraiment convaincu. Cela dit, je lirai la suite pour voir si la magie finit par opérer et surtout pour voir Eowyn.
Car même si ça fait longtemps, je me souviens d'Eowyn et pour moi, Eowyn vaut bien des personnages féminins.

En bonus, j'avais juste envie de dénoncer l'injustice envers les noms de Nains. Si, si.
« - Et que sont devenus Calin, Ori et Oin ? »
P. 395

Roh, ça va, c'est gentil, juste que je trouvais ça mignon et ça faisait très Blanche-Neige et les 7 Nains tout d'un coup...

Et pour finir, un nazgûl qui tape l'incruste dans la Comté sans aucune discrétion. (Illustration signée John Howe)

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
Le Seigneur des Anneaux n'est pas qu'une trilogie : il est important de lire Le Hobbit pour toutes les nombreuses références qui figurent dans ce premier tome. Lecteurs novices, ne vous faîtes pas avoir !
• Grâce à la contribution d'Artalok, vous saurez maintenant que Le Seigneur des Anneaux était en fait en un unique tome mais que c'est l'éditeur de Tolkien qui l'avait jugé trop long. (En plus de ne pas le laisser écrire dwarves au lieu de dwarfs.)
• Le nom complet de l'auteur se trouve être John Ronald Reuel Tolkien.
• Ayant la flemme de vérifier, je ne placerai cette anecdote qu'en simple rumeur : Tolkien aurait "utilisé" la Terre du Milieu pour placer toutes les langues qu'il inventait. Mr Tolkien serait donc un linguiste avant d'être un écrivain ?
• Les critiques anglaises sont décidément peu clémentes car, comme pour Sherlock Holmes à ses débuts, les lecteurs britanniques étaient sceptiques et classaient Le Seigneur des Anneaux comme trop violent. Bien que cela reste à vérifier, ces critiques auraient retardé la traduction en français car il faut reconnaître que Le Seigneur des Anneaux a mis du temps à traverser La Manche. (Merci à Artalok pour l'anecdote !)
• Certains l'ont peut-être lu et Artalok me l'a rappelé mais des pseudo-études ont commencé à accuser Tolkien de raciste. Argument des auteurs : tous les gentils personnages sont blancs et les méchants sont noirs. Enfin, je ne préfère même pas m'étendre à ce propos, on m'a déjà dit de ne pas débattre avec les fous mais j'avais rajouté une anecdote du même style à propos de Lewis Carroll à propos d'Alice aux Pays des Merveilles. Ça fait toujours la petite blague à raconter.

lundi 14 octobre 2013

Les Vampires d'Airain : La Légende de Kell, d'Andy Remic,

Ils sont arrivés du Nord et les cités sont tombées. Nul ne semble pouvoir entraver la marche sanglante des vampires d'Airain.
Kell, ancien guerrier légendaire, doit reprendre les armes pour éviter la chute de l'empire.
C'est une époque pour les héros, une ère de légende... Et la hache maudite de Kell a soif de sang.
Quatrième de couverture par Éclipse.
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« Et pourtant elle avait l’impression d’être la spectatrice d’une représentation. En effet, voir son grand-père se battre lui semblait irréel, surréaliste. Cela sonnait faux. C’était un vieil homme. Il cuisinait de la soupe. Il racontait des histoires. Il se plaignait de son dos. Il se plaignait du prix du poisson au marché. Cela ne collait pas. »
P. 91

J'avoue que je ne sais même plus pourquoi j'avais La Légende de Kell dans ma bibliothèque (sûrement parce que mon cœur de donzelle s'était emballée à la vue de cette couverture et cette impressionnante hache haha, et non, ce n'est pas une épée, pas de blagues libidineuses pour cette fois) et malgré ma note un peu sévère, je tiens à préciser que je n'ai pas vraiment été déçue par cet ouvrage, plutôt mitigée en fait.
La Légende de Kell est un bon tome, mais pas assez bon.
Je préfère donc commencer par énumérer ce qui m'a déplu dans ce récit qui regorge pourtant d'originalité.

Déjà, si certains résumés en disent trop, celui que j'ai sur mon édition n'en dit pas assez, se rapprochant davantage d'une liste de mots-clés (on sait qu'il y aura des vampires, une légende, une grosse hache oui, oui, la grosse hache et du sang). Forcément, je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais et j'étais même surprise de voir que Kell n'est pas exactement le personnage principal. La saga se nomme "Les Chroniques des Vampires d'Airain" ou en VO, "Clockwork Vampire Chronicles" et on se rend compte effectivement qu’une Vachine un peu spéciale (comme si un vampire méchano n'était pas déjà suffisamment spécial en soi) partage les feux des projecteurs avec le vieux guerrier. On découvre petit à petit le monde façonné par l'auteur grâce aux récits parallèles, malheureusement, cela marque le premier défaut de La Légende de Kell, qui est d'ailleurs un défaut commun à beaucoup de débuts de saga : c'est un tome beaucoup trop introductif.


Il ne se passe pas grand-chose dans cette première partie (pour tout vous avouer, Kell, la fameuse Légende, passe les trois quarts du roman à fuir) et le récit suit un schéma trop linéaire, trop monotone. Globalement, la recette se tient à combat, viol, torture, combat, gore, viol, gore, torture, viol, combat, torture, torture, combat, gore, viol... Bref, on revoit des scènes très semblables mais avec des personnages différents, ce qui donne à l'histoire une impression de brouillon. Impression très nette d'ailleurs dans les révélations concernant Vashell qui semblent carrément se contredire à certains passages.

Un autre détail qui m'a dérangée : l'absence de carte ! J'ai pourtant cherché mais aucune carte n'existe. On me dira qu'il y a pire comme défaut, et je le reconnais volontiers, mais un monde imaginé sans carte, il y a de quoi facilement paumer un lecteur.
Et j'ai pourtant un sens de l'orientation pas trop mauvais.

La bouille de l'auteur, descendre à Quelques anecdotes sur ce bouquin pour plus d'informations.

Concernant l'écriture, j'ai lu beaucoup de critiques négatives à ce sujet. Étrangement, je n'ai rien à approcher, sauf peut-être une traduction houleuse qui transmet maladroitement l'humour de l'auteur (en même temps, de l'humour anglais traduit, ça ne sonne jamais mieux que dans la langue originelle. Un ange a dit un jour que c'était plus drôle en énochien et c'est vrai). Les métaphores sont nombreuses, subtiles, les descriptions sont imagées et le style est relativement fluide si on oublie la répétition du récit.
Donc bizarrement, rien à signaler de ce côté et c'est même l'écriture qui a sauvé un peu le roman à mes yeux.

Après, il faut reconnaître les nombreuses originalités du récit d'Andy Remic. Un truc tout con mais j'ai aimé que l'un des personnages principaux, Kell, soit vieux. Pas de jeune gringalet qui rêve de fortune alors qu'il a tout juste le droit d'entrer dans une taverne, pas de jeune princesse en quête d'un beau mâle. La gloire de Kell est derrière lui, il a des problèmes d'articulations et veut juste bouffer sa soupe pénard. Son caractère est classique mais je m'y suis attachée.
Quant aux autres personnages, je n’ai pas franchement été séduite : que ce soit Saark, Vashell, Kat, Nienna… Aucun ne m’a vraiment touché. Par chance, j’ai trouvé Anukis attachante également et son avenir pique ma curiosité.

Illustration signée Bagus Hutomo

Ensuite, les vampires, ces fameuses créatures dont le succès immortel laisse dubitatif le lecteur qui en a assez d'être assailli. C'est là qu'intervient le côté un peu steampunk dans cette œuvre à la base fantasy : les vampires, dits Vachines, sont des humains dont les organes et autres parties anatomiques ont été remplacés par des rouages, des engrenages et autre saloperie qui fait "clic-clic". Canines et griffes en cuivre, huile-de-sang pour faire travailler la machine intérieure, beauté et séduction mécaniques… Bref, une réécriture très, très sympathique mais qui reste trop mystérieuse même pour ce premier volet. Andy Remic greffe d’ailleurs autour de sa créature un background réfléchi avec une organisation spéciale, des idées fixées et une hiérarchie stricte quoique peu claire pour l’instant, j’espère donc lire plus d’informations par la suite.

Je me souviens d’avoir lu une critique qui surnommait Andy Remic "le Tarantino de la littérature" et ce n'est pas faux quoique Remic verse plus dans l'horreur au niveau des tortures et de la condition féminine, La Légende de Kell n’est pas à mettre entre toutes les mains et exigera du lecteur un cœur bien accroché.
Bien que j’ai pas mal de reproches, je lirai la suite car je suis suffisamment intriguée.

Les couvertures françaises de cette trilogie.

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Il y a une très chouette interview de l'auteur à la fin du livre intitulée 20 minutes dans la tête d'Andy Remic et disponible gratuitement sur le site d'Eclipse.

jeudi 10 octobre 2013

Jessie, de Stephen King,

Il ne fallait pas jouer à ce petit jeu, Jessie. Vous voilà enchaînée sur votre lit, le cadavre de Gerald à vos pieds, condamnée à vous enfoncer dans la nuit, la terreur et la folie. Les femmes seules dans le noir sont comme des portes ouvertes... si elles appellent à l'aide, qui sait quelles créatures horribles leur répondront ?
Quatrième de couverture par Le Livre de Poche
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Ceux qui lisent mes chroniques vont finir par en avoir marre de mes avis pas du tout objectifs concernant les romans de Stephen King. Certes, même un clone parfait en aurait assez. Mais vous savez quoi ? Je vous cague et j’entame la chronique positive de Jessie ou le huis-clos pervers d’une femme confrontée à des cauchemars imaginaires et réels.

Quelques couvertures anglophones

Beaucoup de lecteurs critiquent Stephen King en l’accusant de faire des romans trop longs et, bien que j’ai adoré Jessie, je reconnais qu’ils n’ont pas tout à fait tort sur ce point, car si d’autres auteurs se seraient contentés de deux cents petites pages, Jessie est quand même un joli pavé qui tend plutôt vers la catégorie poids lourd avec ses quatre cents pages. Toutefois, ces longueurs ne m’ont pas dérangé car cela donne une impression "fatigante" à la torture de Jessie, après tout, chronologiquement parlant, le récit s’étend sur près de trente-six heures. Déjà que deux heures dans la salle d’attente d’un médecin, c’est long, trente-six heures attaché/e à votre lit, c’est un calvaire mental efficace. Et encore, si dans la salle d’attente vos seules tortures sont votre mal de gorge et le gamin de votre voisine qui braille, Jessie souffre quand même davantage : contorsions, douleurs physiques, évanouissements, terreurs nocturnes, questions sans réponses, traumatismes... Et forcément, on subit avec elle car loin d’être égoïste, Stephen King le fait bien partager.

Les frayeurs sont bien menées et si le lecteur se prête suffisamment au jeu, il ne lâchera pas le livre avant d’avoir la conclusion de cette mésaventure ridicule mais dangereuse (nan parce que, faut l’avouer, c'est le genre de situation qui aurait du succès du VDM). Bien qu’il ne soit pas écrit à la première personne (pas le genre de King), le point de vue est clairement du côté de Jessie et, comme elle, le lecteur est assailli de surprises et d’événements incompréhensibles.

Sam Winchester (de la série TV Supernatural) qui lit Jessie.
(traduction au cas où : "il faisait nuit et maintenant, il fait jour !")

Bien que le personnage soit très classique, j’ai beaucoup aimé Jessie, car j’ai aimé les détails qui la composent : ses manies et ses réactions sont nombreux, on découvre ses goûts comme on le ferait d’une nouvelle pote comme par exemple, comme savoir son émission préféré à sensations (et de s’y imaginer dans sa position de victime) ou assister à cette manie de se parler à soi-même en empruntant la voix d’une connaissance. Je l’ai déjà dit dans mes chroniques précédentes mais Stephen King a une façon toute personnelle de créer des personnages réalistes, des personnages auxquels il est facile de s’identifier, facile à comprendre et je m’y attache très facilement.


En somme, Jessie est loin d’être le meilleur de Stephen King mais je l’ai trouvé terriblement frappant car c’est exactement ce que j’attendais : de la peur, de l’angoisse et du mystère et, arrivée aux derniers chapitres, j’étais incapable de dormir sans connaître la conclusion. Bref, encore un roman du King que je ne regrette pas d’avoir lu.

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Même si elles ne sont pas inexistantes, les protagonistes de sexe féminin sont relativement rares chez Stephen King : Jessie est exclusivement concentrée sur une femme et l'auteur a même dédié ce livre à "Six femmes exceptionnelles" qui sont sa femme et ses sœurs.
• Le sheriff Alan Pangborn, personnage principal de Bazaar et apparaissant dans La Part des Ténèbres (entre autres), est mentionné dans les derniers chapitres du livre : chouette retrouvaille avec ce brave gars !