jeudi 18 février 2016

Bioshock,

Bioshock sur PC est un jeu de tir à la première personne qui vous entraîne dans les profondeurs de l’océan atlantique pour explorer les ruines d’une gigantesque cité sous-marine ravagée par la folie de ses créateurs. Perdu au cœur de cette utopie transformée en abomination scientifique, il vous faudra lutter à l’aide de plasmides (sortes de modules qui modifient l’ADN pour acquérir de puissants pouvoirs) contre des habitants qui ont depuis longtemps renié leur humanité.
Résumé de JeuxVideo.com.
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« Mon nom est Andrew Ryan. Permettez-moi de vous poser une simple question : ce qu’un homme obtient par le travail à la sueur de son front, cela ne lui revient-il pas de droit ?
"Non" répond l’homme de Washington, "cela appartient aux pauvres. "
"Non" répond l’homme du Vatican, "cela appartient à Dieu."
"Non" dit à son tour l’homme de Moscou, "cela appartient au peuple."
Pour ma part, j’ai choisi d’ignorer ces réponses. J’ai choisi une voie différente. J’ai choisi l'impossible. J’ai choisi... Rapture.
Une cité où les artistes ne craindraient pas les foudres des censeurs. Où les scientifiques ne seraient pas inhibés par une éthique aussi artificielle que vaine. Où les Grands ne seraient plus humiliés par les Petits. Et, à la sueur de votre front, cette cité peut aussi devenir la vôtre. »

J’ai souvent rêvé d’un RPG dans un thème steampunk, d’une aventure en crinoline et corset, de quêtes à travers des rues envahies par la révolution industrielle… En fait, le summum serait une espèce d’Elder Scrolls dans un XIXème siècle tout en cuivre.
Mais plutôt que le steampunk, j’ai finalement réalisé mon souhait avec son cousin : le dieselpunk.
J’avais déjà entendu parler de BioShock mais sans m’y intéresser plus que ça, notamment parce qu’il ne s’agit pas d’un RPG open-world mais d’un shoot ‘em all, genre que j’affectionne beaucoup moins. Et puis finalement, Bioshock Infinite a fait énormément de bruits et j’étais tellement intriguée par les Big Daddy qu’il était temps que je sache si ils étaient gentils ou méchants.

Un exemple de Big Daddy avec une Petite Sœur... sur un joli wallpaper rien que pour vos yeux !
Bah belle connerie de ma part que ce retard, car ce premier opus me laisse une excellente impression et je suis enchantée d’avoir cédé aux soldes de Steam : je me sens faible à chaque fois mais quand ce sont des découvertes pareilles, on ne se sent pas honteux très longtemps.


Je dois avouer toutefois que j’ai eu très peur en commençant ce jeu. Pas peur d’être déçue, pas peur de perdre mon temps : ce jeu me faisait tout simplement peur. Certains copains se sont moqués de moi, alors qu’en fait, je me suis vite aperçu que je n’étais pas la seule à avoir eu ce sentiment au début.
Sans vouloir me défendre, le cadre n’est pas là pour vous relaxer, bien au contraire : une ville nommée Rapture a été construite sous l’océan où les artistes et singuliers de la société sont accueillis pour échapper au communisme, à la société de consommation, etc. Malheureusement, dans ce milieu claustrophobe, l’utopie a vite été détruite par la folie humaine et un parasite qui a tenté d’être domestiqué… Et maintenant, je n’en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte tout de même.
Le joueur est donc coincé à plusieurs kilomètres sous l’eau, obligé de survivre à des attaques de fou furieux armés ou doués de pouvoirs.
Bien que ce soit un shoot ‘em all, Bioshock propose des moments de surprises bien réalisées : des ombres immenses apparaissent, des lamentations de chrosômes qui résonnent et des scènes de tuerie qui sont laissées en plan, scènes d’apocalypse soudaine. Il faudra du temps avant que le joueur reprenne confiance en lui.


Je ne suis pas une grande fan des shoot ‘em all et pourtant, si le gameplay de Bioshock peut lasser, on sent une évolution : bien sûr des armes de plus en plus efficaces, une santé de plus en plus résistante mais aussi un système de gestion intelligent où le joueur doit choisir dans quels points forts il veut investir et quel matériel doit être amélioré en priorité.
Attention tout de même car les ennemis évoluent en même temps que le joueur : Bioshock est donc un jeu avec un avancement fluide et très bien géré. Vous n’aurez pas d’ennemis trop durs au début, ni de menu fretin pour la fin.

Mais ce qui m’a plu malgré un gameplay auquel je ne suis pas habituée, c’est bien sûr l’histoire : on nage en pleine utopie détruite, une guerre froide sous la mer en petit comité loin de la civilisation. Les mystères sont présents et le joueur devra démêler le vrai du faux avant de tomber sur des petits plot-twist très réussis, [spoiler concernant un des méchants] même si j’avais compris qu’Atlas était Fontaine, j’ai reconnu les mêmes voix et soit c’était le même... [/fin du spoiler concernant un des méchants] soit il y avait un problème de budget mais le défaut aurait fait aussi tache qu’un grain de beauté velu sur une peau d’albâtre.
Une once d’enquête s’ajoute : non, Bioshock n’est pas juste un "taper pour gagner".


D’ailleurs, même si les personnages sont vus de loin pour la plupart (ce qui fait qu’on ne peut que rarement vérifier la qualité graphique concernant les visages quand ceux-ci ne hurlent pas ou ne sont pas éclatés en miettes…), on note un certain charisme chez chacun et je n’oublierai pas la docteur Brigid Tenenbaum de sitôt (peut-être à cause de sa doubleuse française, Déborah Perret, que j’adore). Et bien évidemment, ces fameuses Petites Sœurs avec leurs monstrueux Big Daddy, dont le charme a envahi internet, augmentant leur popularité, difficile de résister au charme de ce duo, contre-exemple par excellence pour renverser la philosophie du manichéisme.

D’une difficulté très correcte et avec une longueur de vie respectable, BioShock est surtout marquant pour son histoire très abouti : la désillusion à la fin des années 40 avec pourtant une soif de liberté enragée, une uchronie pleinement exploitée jusqu’à la bande-son efficace et des graphismes artistiques avec une palette de couleurs accrocheuses… Tout pour faire un titre où le joueur peut se jeter sans regret, et au crawl, s’il vous plaît.


            Quelques anecdotes sur ce jeu,
• L’OST musicale, si on écarte les compositions instrumentales, est un assortiment de musiques vintage comme Bei Mir Bist Du Schön, (How Much Is) That Doggie in the Window? et même La Mer à écouter inlassablement !
• Pas de grand rapport avec le jeu, mais le 17 de ce mois (hier, donc), Bragelonne a publié Bioshock : Rapture signé par John Shirley. J’ignore s’il est nécessaire d’avoir joué au premier jeu, mais je vais vérifier ça bientôt car malgré ses 28€, je ne vais pas lui résister longtemps.
• Les screens viennent de ma partie, vous excuserez le changement de format, je ne sais même plus pourquoi j’avais changé la résolution...

mercredi 17 février 2016

La Maison du Péril, d'Agatha Christie,

Un tableau qui se décroche à la tête d’un lit, un rocher qui dévale une falaise et s’écrase sur le sentier, les freins d’une voiture qui lâchent, une balle perdue…
Qui en veut à la vie de Miss Buckley ? Hercule Poirot n’aura de cesse de démasquer le coupable.
Quatrième de couverture par Le Livre de Poche.
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Avec cet excellent tome, je rejoins le fameux groupe VIP "ceux qui ont trouvé le coupable dans un Agatha Christie avant la conclusion", après la fausse alerte avec Cinq Petits Cochons. Au bout du onzième livre, ce n’est pas malheureux : c’est que je commence à connaître la Reine du Crime et à être familière avec ses intrigues. En gros, je suis à bonne école et je retiens mes leçons.

Hot chocolate, par faQy
J’avais hâte de lire Le Chat et les Pigeons mais j’avais été bien déçue par cette lecture, or il se trouve que j’avais la même hâte de lire La Maison du Péril… Et par chance, ce tome-ci fait partie des meilleures enquêtes d’Hercule Poirot ! Sans compter que je remercie Calimera qui a partagé une chronique positive qui a rassuré mes craintes et qui a été motivante.

La Maison du Péril est un vrai cocktail christien : des femmes fatales à la langue acérée mais aux mensonges habiles, des flirts cachés aux conséquences dramatiques, des années 30 où l’insouciance est à son comble dans un décor pourtant austère. Le détective belge entretient un jeu du chat et de la souris intense avec un ennemi rusé, un opposant digne de ce nom. Même si j’avais de sérieux doutes sur la fin, ce mystère intelligent est préservé jusqu’au bout et surprendra beaucoup de lecteurs.
D’autant plus que l’avancement se fait avec entrain : je ne me souviens pas de m’être ennuyée malgré quelques petits temps-morts très brefs, mais ces saccades permettent à l’accent dramatique de se poser sur chaque événement surprenant.

Une fois de plus, j’aime l’écriture vivante d’Agatha Christie, les anecdotes qui accordent une humanité à ses personnages et surtout à son détective belge, une qualité qui manquait cruellement au Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle, tristement chirurgical. À titre d’exemple, j’ai ricané comme une hyène quand Poirot parle de ses brioches dont il se gavera dans sa chambre pour simuler un manque d'appétit à table en public, alors que Hastings est cloué au lit, malade :
« — Je ne m’habillerai pas pour le dîner, murmura-t-il. Je suis un vieil homme trop anéanti. Tel est le rôle que je dois jouer. Toute mon assurance s’est envolée. Je suis brisé… j’ai échoué. Je vais manger du bout des lèvres… en laissant mes assiettes pleines. Je crois que c’est l’attitude qui convient. Mais dans mes appartements, je mangerai des brioches et des éclairs au chocolat que j’ai eu la prévoyance d’acheter chez un traiteur. »
P. 184
Preparing Hot Chocolates, par liajedi
Si je n’ai jamais beaucoup porté Hastings dans mon cœur, ce duo me plaît en fait de plus en plus, surtout dans un tel nid de vipères. L’effet du whodunit n’empêche pas de s’attacher aux personnages et les liens tissés restent toujours aussi intéressants.

Certainement un des meilleurs Poirot que j’ai lus jusqu’à maintenant grâce à cette enquête bien menée et à la qualité de la conclusion. Un des Christie qu’il faut lire au moins une fois si on n’a pas la volonté de tous les dévorer.

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Une réplique de Poirot à la page 96 fait clairement référence à un conseil de Sherlock Holmes « Une fois éliminées toutes les possibilités, celle qui reste doit être la bonne. ».
• Il y a quelques références au septième tome, précédent La Maison du Péril, Le Train Bleu comme une enquête connue et couronnée de succès.

mardi 16 février 2016

Le Comte de Monte-Cristo, d'Alexandre Dumas,

1815. Louis XVIII rétabli sur le trône se heurte à une opposition dont l’Empereur, relégué à l’île d’Elbe, songe déjà à profiter. Dans Marseille livrée à la discorde civile, le moment est propice aux règlements de comptes. C’est ainsi que le marin Edmond Dantès, à la veille de son mariage, se retrouve, sans savoir pourquoi, arrêté et conduit au château d’If…
Paru en 1844-1846, Le Comte de Monte-Cristo est une des œuvres les plus populaires de la littérature mondiale. L’abbé Faria, l’évasion inouïe, le trésor grâce auquel les bons seront récompensés et les traîtres punis : le destin d’Edmond Dantès possède la simplicité et la force des grands mythes.
Conteur éblouissant, Dumas nous entraîne du cabinet du roi à la Méditerranée des contrebandiers, des îles toscanes aux catacombes de Rome, puis dans les salons parisiens où le mystérieux comte de Monte-Cristo se dispose à accomplir sa vengeance…
Quatrième de couverture par Le Livre de Poche.
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« — Aussi, dit un troisième, dans votre dernière affaire vous avez été superbe, mon cher Villefort. Vous savez, cet homme qui a assassiné son père ; et bien, littéralement, vous l’aviez tué avant que le bourreau y touchât. »
P. 96

Presque deux siècles plus tard, le Comte de Monte-Cristo fait encore parler de lui et de son effroyable vengeance. Moins connu que Les Trois Mousquetaires, la popularité du Comte est pourtant tout aussi grande à voir comment elle a traversé les âges et le monde grâce à son histoire en crescendo : un naïf romantique se fait arracher son destin brillant par quelques individus jaloux ou cachottiers. Oublié à la longue, son existence pourrit dans un donjon en même temps que sa personnalité. Puis, quatorze ans lui permettent d’acquérir richesse, intelligence et charisme pour mieux se venger des responsables.
Il s’agit de mon premier Dumas et je n’ai pas été surprise par tout le faste et le grandiose dont fait part l’auteur. J’ai presque envie de dire que c’est typiquement français ! Surprenant mais pas violent, Le Comte de Monte-Cristo est un roman sur l’ascension d’une victime avec une soif de vengeance qui va faire plus souvent appel à la providence qu’à la lame d’un poignard pour mener son projet à bien. La chute sociale plutôt que la mort.
Si j’ai beaucoup aimé, j’avoue que j’ai préféré dans le même genre Sans Nom de Wilkie Collins, l’histoire de cette femme à la même époque qui se retrouve dépossédée de tout, jusqu’à son nom et qui est animée d’une fièvre vengeresse presque terrifiante : un roman plus sombre, plus poisseux où la mort est moins belle que dans Le Comte de Monte-Cristo.

Le Comte de Monte-Cristo, une illustration signée par Mike Mahle.
Cela dit, si j’ai aimé, c’est que j’ai un faible pour les héros désillusionnés : Edmond Dantès (dantesque ?) suit un schéma qui me rend sensible car tout d’abord naïf, bienheureux, confiant avant de basculer dans une figure plus méfiante, réservée, désabusée, voire vampirique. Son parcours est même intense et bien que le lecteur en est proche au début du roman, il s’en écarte au fil du récit : le lecteur connaît Edmond Dantès mais il ne connaît pas le Comte de Monte-Cristo. Son apprentissage est caché au lecteur d’ailleurs, ce qui le rend irréel... C’est compréhensible et pourtant à la fois dommage : j’avais la sensation d’une petite facilité à garder aussi secret son évolution, comme si Dumas trichait et accordait d’office le titre de survivant fortuné à son héros. Et en contrepartie, tant de réserve fait du Comte de Monte-Cristo un personnage fantastique, semblable aux fées des légendes arthuriennes et tout aussi insaisissable.
Bref, je suis mitigée concernant ce point, moi qui suis attachée aux explications, bien que je le reconnaisse moi-même : un tour de magie expliqué semble moins surprenant… Mais ce mystère est juste très maladroitement entretenu.

D’autres personnages sont bien sûr essentiels et partagent la scène avec le Comte, prêts à éblouir le lecteur. J’ai aimé la mascarade entretenue par Bertuccio et Cavalcanti, qui est d’ailleurs grandiose dans son genre.
Par contre, écartez Valentine et Maximilien Morrel de moi : je les ai trouvés insupportables à cause de leur amour mièvre et sanglotant alors que d’autres couples m’attiraient bien davantage.
Les relations amoureuses ne sont pas les seules à être mises en valeur par bonheur : les tendres conflits entre père et fils sont même plus présents et j’ai aimé chaque lien, peut-être parce que j’ai adoré Noirtier de Villefort plus que tout... D’autant plus que l’intrigue qui se trame chez les Villefort a été passionnante.

Si Le Comte de Monte-Cristo est si long, c’est que la vengeance d’Edmond Dantès est un fil conducteur mais ne représente pas l’unique thème du roman : une foule de personnages sont là pour apporter leur propre histoire, leurs propres motivations et chacun connaît sa conclusion, dans la joie ou le malheur.

Alexandre Dumas a plus de talent de conteur d’aventures que de poète : la plume n’est pas frappante de beauté mais le rythme est bien entretenu malgré la lourdeur matérielle du livre (1705 pages quand même) et j’étais plus fascinée par les retournements de situation que par des tournures de phrase.

Un très bon classique que je suis heureuse de connaître enfin mais que je ne conseille pas à tout le monde : il faut aimer cette littérature et moi-même, sans le soutien de Cocotte et Serge Dewulf sur Littérature Audio, je l’aurais fait traîner plus longtemps.
Sur ce, sur les conseils de Calimera, je m’en vais voir l’adaptation japonaise en anime, Gankutsuou, en me déconnectant le cerveau.

« Ma vengeance  est perdue s’il ignore en mourant que c’est moi qui le tue. »
[Jean Racine]

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
Le Comte de Monte-Cristo serait un roman en réalité co-écrit entre Alexandre Dumas et Auguste Maquet.
Le Comte de Monte-Cristo est très librement inspiré de la vie de Pierre Picaud.
• En tant que roman feuilleton, avant d’être publié en librairie, le Comte de Monte-Cristo est apparu en trois parties dans Le Journal des Débats : la première partie du 28 Août 1844 au 19 Octobre 1844, la seconde partie du 31 Octobre 1844 au 26 Novembre 1844 et la troisième partie du 20 Juin 1845 au 15 Janvier 1846.

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Attention, les liens ne proposent que le premier tome.

Allô, Hercule Poirot, d'Agatha Christie,

Six nouvelles, six chefs-d’œuvre : disparition mystérieuse d’un banquier, vol de bijoux, suicide maquillé en crime… Point n’est besoin d’analyses sophistiquées ou d’expertises balistiques, Hercule Poirot est là…
Quatrième de couverture par Le Livre de Poche.
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Les recueils de nouvelles d’Agatha Christie connaissent bien moins de succès que ses romans comme Dix Petits Nègres ou Mort sur le Nil. Moi-même je garde très peu de souvenirs du recueil que j’ai lu... Toutefois, Allô Hercule Poirot me laissera une meilleure impression que Les Enquêtes d’Hercule Poirot !


• La Disparition de Mr. Davenheim (Disappearance of Mr. Davenheim), 3/5
Une petite nouvelle très classique dans le domaine d’Hercule Poirot : une énigme à résoudre tout en restant au fond du canapé… Mais c’est Japp qui ramène les informations ! Ce qui ajoute le piment dans cette nouvelle, c’est bien le caractère du détective belge : aussi imbuvable que les tasses de chocolat sirupeux qu’il boit, son orgueil est à son comble mais mes ricanements accompagnaient chaque réplique bien sentie.
Le problème est que certains indices et certains dénouements n’arrivent pas vraiment grâce aux talents de détective et j’avoue que j’avais compris d’avance la conclusion...

• Un Indice de trop (The Double Clue), 3/5
Une nouvelle que j’avais hâte de lire pour une raison majeure : voir la fameuse comtesse russe Vera Rosakoff.
Ce nom ne vous dit rien ? C’est pourtant la femme qui fait tourner, plus ou moins, la tête du détective belge. Un p’tit soupçon d’amour dans cette enquête un peu creuse mais avec des indices originaux. Vera est définitivement la star au milieu de ce complot et je regrette même qu’elle n’apparaisse qu’en de rares occasions par la suite... Elle a autant de talent pour animer un récit que Poirot lui-même.

Je ne suis pas une grande fan des versions animales du style, mais Basil étant un Sherlock Holmes en souris,
Hercule Poirot peut bien avoir sa version avec Vera et celle-ci, réussie, est signée par CeskaSoda.
• Le Guêpier (Wasps’ Nest), 4/5
Ma nouvelle préférée.
Hercule Poirot vante souvent la branche psychologique et ne cache pas son admiration. Pourtant, même si les romans d’Agatha Christie sont dotés d’une sensibilité plus humaine que les travaux d’Arthur Conan Doyle, la psychologie n’est pas toujours mise en avant. J’ai déjà remarqué que la Reine du Crime était fine psychologue et proposait des personnages riches, mais la brièveté de ses romans fait que le format ne lui permet pas de s’étendre de trop.
Ironiquement, pas cette fois avec Le Guêpier ! L’enquête est intéressante mais c’est surtout la relation de Poirot avec la victime et l’assassin qui apporte le meilleur point dans cette affaire.
J’espère même retomber sur le même genre de schéma dans un autre roman.

• La Poupée de la Couturière (Dressmaker’s Doll), 4/5
Ici, on quitte définitivement la compagnie de Poirot. N’étant pas au courant, j’ai été déstabilisée car dès les premières pages, on devine une ambiance surnaturelle et je me demandais comment j’avais fait pour ne jamais entendre parler d’une confrontation posée par Christie entre des forces obscures et Hercule Poirot !
Malheureusement, je n’ai pas eu ce plaisir (Poirot "blague" plus d’une fois sur une croyance et il me semble qu’il est plutôt croyant, mais une confrontation avec le surnaturel n’a jamais été mise en évidence), en revanche, j’ai eu la surprise de découvrir la Reine du Crime autrement : non plus en tant que Reine du Crime mais en tant qu’écrivain. Une très bonne écrivain, même, car je suis vite retournée en selle pour apprécier pleinement cette nouvelle aux tendances terrifiantes et à la conclusion qui laisse songeur...

• Le Signal rouge (The Red Signal), 3/5
Une nouvelle un peu alambiquée et lente à démarrer, la conclusion est satisfaisante mais j’ai eu du mal à m’intéresser à cette histoire-ci.
Les personnages sont nombreux et on soupçonne rapidement une sorte de mascarade qui va éclater d’un moment à l’autre : la chute arrive avec un certain panache quoiqu’elle est assez clichée. Clairement en-dessous de La Poupée de la Couturière.

• S.O.S. (SOS), 3/5
Comme pour Le Signal rouge, S.O.S. est une nouvelle qui s’étire en longueur. On revient vers une dimension surnaturelle qui s’assume pas tout à fait mais l’angoisse de ce doute est beaucoup moins frappant que dans La Poupée de la Couturière.
J’avais une nette sensation de redondance dans cette nouvelle et l’impression qu’Agatha Christie usait de beaucoup trop de détours pour cette conclusion qui se résume à "si peu". La fin n’est pas mauvaise, elle est même correcte, mais la Reine du Crime proposait précédemment deux chutes plus marquantes.
Une fin un peu mitigée donc.


Un recueil de nouvelles où je m’attendais à un certain ennui et une déception de ne plus voir Poirot, mais Agatha Christie, grâce à cette absence, s’autorise à aborder une dimension surnaturelle et nous sert des petites histoires avec une once d’horreur glacée. Pas de quoi empêcher de dormir, et pourtant, un petit frisson de surprise et de crainte traverse l’échine du lecteur dans la seconde partie d’Allô, Hercule Poirot.
Un recueil que je ne regrette pas d’avoir lu !

Et une fois de plus, une couverture d’un Agatha Christie me permet de valider une idée supplémentaire du Challenge des 170 Idées, cette fois, je valide l’idée n°13 :

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
Allô, Hercule Poirot est un recueil "inédit" en France.

lundi 15 février 2016

L'Élixir d'Oubli, de Pierre Pevel,

Dans un Paris de la Belle Époque où se côtoient gnomes, dryades, chats-ailés et arbre enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, membre reconnu d’un club de gentlemen magiciens, est sur une nouvelle affaire de meurtre. La victime est un antiquaire apparemment sans histoires, mais l’enquête du mage le conduit à un nom que beaucoup redoutent : Giacomo Nero. Cet ambitieux mage noir pourrait bien être mêlé à une intrigue trouvant ses origines à l’époque de la Régence.
En ce temps-là, Griffont était le chevalier de Castelgriffe. Érudit désinvolte et mage libertin, il s’apprêtait à affronter une société secrète et, ce faisant, collaborait pour la première fois avec une certaine baronne de Saint-Gil.
Cependant, révéler aujourd’hui les secrets du siècle passé pourrait bien éveiller un conflit s’étendant jusqu’à l’OutreMonde…
Quatrième de couverture par Bragelonne.
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« [Isabel de Saint-Gil] était une fée et jouissait à ce titre d’une élégance innée, d’une beauté rare et d’une assurance sans faille. Les lecteurs qui la connaissent déjà savent qu’elle ajoutait à ces qualités un caractère de cochon. »
P. 119

Je poursuis la découverte du Paris des Merveilles où la capitale est habillée des plus beaux artifices. Je n’ai pas choisi cette lecture au mois de Novembre pour rien : j’avais besoin de baume au cœur, j’avais besoin de revoir un Paris où le plaisir et l’élégance s’invitent dans le quotidien de ses citoyens et je me suis désespérément accrochée à cette beauté que partage Pevel, à la fois féerique et réelle.
Encore une fois,
Collette cartonne !
La fameuse question que soulève un seconde tome est "est-ce mieux ? Est-ce moins réussi ?", pour moi, L’Élixir d’Oubli est en parfaite continuité avec Les Enchantements d’Ambremer, mais ce serait mentir que de dire que les deux lectures sont similaires : quelques surprises viennent s’ajouter. Je ne vous les révélerai pas toutes, mais au moins une : les changements d’époque. J’avoue que j’ai eu peur pendant quelques secondes en commençant ma lecture : pourquoi quitte-t-on la Belle époque ?! En fin de compte, on voyage en traversant les siècles et on creuse le décor et les vies comme des archéologues pour se familiariser avec l’histoire entière d’Isabelle et de Griffont.
Donc ne soyez pas perdu comme je l’avais été dès la première page.

D’autant plus que j’ai aimé retrouver ces personnages et mieux encore : connaître davantage ces acteurs hauts en couleurs les ont rendu plus touchants. Mon seul regret concerne la reine Méliane : ne vous laissez pas influencer par la couverture, aussi belle soit-elle, car elle n’apparaît pas vraiment plus qu’au tome précédent.
J’espère que Pierre Pevel autorisera ses lecteurs à approcher cette reine. Mais après tout, c’est respecter la nature-même de la fée des légendes arthuriennes : ne jamais répondre à la curiosité des hommes et être une figure que l’on peut uniquement admirer de loin, qui s’échappe dès qu'on s’approche de trop près.
Dur de faire l’impasse sur Mucha.
Pour rester sur les légendes arthuriennes, mes semblables passionnés se régaleront des quelques références qui s’immiscent dans ce second tome.

La féerie trouve donc bien sa place bien qu’on ne découvre plus tout un inventaire d’objets enchantés comme dans Les Enchantements d’Ambremer. Les tendances de steampunk qui ne marche pas à la vapeur mais à la magie est moins ressentie mais puisqu’il s’agit d’une seconde lecture, on imagine sans mal cette ambiance magicpunk (?).
On imagine sans mal non plus que malgré le merveilleux, Paris est le théâtre d’un complot qui peut devenir rapidement sanglant et plutôt que des séries d’explications sur des accessoires de magiciens, Pevel nous sert des rebondissements ponctués d'action : L’Élixir d’Oubli n’est clairement pas un tome lent où le lecteur prendra son mal en patience.

Ceux qui ont aimé Les Enchantements dAmbremer et qui veulent retrouver Griffont, Isabelle et (surtout) Azincourt peuvent se lancer sans regret dans ce second tome : L’Élixir d’Oubli propose un nouveau mystère à éclaircir avec des personnages qui sont encore recouverts d’un voile qui ne demande qu’à être levé.

Cette chronique peut rejoindre deux challenges : celui des Légendes Arthuriennes et l’idée 77 du Challenge des 170 Idées :

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Chronique du premier tome, Les Enchantements d’Ambremer.

dimanche 14 février 2016

Les Baby Challenges 2016 chez Livraddict,

Depuis le temps que je voulais m’y essayer : les Baby Challenges 2016 sur LivrAddict sont lancés ! J’avoue que les livres de 2015 me plaisaient davantage et je ne participerai donc qu’à deux Baby Challenge pour cette année :
Pour la petite légende : les barrés sont ceux qui sont déjà lus et les gras sont ceux que je vais viser en priorité.

[MAJ du 12 Novembre : 5/20]

1 - La Passe-miroir de Christelle Dabos [chronique ici]
2 - Le Pacte des Marchombres de Pierre Bottero
3 - Troie de David Gemmell
4 - Les Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett [chronique à venir]
5 - Animale, de Victor Dixen
6 - Les Mondes d’Ewilan / La Quête d'Ewilan de Pierre Bottero
7 - La Dernière Terre de Magali Villeneuve [en cours]
8 - Mathieu Hidalf de Christophe Mauri
9 - Martyrs d’Olivier Peru [chronique à venir]
10 - Harry Potter de J. K. Rowling [dernière chronique dispo]
11 - La Citadelle des ombres de Robin Hobb
12 - La Septenaigue de Juliet Marillier
13 - Keleana de Sarah J. Mass
14 - Le Trône de Fer de G.R.R. Martin [dernière chronique dispo]
15 - La Tour Sombre de Stephen King
16 - La Trilogie de l’Empire de Janny Wurts & R.E. Feist
17 - Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien [dernière chronique dispo’]
18 - Les Âmes croisées de Pierre Bottero
19 - Héros de l’Olympe  de Rick Riordan
20 - Métamorphoses de Samantha Bailly

JOKER
1 - Aeternia de Gabriel Katz
2 - Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson
3 - Kushiel de Jacqueline Carey
4 - Les Aventuriers de la mer de Robin Hobb
5 - Gardiens des Cités perdues de Shannon Messenger

Je débute ce challenge avec un score de 2/20 (sans compter les sagas déjà commencées comme Les Annales du Disque-Monde) et j’espère atteindre le 10/20, entre la médaille chocolat et la médaille de bronze.

[MAJ du 12 Novembre : 8/20]

1 - Série - Anne de Lucy Maud Montgomery
2 - Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
3 - Les Misérables de Victor Hugo
4 - Orgueil et Préjugés de Jane Austen
5 - Le Comte de Monte-Cristo de Alexandre Dumas [chronique ici]
6 - L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono
7 - Lettre d’une inconnue de Stefan Zweig
8 - À l’est d’Eden de John Steinbeck
9 - Guerre et paix de Léon Tolstoï
10 - Les Raisins de la colère de John Steinbeck
11 - Nord et Sud de Elizabeth Gaskell [chronique ici]
12 - Les Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas [chronique à venir]
13 - Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand
14 - Anna Karénine de Léon Tolstoï
15 - Contes de Hans Christian Andersen
16 - La Peur de Stefan Zweig
17 - Richard III de William Shakespeare [chronique ici]
18 - Série - Musashi de Eiji Yoshikawa
19 - Rebecca de Daphné Du Maurier [chronique ici]
20 - Persuasion de Jane Austen [chronique ici]

JOKER
21 - Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke 
22 - Suite française de Irène Némirovsky
23 - Othello de William Shakespeare
24 - Jane Eyre de Charlotte Brontë [chronique ici]
25 - Les Métamorphoses d’Ovide [en cours]

Et je débute ce challenge-ci avec un score de 5/20 et j’espère atteindre au moins le 16/20 pour une jolie médaille d’argent~
... Heureusement qu’il y a les Jokers, je refuse de lire du Jean Giono de nouveau dans ma vie.

Vous pouvez trouver ces mêmes challenges et les autres sur ce lien.
Alors ? D’autres participants ?
Bon courage à tous~

jeudi 11 février 2016

The Witcher,

Incarnez Geralt de Rivia, créature mi-humaine, mi-magique, mais surtout mercenaire redoutable dans sa quête pour retrouver sa mémoire.
Résumé par JeuxVideo.com
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Je l’ai toujours dit : si j’étais un homme, je garderais mes cheveux longs et je charmerais toutes les jolies filles. Et il se trouve que j’ai eu ma révélation en terminant The Witcher : si j’étais un homme, je serais Geralt de Riv.
Oh, un homme mutant, certes.

J’avoue pourtant que The Witcher n’a pas été un coup de cœur immédiat : je l’avais acheté en soldes sur Steam (avec la suite, The Witcher 2 : Assassins of Kings) avant de l’installer un an après à cause d’un urgent besoin de m’aérer l’esprit durant un été.
J’avais bien aimé mais sans l’envie de passer des nuits blanches dessus, non que le jeu était mauvais, mais je me sentais perdue : amnésique, le héros doit réapprendre le monde dans lequel il vit en même temps que le joueur mais j’étais bien trop larguée pour apprécier mon avancement.
Finalement la décision était prise : je devais lire la saga du Sorceleur qui a inspiré la trilogie des jeux avant de me jeter dans l’aventure. Et finalement, en maniant le vocabulaire et la géographie de l’univers de Sapkowski, je suis (enfin) tombée sous le charme de The Witcher sur le support jeu-vidéo.


Le jeu est-il mieux que le livre ? De mon propre avis, le jeu complète le livre. Les monstres laissent rapidement la place aux intrigues politiques dans la version papier, mais action oblige, le jeu vous laisse traquer les vampires et les noyeurs tout votre soûl. Les quêtes secondaires permettent, à la façon des nouvelles, d’explorer cette dichotomie humain/monstre qui tiraille tant le héros qui est entre l’homme et le monstre. C’est dommage qu’on ne retrouve pas plus les personnages du roman mais la brochette que le jeu propose est suffisamment intéressante et intervient à quelques reprises.
C’est sûr, l’équipe exploite pleinement l’univers que Sapkowski a laissé et jouer au jeu permet une autre approche, une intrusion dans ce Moyen-âge funèbre.

Par contre, je déplore des défauts techniques qui gâchent l’aventure : on sent que c’est une petite équipe qui a programmé ce premier titre. Trop de quêtes qui peuvent être ratées, des chapitres mal sectionnés, des indicateurs qui ne sautent pas au visage... J’ai raté pas mal d'événements en pensant pouvoir les faire plus tard : problème, The Witcher n’est pas un open world et vous avez très peu de chances de pouvoir revenir sur vos pas...
Donc ce point a été décevant car un petit détail pour prévenir le joueur avant de passer au chapitre suivant aurait été pas mal...


Pour sauver le jeu, en plus de personnages (évidemment) intéressants et un univers (encore évidemment) intriguant, The Witcher propose une interface intelligente et originale : j’ai aimé le détail du médaillon qui tremble en présence de monstres, remplaçant la carte basique avec les petits points rouges pour montrer les méchants, j’ai aimé ce système d’alchimie où ce ne sont pas les ingrédients mais les molécules qu’ils contiennent qui font les potions.
The Witcher se démarque donc de ses homologues RPG Fantasy avec ce genre de petits détails qui lui sont propres.


En revanche, si Geralt est plutôt fidèle (pour un amnésique), je regrette énormément un certain changement chez certains personnages déjà connus : Triss étant le meilleur exemple. Adorable petite sœur au profil de "petite sœur" dans les livres, elle devient une rouquine fatale dans le jeu et réunit toutes les personnalités aguichantes et séductrices des autres sorcières du roman.
C’est simple : si je la trouvais mignonne dans les romans, ici, elle est abjecte à mes yeux.
Et si j’ai eu un petit pincement au cœur à chaque référence à Ciri ou Yennefer, j’ai amèrement regretté leur absence dans cette adaptation… Comme si elles n’étaient pas importantes alors qu’on voit Shani.
Autant dire : j’ai choisi Shani à Triss dans le jeu. Les sorcières, ça va un temps : les femmes médecins forte tête ont leur charme aussi~


Quant aux graphismes, ils n’ont pas à rougir sachant leur âge et le plus marquant se situe dans les plans et les paysages. Les villes sont relativement animées et le charme est présent, les couchers de soleil jettent des lueurs étoilées dans les yeux du joueur et on fond devant la beauté des eaux qui reflètent la lune, le tout porté par une musique bien présente et efficace.
Un petit mot : les influences celtes sont très discrètes et on retrouve surtout un souffle de musiques slaves (origine polonaise oblige), l’OST de The Witcher n’a pas de semblable chez ses semblables et possède donc une playlist unique.

Si certains choix scénaristiques sont pour moi douteux et qu’on peut pointer de nombreux défauts de jouabilité malgré une interface pratique, The Witcher est malgré tout un jeu très bon. J’ai hésité entre le 3/5 ou le 4/5 et puis j’ai jeté mon dévolu sur la seconde note : il n’y a pas beaucoup de jeu qui peut se vanter de m’avoir pousser à lire une saga de sept tomes en un an.


Tout un chapitre est consacré à un univers très arthurien, entre un Roi Pêcheur, une Dame du lac... avec qui on peut coucher, d’ailleurs. Si, si : sa carte "érotique" (une des moins érotiques du jeu en fait) est . (On pourrait penser que le jeu vise un public masculin, mais les cartes, obtenues quand une fille s’ajoute à la liste des amantes, sont très jolies, on ne peut pas le nier ! Je laisse juger entre celle avec une elfe ou encore la première avec Triss et quelques autres ici...) Sans compter une ambiance assez chevaleresque d’ailleurs durant ce chapitre qui est sûrement le plus beau...
Donc le premier jeu de Witcher peut s’ajouter au Challenge Arthurien :

             Quelques anecdotes sur ce jeu,
• Inspiré de livres d’Andrzej Sapkowski. Il n’est pas obligatoire de les lire mais… Pour ma part, d’expérience, je le conseille pour ne pas être paumé entre les différents royaumes : je vous invite à voir ma chronique du premier tome et du troisième tome (les deux premiers tomes étant des recueils de nouvelles, l’histoire démarre vraiment au tome 3).
• Différence avec The Witcher "simple" : The Witcher : Enhanced Edition est une version comprenant moult améliorations et ajouts par rapport au jeu original avec notamment un éditeur de scénario, une tripotée de personnages supplémentaires et deux aventures inédites. Le coffret comprend également deux CD audio (bande originale et musiques inspirées par le jeu) ainsi qu’une nouvelle d’Andrzej Sapkowski.