vendredi 27 avril 2018

Dans ma PAL [07],

              
Le but de ce rendez-vous hebdomadaire (chez moi, c'est pour les vendredis) organisé par Book'n'Love est de sortir un livre de sa PAL (Pile à Lire) et de répondre à trois questions :
Te souviens tu quand tu as acheté/reçu/emprunté ce roman ?
Pourquoi est-il encore dans ta PAL ?
Comptes-tu le lire prochainement ? Si oui/non, pourquoi ?





Te souviens tu quand tu as acheté/reçu/emprunté ce roman ?
En octobre dernier : j’étais partie à Sauramps dans l’idée de combler ma curiosité concernant la science-fiction, voulant me mettre à Asimov et autres classiques. Le libraire m’a alors conseillé L’Homme Démoli quand je lui ai dit que je voulais de la SF "intellectuelle" et moins action comme Star Wars par exemple.
Pourquoi est-il encore dans ta PAL ?
Cette année, avec ma première année de master et mon mémoire, je ne peux pas vraiment lire pour le plaisir seul et comme le roman de Bester ne correspond pas à mon sujet... quoique !
Comptes-tu le lire prochainement ? Si oui/non, pourquoi ?
J’espère ! Il n’est pas très volumineux et le résumé fait vraiment envie : si j’arrive à prendre de l’avance et à bien gérer mon temps, il est possible que je puisse le lire pour la fin du printemps !


vendredi 6 avril 2018

Dans ma PAL [06],

              
Le but de ce rendez-vous hebdomadaire (chez moi, c'est pour les vendredis) organisé par Book'n'Love est de sortir un livre de sa PAL (Pile à Lire) et de répondre à trois questions :
Te souviens tu quand tu as acheté/reçu/emprunté ce roman ?
Pourquoi est-il encore dans ta PAL ?
Comptes-tu le lire prochainement ? Si oui/non, pourquoi ?





Te souviens tu quand tu as acheté/reçu/emprunté ce roman ?
Il y a quelque chose comme un an : on était persuadées avec ma mère de l’avoir, mais en cherchant, aucune trace de ce classique. Amatrices de policiers et de classiques, il fallait bien qu’on y remédie !
Pourquoi est-il encore dans ta PAL ?
C’est un roman assez volumineux et, paraît-il, assez complexe, qui demande du temps. Il faut que je trouve la bonne période pour m’y plonger.
Comptes-tu le lire prochainement ? Si oui/non, pourquoi ?
À la fin de mes études, peut-être, en tout cas, une période où j’aurais peu de "lectures obligatoires". Mais j’espère le lire bientôt en tout cas !


jeudi 5 avril 2018

10 jours dans un asile, de Nellie Bly,

Engagée en 1887 au New York World du célèbre Joseph Pulitzer, Nellie Bly a pour mission de se faire passer pour folle et d'intégrer un asile d'aliénés, le Blackwell's Island Hospital à New York. Elle y reste dix jours et en titre un brûlot. Dans ce reportage « undercover », elle met en lumière les conditions épouvantables d'internement des patientes ainsi que les méthodes criminelles du personnel.
Quatrième de couverture par Points, Reportage.
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« Laissez-moi vous dire une chose : dès mon entrée dans l’asile de l’île, je me suis départie de mon rôle de démente. Je parlais et me comportais en tout point comme d’ordinaire. Mais, chose étrange, plus je parlais et me comportais normalement, plus les médecins étaient convaincus de ma folie, […]. »
P. 18

Avant de commencer ma lecture, je me demandais si j’allais écrire ma critique dans le format classique ou dans la section psycho’n’crimino. En fermant le livre, je n’avais plus aucun doute : 10 jours dans un asile n’apporte strictement rien sur le plan psychologique et est simplement un reportage personnel, un compte-rendu subjectif.

J’aurais été déçue mais par chance, quelques critiques antérieures pointaient ce manque d’étoffement : Nellie Bly parle d’un asile, le Blackwell’s Island Hospital, parle de son expérience, parle de quelques aliénées. Mais cela s’arrête là : il y a finalement peu de descriptions et peu de comparaisons avec d’autres lieux d'hospitalisation. La journaliste rapporte un reportage sans poser les bases de son sujet et c’est très dommage… Elle évoque tout juste les cruels traitements entendus à l’extérieur (et les confirme). Mais c’est tout.

L’enquête aussi se révèle assez maigre : les médecins la privent de son carnet pendant son internement et on peut supposer qu’elle doit retranscrire son expérience une fois sortie, mais il est quand même dommage que le début soit pleinement détaillé et le reste totalement flou ! Pas même un passage où elle annonce être en fait une journaliste infiltrée, pas une seule transition entre le moment où elle est enfermée puis le moment où elle comparaît devant des juges pour rapporter ses recherches.

Finalement, les deux derniers chapitres à propos des maisons de placement et du travail d’ouvrière sont plus intéressants : brefs bien que ce soit justifié, l’essentiel est dit et l’émotion reste présente.

Un reportage qui se contente donc du minimum, une sorte de Vol au-dessus d’un nid de coucou plus épuré, avec uniquement des patientes plutôt que des patients. Si le sujet des asiles au XIXème vous intéresse, creusez vers des ouvrages plus sérieux car Nellie Bly ne comblera pas votre curiosité.

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• L’édition de Points propose à la fin deux mini-enquêtes : Dans la peau d’une domestique (Trying to Be a Servant), sous-titré Une étrange expérience dans deux bureaux de placement, et Nellie Bly, esclave moderne (Nellie Bly as a White Slave), sous-titré Une immersion dans une fabrique de boîtes.


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