Max Caufield vient de fêter ses 18 ans. Elle est revenue dans sa ville natale pour étudier la photographie avec pour professeur son photographe favori, Mr. Jefferson.
Un jour, elle sauve la vie d’une fille en découvrant un pouvoir extraordinaire par la même occasion : Max peut remonter le temps. Chaque décision influencera donc le passé, le présent et le futur.
Max décide d’utiliser son don auprès de ses camarades rongés par leurs problèmes personnels, d’aider son amie d’enfance Chloe qu’elle n’a pas revue depuis cinq ans et surtout, pour retrouver Rachel Amber, une lycéenne portée disparue et dont le portrait orne chaque mur de la ville.
Mais les conséquences peuvent être plus importantes que Max ne l’avait prévu...
Résumé personnel.
J’ai fait comme j’ai pu !
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Enfin le dernier chapitre de Life is Strange !
Enfin la conclusion de ce jeu sensible et poignant qui apporte toutes les réponses aux actions passées et choix du joueur.
Malgré quelques défauts que j’aborderai, j’ai été très surprise par ce chapitre final : je m’attendais à plusieurs fins possibles car c’est une tendance que de plus en plus de jeux veulent proposer, Life is Strange étant un jeu aux scénarios multiples, la logique voudrait que chaque joueur, selon ses décisions, découvre une fin parmi tant d’autres. Et pourtant, Life is Strange se démarque des attentes et l’aventure de Max ne connaît que deux alternatives ! Mais deux alternatives intelligentes, deux alternatives qui ont du sens.
Si certaines questions n’obtiendront jamais de réponses, ce chapitre de conclusion termine l’histoire en beauté et marquera un bon nombre de joueurs.
Après être passé d’un crépuscule paisible et d’un calme avant la tempête, ce cinquième et dernier chapitre plonge le joueur dans une tornade apocalyptique. Ou dans une cave avec un psychopathe. Façon film catastrophe, beaucoup de passages poussent à fuir tout en essayant de sauver les proches que Max rencontre : on cède à la panique et les émotions prennent au cœur.
Si le jeu ne vous a pas une seule fois ému, ma question est de savoir comment vous êtes arrivé jusque-là ? le dernier chapitre ne risque pas de produire un grand effet sur vous : mais pour les joueurs qui se sont investis, vous risquez d’être happés jusqu’au bout. Et les conclusions sont bien réfléchies, valant le coup d’œil.
Le coup d’œil larmoyant, ceci dit, dans les deux versions.
Il va de soi que ceux qui n’ont pas fini le jeu et ceux qui désirent s’y lancer ne devraient pas regarder la fin de l’article où je partage mes choix en screens.
Il y a quand même un point sur lequel j’aimerais râler : ce chapitre est très long. Certains passages peuvent même sembler inutiles tant ils sont longs : en tant que joueuse, j’avais parfois du mal à cerner l’intérêt de telle ou telle scène (l’exposition au début ou les moments de délire répétés) et ce n’est qu’à la fin que je comprenais le message véhiculé.
Mais enfin, ce n’est plus tourner du pot à ce stade, c’est tourner autour du quartier pour un seul pot de fleurs.
Les graphismes restent toujours aussi beaux et l’ambiance, travaillée, est portée par une bande-son efficace jusqu’à la fin. Certains ont jugé les musiques de fin décalées, pour ma part, je les trouvais originales et quand même en accord.
Mon vrai plaisir c’était que le joueur puisse faire embrasser Warren et Max. En-fin.
En conclusion, Life is Strange est un jeu splendide que je referai avec plaisir. Tous les ingrédients sont bons : la musique en adéquation parfaite, les graphismes doux mais loin d’être hors-sujets malgré la noirceur de l’histoire, un scénario émouvant qui mêle science-fiction et thriller et qui plaira aux amateurs de récits scolaires, des personnages construits où, certes les clichés sont nombreux, mais qui parleront à beaucoup de joueurs.
Un jeu que j’aime et que j’ai envie de faire aimer, donc si vous correspondez aux critères et que vous avez une chance de jouer à Life is Strange, faîtes-le.
Quelques anecdotes sur ce jeu,
• Chronique du chapitre 1 Chrysalis, Chronique du chapitre 2 Out of Time, Chronique du chapitre 3 Chaos Theory, Chronique du chapitre 4 Dark Room.