lundi 31 décembre 2012

Jour 24 du 30 days Book Challenge,


Vaste question que voilà !
Je vais répondre par une notion aussi très vague : je suis une lectrice passionnée. Pour moi, un livre n'est jamais qu'un livre, j'y accorde tellement d'importance qu'il m'arrive parfois de mélanger réalité et fiction, aussi bien dans mes souvenirs (des passages que j'imagine avec tant de détails que j'ai la sensation d'avoir volé un vécu) que dans mon désir de voir notre monde submergé par les rêves des écrivains.
C'est un peu comme les gens qui me voient lire du Sherlock Holmes et me demandent "Est-ce que Sherlock Holmes est une personne qui a réellement existé ?" (je ne déconne pas, j'ai entendu cette question au moins 5 fois dans ma vie et de la part d'adultes), j'aime leur répondre que pour moi, en tout cas, il a existé.
Quand un livre m'impressionne, par son style, son histoire ou ses personnages, j'ai tout de suite un immense respect pour l'auteur et son œuvre.

J'ai souvent dit également que, si le Paradis existait, le mien serait une gigantesque bibliothèque, où s'accumuleraient des livres de tous les siècles, de tous les continents... Et ainsi, lire à l'infini.

Donc je suis une lectrice passionnée, rêveuse... Mais également pointilleuse. Quand j'aime, je m'emballe, mais il m'arrive d'être assez exigeante au niveau de mes lectures.

[tous les détails du 30 days Book Challenge se trouvent ici]



Et bien sûr, bonne année 2012 pour ce soir !

dimanche 30 décembre 2012

Jour 23 du 30 days Book Challenge,


Je ne lis pas de roman d’amour, ou du moins, si j’en pioche un, c’est qu’il aborde un autre sujet. Jane Eyre est cela dit celui qui m’a le plus touché (vous me direz que Jane Eyre est un roman d’amour, mais c’est le contexte historique qui m’a poussé à le lire surtout).
Mais sinon, Holson all the ways. 

samedi 29 décembre 2012

Jour 22 du 30 days Book Challenge,


Pour être franche, je ne suis pas du tout saga : dès qu'une série s'étend au-delà de 3 volumes, j'ai rarement envie de m'y frotter. Harry Potter était la seule saga que j'avais suivi comme une malade et dont la folie n'est toujours pas retombée (et j'espère bien qu'elle ne retombera jamais). Jusqu'à cet été où j'ai découvert grâce à une bande d'amis la saga du Trône de Fer : la saga fera 7 volumes ? Ce sont tous des pavés ? Que cela ne tienne, j'ai attaqué la série et je ne suis pas prête de m'en lasser pour l'instant.
Après, George R. R. Martin étant un auteur plutôt lent (il ne s'agit pas là d'un reproche, je préfère qu'il mette 2 ans pour pondre un tome que 4 mois et qu'il vende une daube sans nom... Tous les auteurs n'écrivent pas 4 tomes en seulement 2 ans. Hein ?) et la traduction m'étant du temps à arriver également, je préfère prendre mon temps pour les lire.
Et puis, les tomes sont tellement lourds, je suis obligée de les laisser sur ma table de chevet...

vendredi 28 décembre 2012

Jour 21 du 30 days Book Challenge,


Certains vont êtes choqués, d'autres s'y attendaient sûrement et certains vont même peut-être me taper, mais je dirai My Dearest Holmes. Pourquoi désir coupable ? Parce que je devrais lire autre chose que des aventures du détective ? Pas vraiment : My Dearest Holmes est un pastiche particulier où le célèbre détective et le Dr. Watson ne se contentent pas d’être uniquement amis. Vous voyez où je veux en venir, je suppose ? (si vous voulez un dessin, j'en ai plein.)
Pour tout dire : j’ai une véritable affection pour ce couple (bien que j’ai horreur quand ça devient de la pure romance… J’aime « leur » romance, même si c’est un concept qui est loin d’être canonique). Donc oui, le Holson serait « mon plaisir coupable » au niveau de la lecture.

jeudi 27 décembre 2012

Jour 20 du 30 days Book Challenge,

Je pouvais en citer pas mal de livres avec une fin surprenante, mais Noir Corbeau est le premier qui m'est venu à l'esprit pour son impact. Il n'y a pas tellement de twist end ou de révélation spectaculaire, mais c'est surtout le choc que j'ai ressenti en lisant les dernières lignes : j'ai été vraiment marquée et j'espère simplement que l'histoire, en fin de compte, se termine bien.

mercredi 26 décembre 2012

Jour 19 du 30 days Book Challenge

Je triche un peu car la vraie question est « un livre non-fictionnel qui m’a fait changer d’avis à propos d’un sujet ». Sauf que je lis surtout des fictions et aucun non-fiction ne m’a réellement marqué ou fait changer d’avis. La Taupe est semi-réel on peut dire. Et ça m’a fait changé d’avis sur l’espionnage : thème dont j’avais horreur à cause de James Bond (qui n’est pas du tout mon pote), et là, depuis John Le Carré, c’est un sujet devenu assez sensible car j’ai découvert le vrai aspect de l’espionnage : l’aspect douloureux si bien représenté dans La Taupe et les autres livres de Le Carré.

mardi 25 décembre 2012

Alcool, de Poppy Z. Brite,

Rickey et G-man décident d’ouvrir à la Nouvelle-Orléans un restaurant où tous les plats contiendront un petit plus spiritueux…
Commence une course frénétique et épicée à travers les cuisines, les arrière-cours, les bouges et les deals d’une ville amoureuse de l’alcool.
Quatrième de couverture par Au Diable Vauvert.
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Quand Poppy Z. Brite annonce vouloir quitter les bas-fonds punk et dégueulasses de la Nouvelle-Orléans car elle n’a plus rien à écrire dessus, elle tient parole. Dans Alcool, on sent combien elle a changé, qu’elle veut passer à autre chose et pourtant, la plume reste intacte.
J’étais un peu sceptique en voyant tant de critiques négatives sur ce livre de la Reine de l’Underground, le jugeant sans aucun intérêt, plat et ennuyeux… Et pourtant, j’en sors enchantée car j’ai redécouvert l’auteur. Dans ces pages, pas de bains de sang à répétition, pas de créatures libidineuses et de scènes choquantes. Aussi étrange que cela puisse paraître, Alcool est un livre de Brite à mettre dans toutes les mains.

 À gauche, couverture français, à droite, couverture américaine
Ceux qui s’arrêtent sur Poppy Z. Brite pour lire uniquement du sexe sont quand même tombés bien bas, car c’est une auteur qui a réellement du talent et elle nous le prouve. Alcool est bien en-dessous du Corps Exquis et d’Âmes Perdues en matière frayeur, mais on retrouve le ton sarcastique, l’humour sanglant (certains répliques valent de l’or) et surtout, ses personnes typiques.
J’avoue que certains tombent un peu dans la caricature détestable, comme Mike Mouton. Mais j’avoue que j’ai eu un véritable coup de foudre pour Rickey et G-man, ils ont une véritable alchimie, formant un équilibre qui se casse de temps en temps la gueule, sont touchants, ont leur caractère bien sympa… Bref, un couple simple, appréciable et qui m’a donné envie de lire le reste juste pour les retrouver. J’ai beaucoup aimé Terrance aussi, que j’espère voir davantage dans les prochains tomes.

Quant à l’histoire, si on ne sait pas trop où on navigue ni où on va atterrir, l’intrigue apparaît petit à petit et devient particulièrement intéressante. Passé une cent cinquantaine de pages, je pense qu’il est difficile de reposer le livre sans vouloir savoir comment tous ces nœuds vont se dénouer. Par chance, Poppy Z. Brite nous offre une conclusion satisfaisante et met un point d’honneur sur ce livre réussi.

La Nouvelle-Orléans, ville amoureuse de l'alcool

Petite mention bien sûr aux plats culinaires qui passent. Jamais je n’ai eu autant envie d’aller à la Nouvelle-Orléans et voir si les cuisiniers Rickey et G-man existaient vraiment pour voir leur restaurant. Côtoyant le domaine de la cuisine, je sais comment un chef peut être passionné par l’art culinaire et Poppy Z. Brite fait preuve du même amour, le partageant dans des mets raffinés et menus sophistiqués. De quoi donner faim et de nous faire rêver.

Bref, un peu sceptique au début, ce livre a pas mal traîné dans ma bibliothèque mais je ne regrette pas de l’avoir enfin… Dégusté ? Je ne pense pas enchaîner tout de suite avec le reste, histoire de digérer en bonne et due forme, mais je serai ravie de retrouver le duo de cuistots dans quelques mois.
À lire que vous connaissez Brite ou non, que vous l’aimez ou non : elle est sous un nouveau jour, plus radieuse que jamais.


             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
Alcool est le premier tome d’une trilogie (dont seulement les deux premiers sont sortis en France) avec les personnages de Rickey et G-man. Bien que le duo apparaisse dans d’autres livres.
• Étant mariée à un chef cuisinier, on peut dire sans se tromper que Poppy Z. Brite maîtrise son sujet.

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Et joyeux Noël mes petits~

Jour 18 du 30 days Book Challenge,

Un livre que je dois lire depuis un moment déjà et je ne regrette de m'y être enfin mise. Pour de bon. Caleb Carr maîtrise son sujet, ça se sent, et l'ambiance d'époque est très bien installée. La chronique promet d'être enthousiaste.

[tous les détails du 30 days Book Challenge se trouvent ici]
Et bien entendu, Joyeux Noël à tous~

lundi 24 décembre 2012

Jour 17 du 30 days Book Challenge,


J’en connais pas mal d’adaptations ratées. Mais celle qui m’hérisse vraiment le poil est sans conteste la version 2009 de Dorian Gray. C’est assez ironique car il y a deux acteurs que j’aime énormément dans ce film : Colin Firth, intouchable dans ce rôle, et Rebecca Hall qui, malheureusement ne sert à rien. Déjà, Ben Barnes semble être un chic type, honnêtement, mais pas dans ce rôle : ce mauvais jeu de « type méchant et pervers » ne lui va absolument pas. On voit déjà arriver le jeune homme arrogant, vicieux… Il n’y a pas d’évolution. Loin du personnage d'Oscar Wilde, donc.
Sans compter que le film accentue tous les péchés du (des ?) personnage : c’est bien de vouloir offrir une œuvre sans censure, mais exagérer pour en faire un film mi-horreur, mi-érotique, c’est non. Oscar Wilde n’a pas écrit Le Portrait de Dorian Gray pour choquer son public avec des pratiques tabous, etc. Il l’a écrit avec l’esprit d’un philosophe épicurien et le film ne respecte pas du tout cette trame. 
Ce qui aurait pu donner un beau film, avec une ambiance aussi réussie (seule qualité de l’adaptation) n’est qu’une vulgaire modernisation pour choquer gentiment.

dimanche 23 décembre 2012

Jour 16 du 30 days Book Challenge,


Peu connu, le roman Un Homme au Singulier tout comme son adaptation m’ont énormément ému : les émotions à travers cette histoire toute simple sont particulièrement fortes et me rendent à la fois heureuse et déprimée, voire nostalgique par moment. Colin Firth est déjà un acteur que j’apprécie beaucoup et il reste magnifique dans ce rôle, avec en plus la superbe Julianne Moore à ses côtés, je ne demande rien de plus. La musique composée est elle aussi exceptionnelle.
Cette adaptation peut se vanter d’être réussie car elle complète l’œuvre : elle ne la reproduit pas à la perfection, s’autorise même quelques écarts et oublis mais conserve l’essence, le plus important et devient un plus qui manque à l’œuvre de Christopher Isherwood. À voir que vous ayez lu le livre ou non.

samedi 22 décembre 2012

Jour 15 du 30 days Book Challenge,


Est-ce que le policier victorien peut-être considéré comme un style ? Car si un résumé porte les dates du XIXème siècle avec des mots-clés comme meurtre, crime, énigme, mystère… Il est fort probable que je me jette dessus. J’aime les classiques victoriens aussi (notamment de la littérature anglaise), mais c’est vrai que j’ai tendance à placer les enquêtes avant tout. Un livre avec une intrigue complexe, des énigmes et des crimes : c’est bon, je suis partante.
 

vendredi 21 décembre 2012

Jour 14 du 30 days Book Challenge,

Mes années collège ne sont pas si loin et je garde un souvenir assez précis de mes heures de français : en particulier le défi des professeurs pour faire lire les élèves. La Mécanique du Cœur serait, à mes yeux, un excellent roman à adresser à des élèves, surtout à la période fin collège/début lycée. Inutile d’imposer des pavés, des classiques… C’est le début du cliché et ça décourage les élèves. La Mécanique du Cœur serait par définition un livre que je conseillerai pour donner à quelqu’un le goût de la lecture : pas très épais, style lyrique, histoire intéressante, idées qui méritent d’être analysée...
[tous les détails du 30 days Book Challenge se trouvent ici]



Tous aux abris ! Les zombies attaquent aujourd'hui ! 
Bonne survie et à demain.

jeudi 20 décembre 2012

Jour 13 du 30 days Book Challenge,


Aller, je suis honnête, Journal d’une Princesse était mon bouquin préféré durant mes premières années de collège. Meg Cabot avait un humour que j’aimais beaucoup et son héroïne Mia était sympathique. Par contre, ma passion pour les Doc Martens n’est arrivée que bien plus tard.

mercredi 19 décembre 2012

Jour 12 du 30 days Book Challenge,


Simetière de Stephen King, quoique je ne sais pas si c’est vraiment à mettre sur le côté émotionnel : Stephen King aborde dans ce livre-ci un sujet dur et réaliste qui n’est pas forcément facile à lire (la mort des êtres chers, l’inévitable déchirement, la solitude du deuil, etc.), mais si j’ai tant de difficultés à continuer ma lecture… C’est que beaucoup de gens m’ont spoilé, donc toute ma curiosité s’est envolée. (En plus d’avoir recommencé ma lecture trois fois à cause de voyages où je ne pouvais pas l’emporter, pour période d’exams, etc.) Mais je le finirai un jour ! Promis !

mardi 18 décembre 2012

Jour 11 du 30 days Book Challenge,


Je vous ai menti depuis le début ! Harry Potter ne m’a pas donné goût à la lecture lorsque j’étais petite ! C’est en réalité la saga Silverwing qui m’a rendu folle des livres : cette petite trilogie a été un vrai coup de cœur que j’avais emprunté à la bibliothèque quand j’avais une dizaine d’années et même aujourd’hui, je suis bien tentée de les acheter, juste par plaisir nostalgique.

lundi 17 décembre 2012

Jour 10 du 30 days Book Challenge,


Reçu à Noël dernier, La Maison de Soie n’est pas passé inaperçu dans le cercle holmésien. Si je fais traîner ce livre, c’est en parti parce que j’attendais que l’engouement retombe un peu et que j’oublie toutes ces éloges pour ne pas être influencée. Cela dit, ma lecture ne devrait plus trop tarder…

dimanche 16 décembre 2012

Jour 9 du 30 days Book Challenge,

Je ne relis jamais un livre, à part des passages que j’ai aimé. Mais intégralement, jamais. Sauf une exception : la saga Harry Potter, bien que ce soit uniquement à cause (ou grâce ?) au site Pottermore. Sans ça, je pense que je me serai toujours contentée de mes passages favoris (même si, je reconnais que dans Harry Potter, ces passages sont très nombreux). 

samedi 15 décembre 2012

Jour 8 du 30 days Book Challenge,


Je n’irai pas jusqu’à dire que Un Vampire Ordinaire devrait être un best-seller, le livre vampirique le plus populaire ou quoi. Je n’aime pas imposer ce genre d’idées et je trouve ça superflu. En revanche, je trouve qu’il y a énormément de critiques sévères sur ce livre qui ne mérite pas tant de mépris : il s’agit d’une œuvre mature et réfléchie, presque scientifique. Il s’agit d’un roman d’horreur dans le genre science-fiction et c’est un livre qui devrait être plus apprécié pour ce qu’il est…

vendredi 14 décembre 2012

Jour 7 du 30 days Book Challenge,


L’Asile de Patrick McGrath, sans hésiter. Non pas que le style était dur, mais c’est qu’il s’agit surtout du roman le plus difficile, émotionnellement, que j’ai pu lire. Je l’ai lu pourtant très vite malgré les drames qui s’y déroulent et qui m’ont particulièrement frappés. C’est pourtant un livre que j’ai adoré, même avec le sentiment de malaise qu’il m’a laissé. 

jeudi 13 décembre 2012

Jour 6 du 30 days Book Challenge,

Ce n'est pas un secret pour ceux qui lisent mes chroniques du Trône de Fer, je me suis tellement attachée aux personnages que le moindre mal fait, je verse une larme (Tyrion qui est confronté à son père par exemple : le voir être rabaissé, méprisé me porte toujours un coup au cœur). Je pleure plus facilement pour les romans que les films et jusqu'à maintenant, la saga du Trône de fer est celle pour laquelle j'ai versé plus d'une larme.

mercredi 12 décembre 2012

Jour 5 du 30 days Book Challenge,

Il y a très peu de personnages féminins que j'aime dans les romans et les héroïnes sont d'autant plus rares. Jane Eyre fait l'exception pour son évolution que je trouve vraiment passionnante. Elle est bourrée de défauts et de qualités, elle n'est pas très belle et n'est pas riche, pourtant, elle connaît une vie "simple" avec des chagrins, des joies... Charlotte Brontë fait d'elle un personnage très humain, très réaliste et donc tout simplement touchante.

 

mardi 11 décembre 2012

Jour 4 du 30 days Book Challenge,

Rien de bien surprenant, je n'ai pas encore écris ma chronique du tome 3 d'Harry Potter, mais vous comprendrez bien vite qu'il s'agit définitivement de mon tome favori, juste pour le retournement de situation finale qui est superbe pour un livre jeunesse, pour les personnages fantastiques et l'ambiance qui est loin de s'essouffler. Le prisonnier d'Azkaban est donc celui que je pioche sans hésiter.
[chronique à venir]

My Dearest Holmes, de Rohase Piercy,

... The accounts of these cases are too bound up with events in my personal life which, although they may provide a plausible commentary to much of my dealings with Mr Sherlock Holmes, can never be made public while he or I remain alife ...

Although Dr Watson is known for recording some sixty of his adventures with the celebrated Sherlock Holmes, he also wrote other reminiscences of their long friendship which were never intended for publication during their lifetimes. Rescued from oblivion by Rohase Piercy, here are two previously unknown stories about the great detective and his companion, throwing a fresh light upon their famous partnership, and helping to explain much which has puzzled their devotees.

Together Holmes and Watson face disturbing revelations as they investigate the case of the Queen Bee; and we finally learn what actually happened at the Reichenback Falls, and the real reasons which lay behind Holmes' faked death and his subsequent return.
Quatrième de couverture par BookSurge.
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L'illustration signée Paget qui a servi pour la couverture.
Il existe une foule de pastiches holmésiens déjà, bien qu’il soit dangereux de toucher au populaire détective et son acolyte. Les critiques sont rarement clémentes, pointant le caractère non respecté des personnages, la facilité de l’enquête, l’anachronisme ou autre détail… Rohase Piercy prend un gros pari en allant plus loin : en installant une véritable tension amoureuse entre Watson et Holmes.
Voilà. C’est dit. Ce bouquin est en fait un Holson (mixte entre les deux noms. Holmes en premier puisqu’il domine… Enfin, ça dépend).

Ce serait clairement idiot de critiquer ce livre en accusant Rohase Piercy de ne pas respecter le caractère des personnages. Surtout que, si je l’ai acheté, c’est bien parce que j’étais intéressée par l’aspect romantique.

Le livre est sectionné en deux nouvelles : A Discreet Investigation et The Final Problem (ou plutôt, une réécriture de The Final Problem). La première est définitivement celle que j’ai préférée mais que je creuse plus en détails…

A Discreet Investigation aborde, certes, un aspect romantique encore très pudique, tabou et platonique, mais aussi une sympathique enquête avec un méchant du nom de Queen Bee. Une petite énigme prévisible à un moment mais tout de même très appréciable où j’ai clairement senti l’influence d’Arthur Conan Doyle. J’ai juste regretté qu’elle soit un peu bâclée… Mais certaines nouvelles de Conan Doyle l’étaient aussi. Défaut ou qualité ? Le sondage est lancé.
Quant à l’aspect des caractères, si Watson donne parfois l’impression d’avoir ses règles (il fait la femme, vous voyez que Holmes est donc dominant dans l’histoire !), Holmes reste admirable et l’ensemble est plutôt bon. J’ai beaucoup aimé la cliente Miss D’arcy également, un personnage qui ressemble beaucoup à ceux qu’Arthur Conan Doyle avait l’habitude de nous présenter.
L’histoire de Holmes et Watson reste au plan de douleur : c’est très pudique, très sensible et on sent la romance sans pour autant s’en prendre plein la face. La fin de la nouvelle est totalement portée dessus d’ailleurs, de façon particulièrement touchante et je m’étais presque sentie mal pour le coup…

La relation entre Holmes et Watson peut paraître ambiguë pour notre époque.
Les sous-entendus ne cessent de se multiplier dans les adaptations modernes d'ailleurs.
Pour notre plus grand plaisir.


Une fois terminée, j’avais donc hâte de lire The Final Problem. Dommage, car je n’ai pas du tout aimé celle-là et forcément, cela a contribué à mon avis mitigé. Une réécriture de The Final Problem, je n’ai rien contre, mais énormément d’éléments m’ont dérangé. Durant une bonne première partie, j’avais l’impression que Rohase Piercy tournait en rond, essayant de greffer ses éléments holsoniens à l’histoire originale d’Arthur Conan Doyle.
Rohase Piercy dépeint aussi un Mycroft totalement détestable. Il n’était certes pas très proche de Sherlock, mais de là à installer une véritable rivalité entre les deux frères avec pour origine une sorte d’homophobie… Après, il s’agit de mon interprétation personnelle et elle ne sera pas partagée avec tout le monde, mais je pense sincèrement que les frères Holmes, même à l’époque victorienne, n’avait strictement rien à faire de l’homosexualité et que la sexualité de Sherlock était bien le dernier des soucis de Mycroft.
Leur seule rivalité était à propos de leur intelligence respective et ce n’était pas tellement méchant (il n’y a que dans la série Sherlock où cela va vraiment mal entre eux, mais cela ne fait pas pour autant de Mycroft un mec détestable ou un salaud).
Mycroft Holmes étant un personnage que j’aime beaucoup, voire énormément, le voir ainsi « maltraité » dans ce livre m’a franchement dérangé.
Concernant les autres personnages, on reconnaît Holmes mais Watson a plus que jamais ses règles. Définitivement et cela donne un côté mélodramatique j’ai eu du mal à apprécier. Cela va jusqu’à trouver un sens caché dans le titre de la nouvelle The Final Problem et mettre la romance "dangereuse" entre Holmes et Watson au-dessus de la terrible confrontation entre Holmes et Moriarty, je n’ai pas accroché à l’idée…

Le seul élément que j’ai aimé, c’est l’ambiance parisienne à la fin de la nouvelle [spoiler]Watson n’attend pas 3 ans le retour de Holmes, il le rejoint directement à Paris, un an après l’événement aux chutes, dès qu’il apprend que le détective est toujours vivant[/spoiler]. Voir du français dans un texte anglais, ça me fait couiner. C’est débile, mais ça me fait couiner quand même. Et imaginer les décors de Paris durant la fin du XIXème siècle, je résiste difficilement quoi…
Malheureusement, cela n’a pas été suffisant pour me faire aimer cette seconde nouvelle.

En clair, A Discreet Investigation valait clairement la lecture mais je me serais bien passée de The Final Problem. Cela dit, il doit exister des fics beaucoup mieux pour lire du Holson. 
Et je ne suis pas désolée pour mon humour à deux balles qui pullule dans cette chronique.





Cette chronique est aussi ma seizième contribution au Challenge Victorien (dans la catégorie Charles Dickens) organisé par Arieste (mille mercis à elle d'ailleurs). Si vous voulez nous rejoindre, tout est expliqué sur cet article !







             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
La première nouvelle, A Discreet Investigation, se situe juste avant le roman Le Signe des Quatres. The Final Problem se passe bien évidemment au moment de la mort simulée de Sherlock Holmes.
Il y a, dans les deux nouvelles, une référence à l'affaire qui a conduit Oscar Wilde à sa perte. John Watson croise même Alfred Douglas, dit Bossie, dans The Final Problem. Dans A Discreet Investigation, c'est de la loi dont il est question : celle votée en 1885 qui interdisait toute relation charnelle entre deux hommes (l'homosexualité féminine n'étant pas reconnue comme un crime, elle n'est pas comptée dans la loi) sous peine d'emprisonnement. Sachant qu'avant les années 1860, c'était le peine de mort. Cette loi a bien évidemment conduit Oscar Wilde en prison dans les années 1895.

Je ne suis pas un Serial Killer, de Dan Wells,

1, Ne pas regarder les gens trop longtemps.
2, Ne pas éviscérer les animaux.
3, Ne nourrir que des pensées positives.
Son psy en convient, John Wayne Cleaver est sociopathe. À 15 ans, le charmant jeune homme fait son mieux pour contrôler ses pulsions homicides, règles à l’appui. Ce qui n’a rien d’évident : sa mère tient le funérarium local. Là justement où finissent les victimes du « démon », serial killer décomplexé en pleine furie meurtrière dans sa ville.
John est peut-être le mieux placé (et pour cause !) pour l’arrêter…
Quatrième de couverture par Pocket.
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« Max, je ne l’aimais pas vraiment, ce qui constituait d’ailleurs l’un de mes aspects sociaux les plus normaux puisque personne ne l’aimait. »
P. 26

Déjà, qu’on se le dise : Je ne suis pas un serial killer est un thriller fantastique. Et je ne remercierai jamais assez Dan Wells de nous avoir prévenu dès les premiers chapitres pour éviter toute mauvaise surprise. Il s’agit d’un style qui ne plaît pas forcément à tout le monde mais pour ma part, j’ai commencé ma lecture en sachant à quoi m’attendre et la pilule est plutôt bien passée.

Je ne suis pas un Serial Killer, c’est un peu un tome de Dexter écrit par Stephen King pour les adolescents. Rien de particulièrement choquant, le style narrateur fait très jeunesse et c’est le genre de livre voyageur dans une classe de Première Littérature. Mais mon choix de placer ce livre dans la section (haute) jeunesse vient en partie de la galerie de personnages que dépeint Dan Wells. Très homogène, il y a des personnages que j’ai adoré, d’autres que j’ai carrément ignoré par mépris.
Le tueur John Wayne Gacy
Je ne sais pas si je vais surprendre certaines personnes, mais personnellement, ma « passion » pour les tueurs remonte à mes 12/13 ans, débutant avec le très connu Jack L’Éventreur. Et personne dans mon entourage y voyait là un aspect choquant, dérangeant. Que la plupart des gens se mettent à hurler après John Wayne Cleaver parce qu’il est fasciné par les tueurs, j’ai trouvé ça un peu gros. Et je vise surtout la mère de John : un passage tout bête, la première victime à qui il manque un rein, John émet l’hypothèse que le tueur l’a peut-être pris et sa mère juge ça totalement impossible (fin chapitre 3). Qu’elle juge cette idée impossible m’a semblé… Et bien… Impossible de la part d’un adulte possédant toutes ses facultés mentales !
S’accompagne ensuite les camarades de la classe, la tante… Bref, toute cette ribambelle de personnages plus cons les uns que les autres. Peut-être que c’est pour accentuer le mépris de John comme il est le narrateur du roman, mais j’avais la nette impression qu’il était le seul gamin du village à être futé.

Par chance, il y a des personnages que j’ai beaucoup aimé : le Dr. Neblin, le psychologue de John, brave médecin et qui se montre sympathique surtout à la fin. Mr Crowley aussi, p’tit papy du quartier et agréable comme tout avec sa femme et bien entendu… Le tueur. Ou plutôt le démon. [spoiler]Après, je n’ai eu aucune surprise en apprenant qu’il s’agissait de Mr Crowley. Le nom, emprunté sûrement à Aleister Crowley, met tout de suite la puce à l’oreille.[/spoiler] Et bien entendu, John Wayne Cleaver, qui était assez sympathique. Son système de règles, ses réflexions typiques d’un adolescent atteint d’un trouble, ses relations font de lui un personnage original et intéressant.
En revanche, certaines réflexions sont un peu longuettes et certaines tiennent même dans la caricature. Après, les adolescent aiment beaucoup exagérer.

Enfin, concernant l’enquête. Il s’agit d’un thriller fantastique donc émettre des hypothèses n’est pas une chose facile. Et finalement, on voit que l’auteur respecte une certaine logique, une cohérence très appréciable. J’avais peur que ça parte un peu en n’importe quoi mais c’est une trame très soft, très touchante je dirais même qui apporte une touche unique au livre et la fin est très satisfaisante.

Alors oui, Je ne suis pas un Serial Killer n’est pas le livre de l’année, je ne risque pas de me jeter sur la suite dans les prochaines semaines, mais il me laissera quand même un petit souvenir pour son originalité.

Un dernier petit mot d’ailleurs (pour expliquer le coup de "si vous aimez la série Sherlock"), car je ne peux pas croire que je suis la seule à avoir fait le rapprochement entre le personnage de John Wayne Cleaver et Sherlock Holmes de la série Sherlock. Je ne parle pas seulement du fait que ce soit tous les deux des sociopathes fascinés par les tueurs en série. Je parle aussi du fait que la petite Brooke Watson est la première fille à l’intéresser et que Rob Anderson arrête pas de l’embêter. Ça m’a fait de suite tilt.
Ou alors c’est parce que je suis un peu trop obsédée avec cette série ? En tout cas, j’imaginais John Wayne comme un adolescent grand, tout maigre aux yeux bleus et aux cheveux bruns et bouclés... Vous voyez où je veux en venir ? : >

[l’autre raison, c’est que j’occupais le rôle de Sherlock sur un RPG sur la série et durant des flash-back, mon « Sherlock ado » avait pas mal de points communs avec John Wayne Cleaver. Notamment cette peur de devenir tueur en série mais de ne pas pouvoir s’empêcher d’être fasciné. C’était juste l’anecdote perso’ !]
Le John Wayne Cleaver adulte ?

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Le nom de John est bien sûr inspiré par le tueur John Wayne Gacy, bien qu’il existe également l’acteur John Wayne.
• Dans le chapitre 3, John se trompe en disant à son psychologue, le Dr Neblin, que le tueur David Berkowitz (connu sous le surnom Son of Sam/Le Fils de Sam) a commis une série de meurtres par balles parce que son chien, possédé, le lui aurait ordonné de le faire. Sauf qu’il s’agit du chien du voisin de David Berkowitz. On n’embête pas une pointilleuse.
• Les tueurs David Berkowitz (aka Son of Sam), John Wayne Gacy, Dennis Rader (aka BTK pour Bind, Torture, Kill), Jeffrey Dahmer sont les tueurs cités dans ce premier tome. Ils ont tous existé. Mais il y a également des thèses, notamment la triade Macdonald (pyromanie/cruauté envers les animaux/énurésie) qui existe bel et bien.

lundi 10 décembre 2012

Jour 3 du 30 days Book Challenge,

Conseillé par Bea, Sans Âme se trouvait dans les rayons bit-litt, rayons que je ne fréquente jamais donc je ne risquais pas d'aller chercher de moi-même. Pourtant, l'aspect steampunk et un peu burlesque m'ont fait oublié ma répugnance pour tout ce qui est pure bit-litt et ce début de saga s'est révélé très prometteur. Je n'ai pas encore acheté la suite, mais c'est une série que je compte suivre.

dimanche 9 décembre 2012

Jour 2 du 30 days Book Challenge,

Lu durant le lycée, le résumé d'Un roi sans divertissement me bottait pourtant pas mal... Finalement, je me suis ennuyée durant toute ma lecture, d'autant plus que le style Jean Giono ne me plaît pas du tout. L'engouement du prof n'aidait pas beaucoup et désormais, Giono est un auteur que j'évite à tout prix.

samedi 8 décembre 2012

Jour 1 du 30 days Book Challenge,


C'est bien trop difficile de choisir un seul livre. Je suis partie du principe des livres que je sauverai les premiers d'un incendie et mes petits sauvés seront le tome 1 du Trône de Fer [chronique ici], Le Corps Exquis [chronique ici], Jane Eyre [chronique ici] et les aventures de Sherlock Holmes [chronique ici].
Une petite bande loin d'être raplapla et variée.

Le 30 days Book Challenge, à vos marques...

Découvert grâce à Lynn, le 30 days Book Challenge est tout simplement un challenge où le but est de répondre à une question par jour (bien évidemment, à propos de bouquins) qui dure 30 jours. Intéressée, je me lance donc aussi en respectant le rythme : mes réponses sont donc déjà prêtes pour la plupart et seront postées par le blog tous les jours.
Mon challenge commence donc le samedi 8 Décembre et se terminera le dimanche 6 Janvier (même si l’apocalypse de zombies se déclare).

Le questionnaire (avec les liens vers chaque réponse apparue) :
~ Jour 01 ~
~ Jour 02 ~
~ Jour 03 ~
~ Jour 04 ~
~ Jour 05 ~
~ Jour 06 ~
~ Jour 07 ~
~ Jour 08 ~
~ Jour 09 ~
~ Jour 10 ~
~ Jour 11 ~
~ Jour 12 ~
~ Jour 13 ~
~ Jour 14 ~
~ Jour 15 ~
~ Jour 16 ~
~ Jour 17 ~
~ Jour 18 ~
~ Jour 19 ~
~ Jour 20 ~
~ Jour 21 ~
~ Jour 22 ~
~ Jour 23 ~
~ Jour 24 ~
~ Jour 25 ~
~ Jour 26 ~
~ Jour 27 ~
~ Jour 28 ~
~ Jour 29 ~
~ Jour 30 ~

jeudi 6 décembre 2012

Les Aventures de Sherlock Holmes [Tome 1], d'Arthur Conan Doyle,

Il vit à Londres, au 221B Baker Street, à la fin du dix-neuvième siècle. Il a des idées un peu bizarres… Il se passionne pour certaines branches de la science. Il est assez calé en anatomie, est un chimiste de premier ordre qui, malgré des études très décousues et excentriques, a amassé un tas de connaissances peu ordinaires. Il n’est pas aisé de le faire parler, bien qu’il puisse être assez expansif quand l’envie lui en prend. Il joue du violon.
Il a un métier : dénouer des énigmes étranges auxquelles il est le seul à pouvoir apporter une solution.
Il a un défaut : il affectionne les drogues.
Il a un ami : le docteur Watson, témoin et narrateur de ses aventures.
Son créateur, Arthur Conan Doyle, a inventé le récit policier moderne.
Il s’appelle Sherlock Holmes.
Quatrième de couverture par Omnibus.
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J’ai abordé de nombreuses fois Sherlock Holmes sur mon blog (à travers des pastiches notamment), mais il était temps que j’attaque ma chronique sur le Canon, le seul et unique Sherlock Holmes, le premier modèle qui a inspiré et inspire encore écrivains, scénaristes, comédiens… Enfin, en voyant la taille de la chronique, je pense que vous comprendrez pourquoi je repoussais toujours la rédaction de cet article, malgré ma passion pour le détective.

Arthur Conan Doyle, père spirituel de Sherlock Holmes
C’est une chose déjà à savoir : tout dans cet article sera purement subjectif, car je nourris une admiration incessante pour Sherlock Holmes depuis près de cinq, voire six ans. Et ce n’est toujours pas retombé. Comment cela pourrait-il s’atténuer alors que Sherlock Holmes, né sur papier en 1887, ne cesse d’être d’actualité à travers des romans pastiches, des jeux, des séries, des films, des bandes-dessinées, etc. ? Je fais parti de ces drôles de personnes qu’on appelle des Holmésiens : je me pavane dans une robe de chambre à carreaux, en citant les remarques les plus populaires de Sherlock Holmes et en regardant/lisant tout ce qui porte le nom de Sherlock Holmes et… je n’ai aucune honte. Non, mesdames et messieurs, absolument aucune honte.

J’arrête de vous faire patienter, mais avant, un petit mot final sur l’édition Omnibus, parce qu’elle reçoit pas mal de mauvaises critiques. Personnellement, la traduction ne m’a pas dérangé plus que ça, pour moi, il y a la version originale, la version française et les dessins d’époque de Sidney Paget : que demander de plus ?

Ensuite, mes premières impressions… Je suis une férue du roman policier : bien avant de m’intéresser à Sherlock Holmes, j’aimais déjà les thriller, enquêtes et mystères. Et niveau casse-tête, les Aventures de Sherlock Holmes tapent dans le haut niveau (même si Watson tait beaucoup d’indices dans son récit, ce qui entrave à notre réflexion par moments. Holmes le lui reproche souvent d’ailleurs) : intrigues diverses qui ne se porte pas seulement sur le meurtre, mais aussi le vol, les disparitions, les affaires politiques, intrigues amoureuses… Les Aventures de Sherlock Holmes offrent un large choix d’enquêtes et sur les cinquante-six nouvelles, si certaines ont des points communs, vous ne risquez pas beaucoup de les confondre. Sir Arthur Conan Doyle ne recycle pas et rend donc ses récits variés.
Pas de monotonie donc, un excellent point.
En revanche, ce que je reprocherai au père spirituel de Sherlock Holmes, c’est sa plume. Homme avant tout médecin, Sir Arthur Conan Doyle a un style très chirurgical je dois dire. De plus, la plupart (pas toutes, à quelques exceptions près) des nouvelles sont narrées par John Watson, qui, fourbe comme il est, dissimule souvent des détails et ne se concentre que sur les enquêtes. J’ai regretté qu’il n’y ait pas plus d’événements de la vie quotidienne des deux locataires du 221B Baker Street (même si maintenant que j’y pense, Sherlock Holmes lui en aurait voulu d’en trop dévoiler). Peut-être parce que j’ai énormément regardé l’ancienne série de Granada avec le talentueux Jeremy Brett et les inoubliables David Burke et Edward Hardwicke ?

Une édition anglaise que je ne possède pas
malheureusement...

Concernant les autres personnages. Je ne préfère même pas parler de Sherlock Holmes, je pense que vous avez compris que je pourrais écrire des thèses entières sur ce personnage. Mais que j’aborde un peu le sujet qui concerne Watson : narrateur, on sait finalement peu de choses sur lui et sa psychologie, hormis l’effet qu’il produit sur Sherlock Holmes et inversement. J’assimile toujours Sir Doyle à ce personnage : médecins, impliqués dans des affaires judiciaires, sérieux… Watson laisse plus l’imagination le travailler (et si seulement Sir Doyle s’était décidé si Watson était blessé à l’épaule ou à la jambe !). À propos des autres personnages, je donnerai de vraies impressions à chaque nouvelle où ils apparaissent, mais globalement, je n’en ai détesté aucun (j’ai bien dit, globalement). Malgré l’époque, aucun ne tombe dans le cliché le plus absolu : la femme de bonne famille n’est pas forcément peste ou idiote. L’homme de la rue n’est pas forcément violent ou abruti. Le criminel n’est pas forcément psychopathe ou illettré… Bref, on imagine très bien les personnages comme de réelles personnes, ce qui rend le tout particulièrement intéressant.





Impressions détaillées :
[Je note les romans et aventures une par une avec mes impressions, à savoir que la note finale n’est pas une moyenne de toutes les notes ci-dessous, c’est une impression générale !]

             • Une Étude en Rouge (titre original, A Study in Scarlet, publié en Novembre 1887) 5/5
Le célèbre duo par Sidney Paget
Premier roman, le plus inoubliable puisqu’il s’agit de la première rencontre entre Watson et Holmes (et donc, notre première rencontre avec eux). On aperçoit les premiers aspects des personnages, la surface de leur personnalité, mais aussi deux personnages qui accompagneront certaines enquêtes futures : les inspecteurs Lestrade et Gregson. Que j’aime assez personnellement : ils ont certes leur côté méprisant qui font ressortir cet aspect de génie incompris de Holmes, mais dans d’autres nouvelles (en particulier Lestrade), ils savent se montrer particulièrement touchants et efficaces.
Quant à l’enquête, j’ai été captivée par le déroulement et le dénouement : retournements de situations, tactiques, révélations… Tout a su me convaincre et aucun élément ne m’a lassé (sauf peut-être le long flash-back où j’avoue que je me sentais un peu perdue au début, mais au final, c’était un moment que j’ai aussi apprécié).

             Quelques anecdotes sur ce roman,
• Une Étude en Rouge est l’un des romans qui n’est que rarement adapté à l’écran. Ni la série Granada, ni les films de Guy Ritchie, ni les films amateurs n’ont abordé cette nouvelle pourtant importante. Seule la série Sherlock de Moffat et Gatiss s’en inspire, mais pour des raisons scénaristiques et historiques, le roman n’est pas repris à la lettre et rend plutôt un digne hommage au roman.
• À l’origine, Sir Arthur Conan Doyle n’avait jamais prévu de faire une si longue série de romans et de nouvelle sur ces deux personnages. En première partie parce que, contrairement à ce que l’on croit, Une Étude en Rouge a mis près d’un an à trouver une éditeur favorable. Et même à la publication, le succès en Angleterre était assez mitigé.

             • Le Signe des Quatre (titre original, The Sign of Four, publié en Février 1890) 3/5
Le signe des Quatre a cet avantage par rapport aux autres récits : il nous en dévoile plus sur le Dr. Watson et nous relate plus de faits du quotidien de nos héros. J’ai trouvé malheureusement qu’il manquait un petit quelque chose. Comme s’il s’agissait là d’un chaînon pour relier deux importantes nouvelles. Peut-être est-ce à cause du fait que Conan Doyle se lassait déjà de ses personnages et qu’il s’était embrouillé dans son récit ?
Pas celui que je relirai, mais sympathique quand même.
             Quelques anecdotes sur ce roman,
• Dans l'esprit de Arthur Conan Doyle, le docteur Watson et Sherlock Holmes étaient trop différents pour être amis et Une Étude en Rouge était l'unique aventure qu'ils pouvaient partager. Ce qui a permis la rédaction du roman Le Signe des Quatre, c'est le dîner organisé par le manager Joseph M. Stoddart le 30 Août 1889, qui travaillait pour le magazine américain Lippincott's Monthly Magazine (apparu en 1868 et disparu depuis 1916). Ce jour-là, il a fait part de son désir de faire un thème exclusivement sur la littérature anglaise, invitant donc Arthur Conan Doyle à participer. D'autres figures de la littérature ont également pris part au projet, comme Oscar Wilde qui a écrit Le Portrait de Dorian Gray pour le Lippincott's Monthly Magazine.
Alors ? Merci qui ?
• On peut noter la première incohérence : dans Une Étude en Rouge, Watson explique que sa blessure de guerre se trouve au niveau de l’épaule, tandis que dans Le Signe des Quatre, c’est à la jambe qu’il souffre. Il s’agit là d’une erreur d’attention de la part d’Arthur Conan Doyle qui recyclait ses personnages pour l’occasion.

Les Aventures de Sherlock Holmes,
             • Un Scandale en Bohême (titre original, A Scandal in Bohemia, publié en Juillet 1891) 5/5
Inoubliable et certainement une de mes nouvelles préférées, Un Scandale en Bohême est la nouvelle que tous les curieux holmésiens doivent lire : une intrigue intelligente avec un aspect touchant, je n’ai pas résisté non plus au personnage d’Irene Adler (que j’assimile à la Gibson Girl maintenant). Représentée comme une femme fatale et aguicheuse dans des adaptations contemporaines, j’avoue que j’ai été plus sensible à la version canonique : cette femme forte, intelligente mais également sensible… LA femme par excellence donc.
Un Scandale en Bohême réunit donc tout ce que j’attends d’une aventure de Sherlock Holmes : des énigmes, des tours de passe-passe, une ambiance très victorienne et… Des relations humaines, réelles.
             Quelques anecdotes sur cette nouvelle,
• Dans sa liste des 12 meilleures nouvelles de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle place Un Scandale en Bohême en cinquième place.
Irene Adler telle que je l'imagine.

             • La Ligue des Rouquins (titre original, The Red-Headed League, publié en Août 1891) 5/5
Énorme coup de cœur pour celui-ci, avec son côté un peu burlesque, enjoué. On aborde l’escroquerie donc techniques astucieuses et malice doivent être au rendez-vous. La Ligue des rouquins fait partie des nouvelles où Sherlock Holmes arrive vraiment à nous surprendre. [spoiler]Je parle bien sûr du coup avec la canne.[/spoiler]
Une réussite donc.
             Quelques anecdotes sur cette nouvelle,
• Dans la série Granada avec Jeremy Brett et David Burke, l’épisode qui reprend l’aventure de La Ligue des Rouquins cite déjà le Professeur Moriarty.
• Dans sa liste des 12 meilleures nouvelles de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle place La Ligue des Rouquins en seconde place.

             • Une Affaire d’Identité (titre original, A Case of Identity, publié en Septembre 1891) 4/5
Une enquête assez simple lorsqu’on découvre la solution, Une Affaire d’Identité offre un aspect presque sentimental des personnages. Entre les mystères, les énigmes, c’est appréciable d’avoir une enquête un peu « légère » qui permet d’explorer les facettes de Sherlock Holmes, mais également de Watson.
Une Affaire d’Identité est une nouvelle que j’aime citer en tout cas à chaque fois que quelqu’un me dit que Holmes n’était qu’un misogyne prétentieux… Prétentieux, d’accord, misogyne, pas vraiment.

             • Le Mystère de la Vallée de Boscombe (titre original, The Boscombe Valley Mystery, publié en Octobre 1891) 4/5
Loin d’être une énigme qui m’a véritablement marquée, Le Mystère de la Vallée de Boscombe reste tout de même une des nouvelles les plus classiques où on retrouve tous les éléments propres à une aventure holmésienne. Rien que le fait que Sherlock Holmes soit le ventre à plat dans l’herbe à analyser des indices à nos yeux invisibles…
Enfin, une bonne enquête à lire.

             • Les Cinq Pépins d’Orange (titre original, The Five Orange Pips, publié en Novembre 1891) 5/5
Une des enquêtes les plus terrifiantes et les plus touchantes, Les Cinq Pépins d’Orange est un véritable retournement de situation qui fait d’elle une nouvelle populaire.
             Quelques anecdotes sur cette nouvelle,
• Dans sa liste des 12 meilleures nouvelles de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle place Les Cinq Pépins d’Orange en septième place.
Ne jamais parler à Holmes durant une expérience. Jamais.
             • L’Homme à la Lèvre Tordue (titre original, The Man with the Twisted Lip, publié en Décembre 1891) 5/5
Encore une fois, un coup de cœur dans les Aventures de Sherlock Holmes avec cette enquête bien maîtrisée et réfléchie. Comme pour La Ligue des Rouquins, L’Homme à la Lèvre Tordue est une nouvelle qui m’a totalement surprise et qui a fait décrocher plus d’une mâchoire, j’en suis certaine.
Un classique là aussi que chaque curieux devrait lire.

             • L’Escarboucle Bleue (titre original, The Adventure of the Blue Carbuncle, publié en Janvier 1892) 5/5
L’Escarboucle Bleue est une aventure que j’ai relue plusieurs fois (situation pourtant rare chez moi), j’ai revu plusieurs fois aussi l’épisode de la série Granada (fait moins rare par contre, ça m’arrive même souvent)… Pourquoi cet entrain ? Je crois que c’est en partie à cause de la situation incongrue sur laquelle s’ouvre l’enquête. Cette histoire d’oie, de trésor perdu… Plus que jamais on assiste à la passion du bizarre de nos deux célibataires préférés (plus trop célibataire le Watson à ce moment-là, mais peu importe) et le récit nous entraîne en une véritable enquête intelligente et franchement sympathique.
Une nouvelle que je conseille donc vivement pour ceux qui veulent découvrir Sherlock Holmes.

             • La Bande Tachetée (titre original, The Adventure of the Speckled Band, publié en Février 1892) 5/5
Comme pour L’Escarboucle Bleue, La Bande Tachetée fait partie des nouvelles que j’ai relu avec grand plaisir, car il s’agit là d’une enquête angoissante, intéressante et… Incroyablement surprenante lorsqu’on nous sert la conclusion. Arthur Conan Doyle nous réserve également une part de sensibilité : j’ai personnellement été très touchée par la cliente Helen Stoner.
Une des nouvelles les plus populaires qui mérite son succès.
             Quelques anecdotes sur cette nouvelle,
• Dans sa liste des 12 meilleures nouvelles de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle place La Bande Tachetée en première place.
• Yana Toboso, l’auteur du manga Black Bulter, réserve un arc entier de son manga (sur les tomes 9 et 10) pour l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle, allant jusqu’à mettre en place un sosie parfait de Sherlock Holmes. Malheureusement, Yana Toboso nous réserve la même conclusion à la fin de son arc que celle de la nouvelle La Bande Tachetée, donc aucune surprise.

      • Le Pouce de L’Ingénieur (titre original, The Adventure of the Engineer's Thumb, publié en Mars 1892) 4/5
Sûrement l’une des aventures les plus terrifiantes. Pas seulement avec son introduction un peu gore mais pour le personnage du colonel Lysander Stark [spoiler]et cette fameuse pièce qui rapetisse pour écraser les victimes entre deux murs[/spoiler]. La touche d’originalité de cette aventure, c’est que Holmes n’a pas l’occasion de montrer ses pouvoirs de déduction, uniquement pour conclure l’affaire (la fameuse discussion sur les directions à prendre à la fin m’avait bien plu !), malgré ça, l’intrigue reste particulièrement intéressante et explore un thème plus populaire à notre époque qu’à celle de Doyle : le côté vicieux des criminels. Je ne pouvais pas m’empêcher de comparer le colonel Stark au tueur en série H. H. Holmes d’ailleurs. Ce qui est plutôt ironique pour le nom.
Une nouvelle donc originale avec un côté flippant particulièrement efficace donc.

     • L’Aristocrate Célibataire (titre original, The Adventure of the Noble Bachelor, publié en Avril 1892) 3/5
Une nouvelle qui m’aura emballé moyennement pour son « mystère » un peu quelconque je trouve, un « Les Hommes Dansants » en moins palpitant pour tout dire. Ce qui sauve un peu je dirai, ce sont les personnages et les relations qu’ils ont avec Holmes et Watson : la conclusion m’avait fait pas mal de peine pour Lord Saint-Simon au point que, en refermant le livre, j’avais pardonné sa réaction bornée.
Une enquête sympathique mais pas la meilleure à mes yeux.

        • Le Diadème de Béryls (titre original, The Adventure of the Beryl Coronet, publié en Mai 1892) 4/5
Arthur Conan Doyle nous livre ici une enquête fascinante dans sa complexité avec tout ce qu’un fan peut attendre : déguisement, déduction, mystère, mensonge, conclusion renversante… Il ne s’agit peut-être pas de la plus mémorable des aventures de Sherlock Holmes, mais c’est un classique qui reste incontournable pour tout ce qu’on y trouve. En somme, une superbe nouvelle.

 Aujourd'hui encore, les aventures du détective inspirent beaucoup d'artistes

          • Les Hêtres-Dorés (titre original, The Adventure of the Copper Beeches, publié en Juin 1892) 5/5
Une autre de mes nouvelles préférées car, pour une quelconque raison, la cliente m’a beaucoup touché et en plus de son histoire inquiétante, terrifiante. Toute l’ambiance a pas mal joué dans Les Hêtres-Dorés et la conclusion met au grand jour une histoire réfléchie et intéressante. Je ne saurais donc expliquer ce coup de cœur autrement que grâce à l’ambiance et de la qualité du récit de l’adorable Violet Hunter.
             Quelques anecdotes sur cette nouvelle,
• Souvent traduit à la lettre, les français ne se sont pourtant toujours pas décider pour le titre de cette aventure en français qui est soit Les Hêtres-Dorés, soit les Hêtres Rouges, parfois même les Hêtres Pourpres.
• On ne le dira jamais assez, Arthur Conan Doyle n’avait jamais eu l’intention d’écrire autant avec Sherlock Holmes. Si il faut remercier Joseph M. Stoddart du magazine Lippincott's Monthly Magazine, il faut également remercier « la grand-mère de Holmes » : Mary Foley Doyle, la mère de Conan Doyle, qui proposa à son fils des idées d’enquêtes. Parmi celles-ci figure l’aventure des Hêtres-Dorés.

Les Mémoires de Sherlock Holmes [1],
             • Flamme d’Argent (titre original, Silver Blaze, publié en Décembre 1892) 2/5
Je n’ai pas cessé de recouvrir d’éloges les aventures de Sherlock Holmes et pourtant, Flamme d’Argent est bien celle où j’ai eu énormément de difficulté à lire. Je ne saurai dire pourquoi, mais elle m’avait terriblement lassé et j’étais même tenté de ne pas la finir. J’ai pris mon mal en patience et il m’a fallu tout de même une dizaine de jours pour finir cette nouvelle… Tragique, pas vrai ?
Maintenant, pourquoi tant de haine contre ce pauvre cheval disparu ? J’avoue que moi-même, je ne le sais pas. Je retenterai de la lire un de ces quatre, peut-être que mon avis changera.

             • Le Visage Jaune (titre original, The Adventure of the Yellow Face, publié en Février 1893) 4/5
Un titre assez intriguant (pour l’image que je me faisais de ce visage jaune en tout cas avant de lire la nouvelle) pour une enquête complexe ([spoiler]tellement complexe qu’elle a pris Holmes de court d’ailleurs[/spoiler]) avec une conclusion particulièrement touchante. [spoiler]Plus de peur que de mal donc dans cette enquête, heureusement que « l’échec » de Holmes n’affecte pas la fin qui de la nouvelle qui se termine plutôt bien.[/spoiler].
Une enquête donc sympathique dont j’en garde un bon souvenir.

             • L’Employé de L’argent de Change (titre original, The Adventure of the Stockbroker's Clerk, publié en Mars 1893) 4/5
Encore une fois, j’étais absolument bluffée par l’énigme qu’a dressé Arthur Conan Doyle. J’ai peur de trop en dévoiler si je me lance dans certains détails, je me contenterai de dire que la qualité de l’enquête est digne de Doyle et que cette nouvelle se conclut d’une façon que j’ai aimé… Ceux qui l’ont lu doivent me prendre pour une sadique perverse désormais.
Quoiqu’il en soit, c’est une nouvelle conseillée à tous ceux qui veulent faire marcher leurs méninges.

             • Le « Gloria-Scott » (titre original, The Adventure of the Gloria Scott, publié en Avril 1893) 4/5
Je ne pense pas être la seule lectrice à avoir adoré la particularité de cette aventure : elle se déroule bien avant la rencontre du duo mythique, plus précisément, durant la jeunesse de Sherlock Holmes. Arthur Conan Doyle éparpille quelques informations concernant la vie du détective [spoiler]et surprise ! Watson n’est pas exactement son premier ami… Ou bonne connaissance, on va dire[/spoiler]. Quant à l’enquête, l’auteur nous surprend une fois de plus avec beaucoup de maîtrise et de tact, au point qu’en fermant le livre, on a déjà hâte d’attaquer le tome 2.

Différentes adaptations de l’œuvre d'Arthur Conan Doyle.

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Je voudrais juste repréciser que l’édition Omnibus est une version bilingue avec en plus les illustrations par Sidney Paget qui n’est autre que le premier à avoir immortaliser le visage de Sherlock Holmes sur papier. L’édition est complétée également par des repères biographiques à la fin, ce qui est toujours utile pour ceux qui font leurs premiers pas dans le monde holmésien.

Je tiens à remercier ceux qui ont eu le courage de lire entièrement cette chronique. Moi-même j’ai la flemme de relire tous ces petits comptes rendus et je vous invite à lire ceux qui vous intéressent surtout. La chronique du tome 2 arrivera… Quand j’aurai le courage de la rédiger. Comme dirait un fidèle compagnon : Pavé César.
Diantre, il s’agit définitivement de l'article le plus long du blog... Mais quand on aime, on ne compte pas.


Et ce n'est pas fini. Car cet article est une participation au challenge holmésien organisé par Filipa et, en mode je-n'ai-peur-de-rien, je me suis inscrite pour le niveau Sherlock Holmes (cool, j'en suis à un tiers de mon challenge en fait) mais également, le challenge victorien organisé par Arieste, où je suis inscrite au niveau Charles Dickens.