samedi 30 juin 2012

Bilan Mensuel : Juin 2012 [02],


Et ce fût un bien petit mois, du moins, en chroniques. Les vacances, la liberté des examens, évidemment, j’ai profité du début de mes vacances à imiter une larve ou un parasite avec une vie très passionnante. Mais je n’ai pas totalement fait mon ermite, puisque mon âge a augmenté en même que ma PAL.
Donc, j’ai cédé pour la saga de Le Trône de Fer (en plus d’essuyer la frustration de ne pas avoir la première couverture en continuité avec les suivantes, mais bref).


J’ai également acheté ce qui me faisait envie depuis un p’tit moment.

 

Pour les lectures faîtes ce mois-ci, assez léger aussi, quoique le Trône de Fer est un adversaire de poids pour les autres livres…

Le Trône de Fer a déjà eu droit à sa chronique ici, quant à 12 Serial-Killers, il faut encore que je rédige la chronique, mais elle sera faîte dans le mois.
Et je vois le bout de Sans Âme, donc je rédigerai la chronique le plus rapidement possible dès que je l'aurai terminé. Je ne dirai pas ce que je lirai juste après, j'en ai pas la moindre idée...

À bientôt pour Juillet~

mardi 26 juin 2012

Le Trône de Fer [Intégrale 1], de George R. R. Martin,

Le Royaume des Sept Couronnes (Westeros) est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres de lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis et seuls les plus forts ou les plus retors, s’en sortiront indemnes…
Quatrième de couverture par J’ai Lu
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Mensonges ! Personne ne se sort indemne là-dedans, pas même le lecteur. Le Trône de Fer fait du bruit et fait sensation grâce au succès de la série (vous pouvez cracher sur la série, mais j’avais jamais entendu parler de George R. R. Martin et sans la chaîne HBO, je serai passé à côté d’une perle).

Par où commencer alors que la plupart des gens ont déjà entendu des échos ? Déjà, j’aime résumer le bouquin très simplement : Le Trône de Fer, c’est un peu les Borgia dans le Seigneur des Anneaux avec moins de fantasy (pour l’instant en tout cas) mais autant de conflits. Vous êtes prévenus : pas d’elfe délicat à Westeros, pas de bonne fée protégeant les rois (le méritent-ils ?), des dragons, il y en a eu, des sorcières, il y en aura. George R. R. Martin nous dresse un monde imaginaire digne de la fantasy mais avec une bonne dose de la noirceur du Moyen-Âge (et on y va avec les rires gras, les rois obèses qui ne rentrent plus dans leur armure, les chevaliers qui préfèrent les putes aux vierges, etc.), et pourtant, tout ça en délicatesse.
Vous comprenez déjà pourquoi le bouquin connaît un tel succès, donc…
Et j’aborde donc le premier point négatif qui fait parler aussi de la version française : la traduction de Jean Sola. D’habitude, on oublie le nom du traducteur, il a fait du bon boulot mais voilà quoi, ils manquent tous de reconnaissance, faut l’avouer… Mais Jean Sola, personne ne l’oubliera. Certes, Le Trône de Fer est un bon pavé (dans les 800 pages tout de même) et la traduction n’a pas été des plus faciles je pense. Jean Sola tente une traduction dans un style un peu médiéval mais avec un certain manque d’adresse. Bien que les efforts soient là, on ne pourra pas le nier.
Ce que je reproche, en revanche, ce sont des fautes dignes d’une fic trouvée sur fanfiction.net ou une dissertation, et ceux qui se sont intéressés aux autres avis concernant la version français en ont sûrement entendu parler… J’en ai donc ressorti quelques exemples, comme ça, pour ceux qui veulent tenter la version française, vous savez à quoi vous attendre désormais.
Des fautes de frappe monstrueuses, comme :
"Qe vous soyez princesse". (Page 691)
Tout de même ! Une petite relecture pour un bouquin poche qui fait presque 15 euros, ça serait pas du luxe…
Et dernière petite tuerie, même si je reconnais que certains noms sont complexes (vous trouverez des gens qui se nomment Daenerys ou Tyrion) mais enfin…
"Ron et Bran sont à Winterfell". (Page 344)
Sauf que le prétendu Ron s’appelle en fait Robb… C’était pas un nom des plus compliqués pourtant…

Je tiens à préciser que vous en trouverez un bon nombre. Alors oui, ça fait grincer des dents, oui, les avis très négatifs dessus ont failli me faire passer à côté de la saga mais honnêtement, entre les crises de fou rire ou les crises de larmes douloureuses qui vous attendent, je pense que vous pouvez vous lancer malgré tout pour la version française.
Pensez juste à laisser des remerciements à Jean Sola et la maison d’édition.

Passons donc à l’œuvre en elle-même maintenant, car si le problème de la traduction ne vous fait pas peur, alors vous êtes sur la bonne voie pour vous mettre aussi au Trône de Fer.

Un peu à la manière d’Harry Potter, des maisons (qu’on pourrait appeler familles également… Ou gigantesques familles avec un petit peuple sous leurs ordres) peuplent Westeros et y en a forcément qui vous rebuteront et d’autres qui attireront votre admiration (et pas de choixpeau magique, tout se décide par la lignée, le sang ou les valeurs morales). Les premières maisons à connaître sont les Stark, dont l’emblème est le sombre-loup (et non « loup-garou », merci Jean Sola pour ce quiproquo) qui est une espèce canine plus grosse et plus imposante que le loup. Les Lannister dont l’emblème est le lion. Les Baratheon avec le cerf. Et enfin, les Targaryen qui ont pour emblème le dragon. Et je passe les autres.
Vous vous sentez perdus ? C'est compréhensif mais à force de schémas, j'ai fini par m'en sortir. Pour vous faciliter les mémorisations, j'ai repris cette carte officielle et j'y ai placé les personnages abordées dans ce premier tome. En plus des arbres de famille, vous retrouverez les points de départ de la plupart des personnages, histoire de se faire une idée géographique en fait et vous repérer dans les lieux évoquées.
Il s'agit du début du tome 1, il n'y a pas de risque de spoil. Si cette carte sert à certains lecteurs, je m'arrangerai pour la refaire à chaque tome, comme une sorte de résumé visuel.
 
(avec la taille de la carte, ouvrir ce plan dans un nouvel onglet et l'enregistrer est conseillé)
En somme, niveau personnages, vous aurez l’embarras du choix. Mais ne les haïssez pas trop facilement ou vous aurez du mal à lire la saga. Je m’explique : les chapitres se divisent par point de vue (nous avons des chapitres racontés (à la troisième personne toutefois) du côté de Ned Stark, d’autres par Catelyn Tully, etc.). J’espère simplement pour vous que vous porterez un peu Tyrion Lannister, Jon Snow, Arya Stark et Daenerys Targaryen dans votre cœur, car dans les 5 bouquins réunis, ce sont eux qui ont le plus de chapitres.

C’est donc, je dirai, un des points négatifs du roman. Si, mettons, vous détestez Tyrion mais que vous adorez Catelyn et que leur deux chapitre respectif se suivent, vous risquez de voir le chapitre de Tyrion comme une vraie besogne. Ayez le cœur sur la main et profitez du spectacle donc. Surtout que, la plupart des personnages valent le coup d’œil. Même les plus salauds (je ne citerai pas Littlefinger, je l’aime beaucoup trop pour ça, hein) sauront vous divertir, grâce à une évolution sans relâche, des révélations sympathiques rendant ces acteurs très réalistes. Je pense par exemple à Jon Snow, à 15 ans, tête-à-claques par moments comme Harry Potter durant sa 6ème année à Poudlard (rassurez-vous, Jon Snow est moins chiant qu’Harry Potter qui a ses règles) et qui montrera des réactions réalistes, une évolution fascinante digne du héros de Fable et une histoire attachante.
Je citerai aussi la petite Sansa Stark, elle aussi vous voudrez la prendre pour cible dans un jeu de fléchettes mais qui, très vite, deviendra un personnage prometteur. Et je cite rapidement Arya Stark, que je prendrais volontiers pour fille adoptive, Daenerys Targaryen que je prendrais volontiers sous mon aile, Sandor Clegane que je fuirais sans problème et admirerais de loin, Cersei Baratheon/Lannister (non, je ne dirai pas ce que je ferais là), Bran Stark, Tyrion Lannister, Robb Stark…
Alors oui, tant de personnages, tant de lieux, tant de familles. Est-ce bien utile ? OUI. Car que vous aimiez ou non, il faut reconnaître que George R. R. Martin a conçu un monde aussi travaillé et peaufiné que celui de J. R. R. Tolkien ou de J. K. Rowling.
En toute franchise, la découverte du Trône de Fer me rappelle la découverte du monde d’Harry Potter à 10 ans. Plus mature et pourtant, avec autant de leçons de vie (ne croyez pas n’importe qui serait la leçon à retenir de cette saga je pense…), cette saga pourrait bien vous apporter vous aussi quelque chose. Entre autre, à prévoir à l'horizon des larmes (je n'arrivais plus à lire certains passages tant mes yeux se brouillaient), des sourires (bah oui, tout de même, Martin reste encore clément avec notre petit cœur, ce n'est que le début) et plein d'autres émotions à partager avec les personnages.

De plus, malgré la traduction, il faut avouer que le style employé met l’ambiance et qu’il y a du travail de style. Même si, remercions encore Jean Sola qui est devenu ma bête noire, le style de George R. R. Martin n’aurait apparemment rien à voir avec le résultat français. Malheureusement, ce sont des rumeurs que je ne peux pas confirmer (pour l’instant ?).
Ensuite, je pousserai juste un petit coup de gueule sur les couvertures… Depuis le succès de la série, J’ai Lu réédite tous ses volumes en plaquant les photos promotionnelles de chaque saison. Impossible de trouver la magnifique couverture bleutée signée par Marc Simonetti (son DA ici, apparemment, il y a déjà la couverture du tome 5) à moins d’avoir recourt dans les boutiques d’occasion. Sinon, il faudra prendre la version avec Sean Bean (qui incarne Ned Stark). J’ai pas eu de chance pour le coup donc je pleure en regardant l’illustration du Mur (ci-contre). Bon, j’ai quand même réussi à avoir le tome 2 avec sa belle couverture, mais magnez-vous, ils commencent déjà à ne vendre que ceux avec la promo de la saison 2 (celle dans les tons rouges avec la main qui tient la couronne).

En conclusion, une saga qui est composée de jolis pavés qui, bien que souffrant de certaines longueurs, sont de vraies perles. Même pour les peu férus de fantasy (moi-même je découvre le genre), le Trône de Fer vaut largement le coup d'œil puisque, dans le fond... C'est un roman où il y en a pour tous les goûts.

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Avouez, vous aussi ça vous turlupine le R. R. dans le nom de l'auteur (comme le J. K. dans J. K. Rowling, le H. P. de H. P. Lovecraft). Bah j'ai piqué l'info à Wikipédia pour les fainéants : le nom complet de l'auteur est George Raymond Richard Martin.
• Pour ceux qui s’intéressent à la série américaine par la HBO : la saison 1 reprend intégralement avec une fidélité rare le premier roman (intégrale je précise). Je conseille tout de même de lire le tome 1 avant de vous attaquer au tome 2 ou 3, car il contient énormément d’informations intéressantes et que ça vaut la lecture.
• Il existe plusieurs éditions en France, du même éditeur. Pour ceux qui s'étonnent de trouver près de 13 tomes en France alors qu'aux États-Unis, ils n'en sont qu'au cinquième, c'est normal. J'ai Lu recoupe les tomes complets en petits bouquins.
Le premier intégrale correspond donc au Trône de Fer et au Donjon Rouge.

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lundi 25 juin 2012

Le Mystère de Callander Square, d'Anne Perry,


"Les amoureux de la fiction historique et policière doivent absolument connaître cette nouvelle série qui se déroule dans l'Angleterre de la Reine Victoria. Une ambiance d'époque lourde de sensualité, une écriture et des dialogues de haute tenue, une description des classes sociales parfaitement convaincante et des personnages profondément humains; voilà qui rend la lecture des romans d'Anne Perry absolument inoubliable."
Quatrième de couverture par Library Journal
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Vous l’aurez compris, aucune édition ne propose un résumé décent pour la suite des aventures de Charlotte et Thomas Pitt. Donc je vais me débrouiller seule et tenter de vous résumer le tout :
Charlotte et Thomas Pitt, mariés depuis à peu près un an, vivent modestement et par leurs propres moyens. Tandis que des jardiniers font une macabre découverte à Callander Square : deux nouveau-nés enterrés près du quartier si respectable. Viennent-ils d’une bonne abusée par son employé ? Sont-ils les fruits d’une liaison honteuse ?
Si Thomas Pitt a l’intention de mener l’enquête seul, Emily compte bien embarquer sa sœur Charlotte et donner un coup de pouce à la police.
Je suis sûre que je pourrais bosser à la maison d’édition. Bref.
Certains râlent un peu, car les suites sont toujours mauvaises selon les dires. Cependant, ayant lu le premier tome il y a déjà un bout de temps, me replonger dans l’univers a été comme découvrir cette auteur pour la première fois. Encore une fois, on félicite Anne Perry pour la mise en place du décor, on sent le vent d’automne souffler dans les robes gonflées et on aperçoit même les feuilles rouges et ocre cacher le ciel gris, typique de Londres. Et aux alentours, le clou du spectacle : le quartier respectable de Callander Square. Vous aurez droit aux clichés les plus hilarants de la société bourge du XIXème siècle à travers ce tome, j’ai même gardé deux citations qui vous donneront une petite idée de quoi je parle :

À la page 36
«  - Ma chère Charlotte, je n’aurais pas survécu en société pendant deux années entières si je n’avais pas appris à parler de tout, sauf de ce que je pense réellement. »

Et à la page 334
«  - […] Ne comprenez-vous pas ? Ça signifie que quelqu’un l’a tué, là, dans le noir, on lui a donné un coup de couteau ou on l’a frappé sur la tête, que sais-je.
- C’est très déplaisant. Les gens sont très méchants, quelquefois. »

Enfin, hilarants... Qui font aussi froid dans le dos quand Anne Perry dénonce les conditions de travail du personnel à l'époque et surtout, des pauvres femmes de chambre. Un sujet qu'on oublie car tous les maîtres de maison ne sont pas tous beaux et jeunes et les femmes de chambre ont souvent les rêves brisés. Cela dit, même si j’ai passé un bon moment auprès de tous ces clichés mêlés à la réalité froide, il faut quand même dire qu’on suit à peu près cinq foyers, et que, lorsqu'Anne Perry abuse de caricatures pour les cinq, forcément, la blague s’essouffle un peu et pour résultat, on s’emmêle un peu les pinceaux tant les personnages se ressemblent tous.
Cela dit, je pense que Anne Perry a conservé toute son originalité à l’enquête plutôt qu’à ses acteurs, car le mérite de ce tome est bien ce fameux mystère de Callander Square qui sera couvert jusqu’aux dernières pages. Original, plein de rebondissements efficaces, surprenant… J’en connaît pourtant un p’tit rayon sur les enquêtes policières et Le Mystère de Callander Square nous offre une brise de nouveauté dans le genre (rien de révolutionnaire, criez pas victoire, mais tout de même… Ça nous change des vengeances habituelles). Même si, à vouloir repousser la conclusion, cette dernière est un peu bâclée à mon avis.
Mais là, dernier petit hic… L’enquête prend trop de place. Oui, vous m’avez entendu, moi qui ne suis pas une grande mordue de romance, je rouspète parce que la relation de Charlotte et Thomas est un peu trop vite expédiée. Pour une fois que je réclame de la romance. Mais rassurez-vous, nous avons quelques révélations très intéressantes et des moments touchants. Personnellement, voir Thomas se sentir mal à l’aise parmi ces grandes dames en imaginant combien Charlotte serait belle dans une robe couteuse, moi, ça m’a fait couiner.

Donc en conclusion, Anne Perry nous offre du vrai Anne Perry, avec ses dons de voyage temporel et ses romans aux airs de théâtre. Si ce n’est, certes, pas le roman de l’année, Le Mystère de Callander Square nous fait quand même passer un bon moment et pour ceux qui veulent découvrir la suite des aventures de Charlotte et Thomas Pitt, ce second tome risque de les convaincre.
Attention cependant à l’overdose pour ceux qui voudraient tous les lire d’affilé. Je m’en tiendrai à un Anne Perry tous les quatre mois ou mon avis risque d’être bien moins favorable.


Aller, et en bonus, permettez-moi de partager un délire personnel où j’ai imaginé dans ma tête le casting que pourrait donner une série avec des acteurs pour incarner respectivement nos très chers Thomas Pitt (avec Michael C. Hall), Charlotte Pitt (Amy Adams) et Emily Ashworth (Imogen Poots).

C’est ainsi que je les imagine quand je lis leurs aventures en tous cas.

Ce billet est ma troisième participation au challenge Victorien dans la section Charles Dickens, organisé par Arieste (mille mercis à elle d'ailleurs). Tout est expliqué sur cet article si vous voulez nous rejoindre !


             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Le portrait de la couverture est celui de la Reine Victoria, peint par Theodore Blake Wirgman. Il s'agit d'un détail du tableau intitulé Peace with Honour (voir plus haut dans l'article).
• Et pour ceux qui veulent les lire, chroniques des tomes précédents :
             • Tome 1, L'Étrangleur de Cater Street

mercredi 6 juin 2012

Bilan Mensuel : Mai 2012 [01],


Première mise à jour avec un peu de retard comme j'étais coupée du monde en ce début de mois de Juin, mais j'attaque après ce court silence avec :
Le Bilan de Mai 2012

Petit mois, car qui dit examens finals, dit aussi moins de temps pour lire et aller remplir sa bibliothèque. Ce mois-ci, j'ai donc pu achever avec courage Noir Corbeau de Joel Rose dont la chronique se trouve iciMiss Peregrine’s Home for Peculiar Children de Ransom Riggs qui a aussi déjà eu droit à sa chronique ici (avec une mise à jour dans les anecdotes) et enfin, Le Mystère de Callander Square d'Anne Perry qui aura aussi son bilan très prochainement.

C'est parfait, les couleurs s'accordent au blog en plus.


Et le temps et l'argent manquaient aux achats aussi, mais voilà les derniers invités de ma PAL :

Cela dit, fêtant mon anniversaire à la fin de la semaine et n'acceptant que les livres comme cadeaux (ou presque), ma PAL va monter très vite sachant que plusieurs livres m'ont récemment fait très envie. Je ne mentionnerai pas du tout Le Trône de Fer dont une proche amie (allez lui dire coucou) m'a fait découvrir la série et m'a ensuite parlé du livre. Je dois encore me décider concernant cette traduction qui me semble affreusement merdique, mais je pense vite craquer. Mais entre autres, il y a aussi Le Bal des Louves de Mireille Calmel, La Foire des Ténèbres de Ray Bradbury et je sais que je vais recevoir Journal d'un Ange de Pierre Corbucci.

Bref, un mois rempli qui précède un mois de Juin qui risque d'être assez complet. Mais pas d’inquiétude, je rentre en fait de la convention française de Supernatural "The Apocalypse" (la cause pour laquelle j'étais absente) et j'ai cédé au regard doux de ces trois marques-pages qui me serviront :
Crowley se trouve déjà dans 12 Serial-Killer, ça lui va si bien.
Si vous voulez avoir les mêmes (il existe d'autres personnages), rendez-vous sur le blog de l'artiste (qui est une nana très, très sympa soit dit en passant) !

Et rendez-vous aussi pour le mois de Juin !

mardi 5 juin 2012

Top Ten Tuesday [03],


Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini. 

Ce rendez-vous a initialement été créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur ce blog.
Le thème de cette semaine est :
Les 10 livres que vous ne lirez jamais...


     1. Vivants, de Isaac Marion,
Je me vante en disant que je suis une grande amoureuse des zombies… Mais ma définition d’amoureuse diffère beaucoup de celle d’Isaac Marion. Pour moi, le mythe du zombie est détruit juste par cette histoire d’amour qui est dénuée de logique ou de bon sens (Je veux dire… Nécrophile ?) et je refuse de lire ce livre ou de voir le film.
Je retournerai voir Shaun of the Dead ou Dead Set pour faire passer ma frustration d’ailleurs.

     2. Le Testament de Sherlock Holmes, de Bob Garcia,
Je pense que Bob Garcia est un auteur en qui j’ai perdu toute confiance. Je ne suis pourtant pas du genre à juger un auteur avec un seul bouquin, mais Duel en Enfer m’a tellement déçue que je pense éviter Le Testament de Sherlock Holmes. De plus, les critiques que j’ai lu ne m’ont pas convaincu.

     3. L’Appel du Sang, de Stephenie Meyer,
Je dois avouer que si je ne fais pas de chronique sur la série Twilight, c’est que je risque de me faire haïr (et vous aurez raison, car si j’en écris une, ça sera que pour faire une liste avec en grande partie des reproches). Donc Stephenie Meyer n’est pas une auteure que je risque de relire un de ces quatre. Et L’Appel du Sang, encore moins, car même ceux qui se disent de grands fans se sont mis d’accord sur le fait que ce bouquin était « purement commercial ».
De quoi refroidir même les amoureux de l’auteure.

     4. Le Diable s'habille en Prada, de Lauren Weisberger,
Déjà, ce n’est pas trop le genre de roman que je pourrais lire. J’avais adoré le film que j’ai revu pour bien rigoler mais le supporter en bouquin, je ne m’en sens pas capable… De plus, la majorité de mon entourage m’a toujours dit « laisse tomber, le film est bien mieux. ».

     5. Le Seigneur des Anneaux, de J.R.R. Tolkien,
J’avoue que je m’étonne moi-même à placer ce livre/cette trilogie dans ma liste… Car j’ai adoré les films, l’ambiance, la plupart des personnages et je n’entends parler que du bien de cette saga et pourtant, je ne sais pas : peut-être parce que le fantasy n’est pas un genre que j’approche beaucoup et que je préfère me familiariser avec l’univers à travers d’autres bouquins.
Mais il ne faut jamais dire jamais, donc si un jour, dans quelques années, l’envie me prend, il est possible que je me laisse tenter !

     6. La Saga Sarah Dearly, de Michelle Rowen,
Je triche car je pioche dans des genres avec lesquels j’ai du mal. Mais lorsque j’ai lu le résumé du premier tome de la Saga de Sarah Dearly… J’avoue que j’hésitais ricaner ou à me facepalmer violement. Déjà que le visage de la nana sur la couverture me rebute pas mal, je pense que je n’accorderai aucune chance à ces bouquins.

     7. Shutter Island, de Dennis Lehane,
Ha ! Un thriller ! Un genre que j’aime et donc, pour une fois, je ne triche pas. Alors, pas que j’ai détesté le film ou quoi. Bien au contraire. Mais malheureusement, j’ai vu le film avant de lire le bouquin et ce fut fatal, car si je lis le roman, toutes les surprises seront gâchées et je considérerai la lecture comme une perte de temps… Mais un autre bouquin de l’auteur pourra me tenter à l’avenir, paraît qu’il est excellent.

     8. Le Journal d'un Vampire, de L.J. Smith,
Durant la tendance où la bit-litt a commencé à faire parler d’elle grâce à Twilight, j’ai voulu tenté autre chose que la fameuse saga de Meyer. Je le dis maintenant… j’ai digéré le premier tome de Twilight sans trop de difficulté, mais je voulais découvrir d’autres trucs et… Et bah c’est la même chanson barbante dans les deux saga en fait. C’est exactement la même chose au point que je confonds les premiers volumes. Bref, je lirai pas plus que les 10 premières pages.

     9. Cyanure, de Camilla Läckberg,
Couverture bien sympathique, promo écrasante, nom inconnu… Et des chroniques pas du tout encourageantes. Si Cyanure m’avait plus ou moins tapé dans l’œil au début, les échos que ce bouquin a laissé m’ont très vite refroidi et j’ai fini par le rayer totalement de ma tête. Merci à ma PAL aussi qui autorise que les bouquins en urgence.

     10. Jack l'éventreur : Affaire classée, de Patricia Cornwell,
Alors lui, il fallait absolument que je le mette. Je ne suis, certes, pas la plus grande ripperologue… Mais enfin, Patricia Cornwell ne l’est pas non plus et la preuve se trouve dans cet amas de conneries. À part prendre l’un des suspects (qui est, dans celui-ci, le peintre Walter Sickert) pour cible et le bombarder de supposées preuves qui, concrètement, n’apportent rien, Patricia Cornwell ne classe pas du tout l’affaire de Jack L’Éventreur.
D’ailleurs, les autres ripperologues, eux, plus connaisseurs, prennent ce bouquin pour une bonne blague. Hors de question que j’investisse là-dedans même à la bibliothèque.

C'était laborieux, mais je suis enfin arrivée au bout de la liste ! Au final, j'en ai même d'autres à ajouter...