mardi 30 juin 2015

Challenge Find a Book [10],

Il n’aurait pas été écrit par Tim Burton, je n’aurais pas acheté La Triste Histoire du Petit Enfant Huître, mais entre l’auteur, la version bilingue et surtout les illustrations de la main de Burton, ça fait un joli petit bonus.

lundi 29 juin 2015

Challenge Find a Book [09],

Je ne cache pas que j’admire beaucoup le travail de Stéphane Bourgoin et pour ce neuvième jour, je sors non pas un roman mais une étude sur les tueurs en série. On ne voit pas la couverture en entière mais hé, juré craché, y a que des lettres !

dimanche 28 juin 2015

Challenge Find a Book [08],

Finalement, c’était plutôt dur de trouver un protagoniste de sexe masculin ! Harry Potter forme un trio avec Ron et Hermione, Le Trône de Fer compte autant de protagonistes que de personnages secondaires et des deux sexes, Geralt, dans Le Sorceleur, s’arrache la vedette avec la captivante Ciri...
J’ai donc pris un livre où le doute n’était pas permis : les enquêtes écrites par Gyles Brandreth qui mettent en scène Oscar Wilde. En plus d’être un homme, c’est un modèle de l’esprit sassy, ah !

samedi 27 juin 2015

Challenge Find a Book [07],

Ma première rencontre avec Mélanie Fazi, un excellent souvenir lecture où j’ai rencontré des lions, des loups et d’autres bêtes terrifiantes, moins réalistes et qui se mêlent étrangement à l’homme.

vendredi 26 juin 2015

Challenge Find a Book [06],

Le Tour d’Écrou marchait aussi mais j’ai finalement pris une fille à l’âge incertain (quoique, Miss MacKenzie est une vieille fille dans le livre) sur la couverture de Miss MacKenzie, un roman que je n’ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder, d’autant plus que ce sera ma première rencontre avec Anthony Trollope.

jeudi 25 juin 2015

Sans Nom, de W. Wilkie Collins,

Nul doute que Wilkie Collins n’ait donné avec Sans Nom (1862) l’un de ses plus intraitables chefs-d’œuvre : celui en tout cas qui privera le mieux de sommeil le lecteur assez téméraire pour s’y plonger, pour s’y perdre. De tous ses romans, celui que préférait Dickens.
C’est aussi le plus noir : portrait d’une femme dépossédée de toutes ses espérances (et même de son identité) à la suite d’un complot fomenté par des gens du meilleur monde. Elle se battra, se salira les mains, fera le terrible apprentissage de la liberté... et nous tiendra en haleine huit cents pages durant au fil d’une intrigue qui ne nous épargne rien. Prétexte, pour l'auteur, à décorseter la bonne société victorienne avec un sadisme tout hitchcockien.
On comprend que Borges ait pu voir dans les romans de Collins la première expression de la fiction "moderne" : dont l’enjeu, selon lui, se résumait à peu près à ceci : dire et montrer ce qu’il est convenu de taire et de cacher.
Quatrième de couverture par Phébus libretto.
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« Entre cette femme et le but qu’elle veut atteindre, il n’existe plus qu’un obstacle. Cet obstacle est votre existence. »
P. 612 - 613

Je réservais ce pavé pour les grandes vacances et finalement, une pause d’un an a entrecoupé ma lecture… Avant de la reprendre cet été et d’achever ce thriller victorien.

W. Wilkie Collins avait déjà fait ses preuves à mes yeux dans Basil et j’avais donc envie de voir ce que valaient d’autres romans de ce père du thriller. La différence avec Basil, c’est que Sans Nom est moins sanglant, plus réfléchi mais tout aussi intense ! Les notions de droit prouvent que Collins a mené ses études avec un certain brio et il les utilise pour nous offrir un complot très original sans pour autant assommer ou perdre le lecteur.
Ce n’est pas une enquête, c’est une longue partie d’échec entre Magdalen Vanstone et une redoutable ennemie, Virginie Lecount. Les Wragge viendront se ranger du côté de Magdalen et pimenteront le jeu. Noël Vanstone, Norah Vanstone, Miss Harriet Garth et d’autres seront de la partie, compliquant le récit et multipliant les rebondissements.
Pour rester un peu sur les personnages, j’ai eu un coup de cœur pour Frank Clare Senior, un personnage secondaire (quel dommage !) aigri et sévère mais adorable… à sa manière.

Le roman est quand même entrecoupé de quelques passages un peu lents… Mais une grande majorité se dévore avec rapidité. Pour être franche, seule la conclusion m’a vraiment pesée : s’étalant sur plusieurs cinquantaine de pages, abréger un peu cette fin n’aurait pas fait de mal, je pense. 
Mais enfin, Sans Nom est tout de même ponctué par des passages épistolaires habilement menés et la narration est donc variée, captivant le lecteur.

« La conservation durable d’un secret est un miracle que le monde n’a encore jamais connu. » 
P. 41

Il est toutefois nettement moins sanglant et j’avoue que cette absence de violence m’a déçue (Du sang ! Du sang ! Du sang !) car elle annule les promesses haletantes du résumé de Phébus : Basil avait cette once de violence froide et entraînait alors le lecteur dans le crime physique. Ici, seuls les artifices viennent bafouer la loi et je me rends compte que le roman n’est finalement pas si sombre que ça., me fascinant, certes, mais sans provoquer la moindre sueur froide. À part peut-être cette scène d’escapade nocturne à St Crux-in-the-Marsh où le manoir entier est plongé dans le noir et que Magdalen guette une présence.
Mais enfin, cette absence est assez dommage…
« Je n’ai pas la prétention de voir clair dans l’issue finale du combat que le Bien et le Mal se livrent en elle... Je vous avertis seulement que son avenir ne sera pas celui de tout le monde. »
P. 184

Quant à l’écriture, j’admire encore une fois l’aisance de la plume de Collins. Certes, il y a toujours cette lourdeur des vieux romans mais ça n’empêche pas le talent et la qualité de la trame ! Les ambiances sont prenantes et les personnages conservent un charisme certain sans avoir besoin de pages entières de descriptions. C’est d’ailleurs un des avantages de ce Collins : c’est peut-être un classique, il n’assomme pas avec trop de descriptions (même si j’adore ça, pour ma part).

Au final, je suis ravie de Sans Nom et je pense me jeter sur deux ou trois autres romans de cet auteur, notamment ceux qui ont connu un franc succès, c’est-à-dire Pierre de Lune et La Femme en Blanc.


Elle se remarque à peine, mais une brindille d’herbe se trouve dans la main du modèle pour le tableau de Whistler, cette chronique peut donc valider donc l’idée n°64 du Challenge des 170 Idées :

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
Sans Nom n’a fait l’objet d’aucune adaptation télévisée (la BBC manque à son devoir !), mais a été mis en scène au théâtre en 2014, bien que des pièces avaient déjà été écrites à l’époque de Collins mais elles n’ont jamais été jouées.

Challenge Find a Book [05],


Un livre qui appartenait à ma maman et que j’aie lu il y a très longtemps. Il n’est pas abîmé malgré l’âge et il a l’avantage de pouvoir se lire en s’ouvrant totalement à plat (le plaisir ultime pour les lecteurs, surtout quand le livre n’en prend pas un coup).

mercredi 24 juin 2015

Les Enchantements d'Ambremer, de Pierre Pevel,

Les messieurs ont des fières moustaches, des chapeaux melons ; les dames portent des corsets, des jupons, des bottines à boutons. Déjà, de rutilants tacots pétaradent parmi les fiacres le long des Grands Boulevards aux immeubles haussmanniens. Mais ce n’est pas le Paris de la Belle Époque tel que nous l’entendons : la tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes ont investi la Seine, les farfadets, le bois de Vincennes, des chats-ailés discutent philosophie et une ligne de métro permet de rejoindre le pays des fées.
Occupé à enquêter sur un trafic d’objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n’a d’autre choix que de s’associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien…
Quatrième de couverture par Bragelonne.
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« Que se serait-il passé si l’OutreMonde [le monde des fées], à la faveur d’une conjonction astrale propice, ou d’un caprice du destin, avait librement étendu son influence sur Terre pour l’imprégner de merveilles que le temps écoulé nous aurait bientôt rendues familières ? Avec votre permission, admettons qu’il en fût ainsi et transportons-nous au début du XXème siècle, en France. » 
P. 6

Et j’ai accordé ma permission à Pierre Pevel sans le moindre regret.
Déjà, restons honnêtes : si je me suis jetée sur le Paris des Merveilles, c’est que j’ai eu un vrai coup de cœur pour le travail de Xavier Collette, l’auteur des nouvelles couvertures pour Bragelonne. D’ailleurs, je ricanais sous cape car, dans les transports en commun, plus d’une paire d’yeux s’est accrochée à la couverture des Enchantements d’Ambremer.
Bon, ensuite, parce qu’on ne juge pas un livre à sa couverture, j’ai cédé au profil de la baronne de Saint-Gil parce que je connaissais déjà l’auteur Pierre Pevel avec sa trilogie de Wielstadt et le thème de la Belle-Époque a achevé de m’attirer dans le filet. Un Paris de 1909 qui accueille les fées et autres merveilles, le sujet me tentait et ce premier tome est réellement une aventure qui enchante et fait rêver.
Déjà, comme pour la trilogie de Wielstadt, j’ai apprécié le fait que Pevel sorte des créatures plus discrètes dans la Fantasy : les fées sont à l’honneur mais également les dragons, les gnomes et d’autres surprises qu’on croise trop peu dans les autres œuvres du genre. Les surprises ne s’arrêtent pas là, car Paris est totalement réinventé et s’offre sous une toute nouvelle image avec des allures qui mêle le féerique et le steampunk. Et pourtant, on reconnaît bien la capitale française et j’avais envie de revenir me promener dans les quartiers cités !
On reconnaît également l’époque car Pevel sème de nombreux clins d’œil et le lecteur croise donc le cinéaste George Méliès, les techniques policière d’Alphonse Bertillon, les œuvres du regretté Jules Verne et d’autres encore. On baigne presque dans le roman historique !

Ce qui aide, dans cet habile mélange, c’est que le lecteur est moins perdu que lorsqu’il débarque en Terre du Milieu ou à Westeros : les informations guident pas à pas et on se familiarise très vite avec l’Histoire, les cercles des mages et les trois mondes croisés durant l’aventure en gardant un cadre pourtant familier.

« À l’époque déjà, les esprits sages niaient l’existence de l’OutreMonde et de ses prodiges. Et les mêmes, aujourd’hui, continuent doctement à vouloir peindre nos rêves en gris… »
P. 5

Je suis contente d’avoir retrouvé la plume de Pevel, inspiré et fluide, bien que j’ai eu quelques difficultés avec la narration : j’ai toujours eu du mal avec les styles où l’auteur a un contact direct avec le lecteur. Mais le fait d’avoir déjà lu Pevel fait que j’aie mieux digéré cette particularité, sans compter que le ton pourrait s’accorder avec celui d’un chat-ailé (oui, en imaginant que l’histoire est racontée par Azincourt, le chat-ailé de Griffont par exemple).
Je partage un extrait pour illustrer ce que je sous-entends et qui ne plaît pas forcément à tout le monde concernant la référence au Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux : « [La loge] que l’on ne réservait plus à personne depuis les événements dont Gaston Leroux fit le récit dans Le Fantôme de l’Opéra, génial roman que le lecteur est invité à découvrir, si nécessaire, dès qu’il aura achevé celui-ci. » P. 64, personnellement, ayant lu et adoré Le Fantôme de l’Opéra, la référence a étalé un gros sourire sur ma figure, mais chacun peut avoir sa réaction...
Ce ton ajoute donc un élément à la lecture et installe davantage le lecteur non pas dans un livre mais dans un salon parisien où on se tient correctement dans son fauteuil.
Il ajoute aussi une pointe d’originalité puisque ce roman n’est pas qu’une réécriture de Paris : une enquête occupe la majorité de la trame et entraînera son public dans des complots de la Haute, se mariant donc parfaitement à ce ton gentiment pédant et complice (donc je confirme : comme une anecdote partagée avec Azincourt, il ne reste qu’à imaginer l’accent anglais).

Finalement, j’ai quand même été captivée et j’ai dévoré cette énigme originale et logique (oui, car bon, c’est Fantasy mais l’auteur ne commet par l’affront de tricher). Certaines questions restent en suspens et me donnent envie de poursuivre avec L’Élixir d’Oubli, sans compter que je serai ravie de retrouver ces personnages qui ne manquent pas de charme et qui sont encore bien mystérieux.

Et pour finir, une illustration de Grégos, 
trois autres vous attendent à ce lien et qui vous rappelleront des moments de lecture.

Je peux raccrocher cette chronique à l’idée n°51 du Challenge des 170 Idées grâce à la couverture et au titre, car Paris est ma ville natale et quand je m’y rends, je me sens toujours comme chez moi dès que j’aperçois la Tour Eiffel depuis le métro.

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Une petite nouvelle bonus intitulée Magicis in Mobile vient conclure ce premier tome.

Challenge Find a Book [04],

Un petit objet que j’aime beaucoup : un bougeoir fantasy. Acheté dans une boutique en Haute-Savoie qui se nommait La Roche aux Fées mais qui a malheureusement fermé ses portes depuis (pour mon plus grand malheur), je venais de lire le tome 2 du Seigneur des Anneaux et j’avais été tellement émue par les Ents que je n’ai pas résisté à ce tronc au visage expressif. J’ai aussi un autre bougeoir sur mon bureau en forme de cerf qui fait plutôt penser au symbole des Baratheon. Je suis fan des bougeoirs et des pseudo-goodies !

mardi 23 juin 2015

Challenge Find a Book [03],

Une enquête historique que je ne suis pas prête de lire tant le premier tome a été décevant. M’enfin, au moins, il aura servi pour ce challenge… 

lundi 22 juin 2015

Challenge Find a Book [02],

Je ne me plains pas pour aujourd’hui non plus car j’ai une jolie collection de classiques dans ma bibliothèque. J’ai finalement sélectionné Chez les heureux du monde d’Edith Wharton qui est moins connu que les redoutables Orgueil et Préjugés, Crime et Châtiment ou encore Les Hauts de Hurlevent.
C’est un classique que je n’ai pas encore lu bien que je l’avais cité dans le Top Ten Tuesday des 10 livres à lire en 2014... Mais enfin, ce jour viendra !

dimanche 21 juin 2015

La Couette de l'Oubli, de John Lang,

Jouez hautbois, résonnez trompettes, les héros du Donjon de Naheulbeuk reprennent du service ! Ils se croyaient sortis d’affaire après avoir rempli leur contrat… que nenni ! En rapportant à leur commanditaire, le sorcier Gontran Théogal, la douzième statuette de Gladeulfeurha, ils ont œuvré à leur insu pour l’avènement de Dlul, le dieu du sommeil et de l’ennui, qui menace d’engloutir le monde dans la Grande Couette de l’Oubli Éternel. Il va bien falloir que quelqu’un s’y colle, mais entre les guerres de religion qui agitent les terres de Fhang, les objectifs incertins des Oracles et le déplorable humour nain, ça s’annonce compliqué !
Quatrième de couverture par J’ai Lu.
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« Il y avait là un problème de taille, en cela que la plupart de ces groupes étaient persuadés d’être les seuls au courant de la remise de la statuette et demandaient des explications, menaçaient d’en venir aux mains, d’invoquer truc ou machin et de déchaîner les foudres de la colère de tel démon plurimillénaire. »
P. 204

Oui, c’est vrai, je me suis aussi posée la question plus d’une fois : quel intérêt de lire Le Donjon de Naheulbeuk quand on peut écouter les mp3 ? Ce qui influençait tout d’abord ce préjugé, c’est que je ne suis pas très portée sur les romans d’humour, mais quand j’ai commencé La Couette de l’Oubli, j’étais dans une sale période d’angoisse et de stresse et j’avais besoin de m’évader dans un livre qui arriverait à me donner le sourire.
Et bien pari réussi pour La Couette de l’Oubli ! 

En fait, le seul bémol de la version papier est causé par l’absence des noms des personnages, entraînant une petite redondance étrange entre des "Ranger", des "Magicienne" et des "Elfe" (à l’oral et dans les dialogues, ça passe mieux quoi), cela dit, l’écriture reste agréable et ne fait pas si script que ça pour contredire certaines chroniques. En tout cas, que ce soit à travers les paroles ou la plume, John Lang garde cet humour désabusé efficace et tout le monde est parodié, des boss jusqu’aux PNJ, pour notre plus grand plaisir.

 Deux cartes qui seront utiles !

Pour l’histoire, je suis mauvais juge pour le coup : j’avais repris la suite des aventures de la Compagnie des Fiers de Hache en bande-dessinée pour découvrir la fin de l’histoire pour finalement m’arrêter un tome avant la fameuse conclusion, je connaissais donc déjà une bonne moitié de ce roman.
Ce que je peux dire, c’est que je pense continuer à suivre les périples dans le format narrativisé plutôt que dessiné, préférant la plume acerbe aux dessins de Marion Poinsot, mais ce n’est qu’une légère infidélité car à chaque chapitre (à peu près), une illustration de sa main vient accompagner le récit. Sans oublier, bien entendu, les bulletins cérébraux des personnages qui ajoutent du rythme au roman, partageant leur point de vue bien privé et conservant la personnalité bien trempée (mais pas très maligne) de cette troupe pas aidée.
[Pour être franche, j’ai toujours un petit pincement au cœur quand il leur arrive des soucis : finalement, on s’y attache très vite, à ces imbéciles]

Et pour mon roman, j’ai même une illustration de la main de John Lang, souvenir de Trolls et Légendes 2015.

Quoiqu’il en soit, j’avais hâte de découvrir le dénouement (heh, depuis le temps tout de même) et je n’ai pas été déçue car le ton est maintenu jusqu’au bout, toujours avec de l’action et beaucoup de conneries, me faisant rire plus d’une fois.
Pour briser quelques clichés, c’est même un récit qui parlera aux non-rôle-playistes : tant que vous aimez la Fantasy, vous serez à l’aise dans cette gentille satyre féerique et ce, même sans connaître la moindre note de musique de Skyrim ou de WoW. Pour les autres étrangers, bon, ça fera autant rire qu’un discours politique, par contre...
Mais sait-on jamais ?
« — Ça fait moins d’une pièce d’or de l’heure ! C’est minable, annonça le Nain.
Il avait de la suite dans les idées, depuis tout petit. Enfin, depuis plus petit qu’il ne l’était. »
P. 14

Je suis donc ravie d’avoir le tome suivant, L’Orbe de Xaraz, dans ma bibliothèque car c’est une aventure que je ne connais pas du tout et la surprise sera totale.
Maintenant, si j’entends quelqu’un me demander l’intérêt de lire les aventures des Fiers de Hache, je pourrais lui fournir des arguments honnêtes et lui dire que j’étais moi aussi dans l’erreur avant de m’y mettre.
Étant donné les heures de rire que j’aie eues grâce à cette saga et les kilomètres de répliques échangées entre amis, je ne pense pas me tromper en joignant cette chronique à l’idée 81 du Challenge des 170 Idées :

             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Il est conseillé d’écouter les deux premières saisons en mp3 car La Couette de l’Oubli est le troisième arc du Donjon de Naheulbeuk : pour comprendre comment ces aventuriers se sont retrouvés dans un tel pétrin, je vous redirige ici.
• Pour éviter une certaine redondance des dialogues, en revanche, je vous conseille de lire ce premier roman avant d’écouter les fichiers de la saison 3 qui sont les épisodes 31 à 42 (bon allez, si vous voulez vraiment les écouter, cédez pour le 36 Le Troisième Étage).
• Les citations sont juste des bouts qui me plaisaient, mais si vous voulez de vrais extraits gratuits, vous en trouverez huit ici !

Challenge Find a Book [01],

Finalement, trouver un livre avec un Z dans le titre ou le nom de l’auteur fut assez facile : une de mes auteures préférées se nomme Poppy Z. Brite et avec ce beau Z mis en valeurs au milieu, le choix était fait et je pioche donc Âmes Perdues, le premier roman que j’ai lu de miss Brite.

Challenge Find a Book [00], Recap',


Vu chez Instantané, le Challenge Find a Book demande aux lecteurs de trouver un livre selon telle ou telle caractéristique : 19 exigences sont à satisfaire, tantôt faciles, tantôt plus complexes qu’il n’y paraît.
Intriguée, j’ai participé au défi avec joie ! Toutes les réponses sont programmées au rythme d’un livre par jour, mon challenge commence donc le 21 Juin, jour de l’été et se terminera le 9 Juillet, jour de je-ne-sais-quoi. Ce post sert de récap’ où tous les liens seront recensés.
Bien sûr, je ne tague personne et j’invite avec plaisir ceux qui veulent fouiller dans leur bibliothèque pour participer à ce challenge sympathique~
[cliquez sur les numéros pour accéder aux billets]
1 - Find an author’s name or title with the letter Z in it. 
Trouvez un nom d’auteur ou un titre qui comporte la lettre Z.
2 - Find a classic. 
Trouvez un classique.
3 - Find a book with a key on it.
Trouvez un livre avec une clé sur la couverture.
4 - Find something on your bookshelf that’s not a book. 
Trouvez quelque chose dans votre bibliothèque qui n’est pas un livre.
5 - Find the oldest book on your shelf. 
Trouvez le livre le plus vieux de votre bibliothèque.
6 - Find a book with a girl on the cover. 
Trouvez un livre avec une fille sur la couverture.
7 - Find a book that has an animal in it. 
Trouvez un livre avec un animal dans l’histoire.
8 - Find a book with a male protagonist. 
Trouvez un livre avec un protagoniste masculin.
9 - Find a book with only words on it. 
Trouvez une couverture uniquement composée de mots.
10 - Find a book with illustrations in it. 
Trouvez un livre avec des illustrations à l’intérieur.
11 - Find a book with gold lettering. 
Trouvez une couverture avec des lettres dorées.
12 - Find a diary (true or fictional).
Trouvez un journal intime (authentique ou fictif).
13 - Find a book written by someone with a common name (like Smith)
Trouvez un livre avec un auteur avec un nom commun (Smith est un exemple pour les anglais, en français, on a Dupond, Lemaitre, Girard...).
14 - Find a book that has a closeup of something on it. 
Trouvez une couverture avec un gros plan.
15 - Find a book on your shelf that takes place in the earliest time period. 
Trouvez un livre dont l’époque abordée est la plus reculée de votre bibliothèque.
16 - Find a hardcover book without a jacket. 
Trouvez un livre relié sans jaquette.
17 - Find a teal/turquoise colored book. 
Trouvez une couverture dans les tons turquoises.
18 - Find a book with stars on it. 
Trouvez une couverture avec des étoiles.
19 - Find a non-YA book. 
Trouvez un livre qui n’est pas YA (Young-Adult = adolescents quoi).