mercredi 27 novembre 2013

Amnesia,

Amnesia : The Dark Descent est un jeu d'action horrifique à la première personne sur PC se déroulant au XIXe* siècle dans les entrailles d'un vieux château. Une gestion de la physique importante ainsi que la possibilité d'éditer tous les niveaux du jeu à sa convenance grâce à des outils avancés offrent une grande liberté au joueur.
Résumé par Jeuxvideo.com
*Les clampins ont écrit XVIIIe siècle pour 1830...
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Événement du survival horror, Amnesia: The Dark Descent est le projet d’un studio indépendant qui deviendra grand. Le Resident Evil du PC, l’Amityville au clavier et à la souris, le Manoir Hanté de Disney virtuel… Et surtout, une flopée de nuits blanches à rire avec des potes. Comme lorsque l’on veut se faire une bonne frayeur au cinéma entre amis (en allant voir Evil Dead ou Twilight par exemple), Amnesia: The Dark Descent est une expérience à partager pour conserver de vrais souvenirs, car autrement, bien que le jeu en lui-même reste potable, je trouve quand même le succès de ce survival horror légèrement exagéré.
Pour partager en quelques mots ma première expérience, Amnesia: The Dark Descent était très efficace, le côté comique venait clairement du côté flippant du jeu. Je ne compte plus les nuits où on jouait tous jusqu’à 4 ou 5 heures du matin en pleine Été, lumières éteintes à encaisser les sursauts, les mauvaises surprises et les fuites pressées. Cela dit, même avec tous ces bons moments, il y avait un petit détail qui me dérangeait franchement dans Amnesia, un défaut, une absence.
Pour éclaircir cette impression, j’ai recommencé l’aventure une seconde fois mais toute seule, sans lumière et sans soleil.
Et j’ai réussi à découvrir ce qui ne me convenait vraiment pas.
Je reste quand même sur l’aspect horrifique encore quelques lignes car même en recommençant une partie, la frayeur était encore pas mal présente et pour cause : les apparitions de monstres sont aléatoires ! Random complet et on se retrouve avec des « Là, y avait pas de monstre, ça v— Oh bah merde, si en fait. » J’ai beaucoup apprécié ce point très traître qui permet de renouveler l’expérience sans trop de redondances.
Amnesia: The Dark Descent tient donc ses promesses sur ce point et c’est bien.
Mais je ne le répéterai jamais assez, un jeu d’horreur pleinement réussi est un jeu qui mêle habilement surprise, horreur et intrigue. Si Amnesia remplit une part du contrat, il pèche pas mal pour le scénario. C’est simple : il n’y en a aucun.
Roh j’exagère : il y a des débuts de filon, des fils conducteurs peu à peu dévoilés durant la partie mais au bout de l’aventure, c’est le néant complet. Des questions sans réponses, des personnages sans aucune psychologie, des événements sans logique… À se demander si c’était bien la peine de donner un nom aux acteurs de ce conte macabre. Aucun twist end (et parler de fin est presque flatteur), aucune conclusion propre, Amnesia marque donc les esprits grâce à ses monstres et non pas avec son histoire brouillon.
L’ambiance a pourtant le mérite d’être soignée : château allemand, bruits étranges, lumière rare (et donc ô combien précieuse)… À tel point que je pardonnais ce graphisme assez cheap et le gameplay presque balourd. Disons que pour compenser, il y a une bien belle qualité au niveau des jeux de couleurs et une immersion complétée par l’absence de carte (ça fait rager mais j’ai aimé le détail) et une préoccupation de la santé physique et mentale. Par contre, concernant la musique, moi qui aime y attacher de l’importance, l’OST d’Amnesia est loin d’être extraordinaire, deux ou trois repassent parfois dans une playlist mais c’est tout.
Amnesia ou comment s'adonner à l'art contemporain.
Amnesia: The Dark Descent est donc un jeu très sympathique mais qui, à mes yeux, ne mérite pas son succès (fourni en partie par PewDiePie). Il faut bien évidemment rester dans l’esprit que c’est une production d’un studio indépendant et que le résultat est appréciable mais testez-le uniquement pour vous foutre une bonne frousse ou autrement, comme moi, faîtes-vous des parties nocturnes avec des amis, vous vous marrez bien~

             Quelques anecdotes sur ce jeu,
• Façon DLC, il y a beaucoup d’extensions pour le jeu d’Amnesia. La plupart sont gratuits et remodèlent entièrement le jeu pour permettre de nouvelles parties totalement indépendantes. Le seul DLC officiel est Justine, une histoire sans rapport avec Amnesia mais avec un univers qui m’a l’air vingt fois plus flippant, le reste, c’est du fan-made.
• Il se trouve que Heinrich Cornelius Agrippa a réellement existé ! Magicien, alchimiste, astrologue… Mais si il est mort en 1535 en France, comment peut-il se trouver dans l’Empire Allemand dans les années 1850 ? Vous le découvrirez si vous testez Amnesia.

2 commentaires:

  1. Fiou, les captures d'écran foutent les chocottes, tout de même... Mon petit coeur sensible va s'abstenir puisque je risque de finir cachée sous mon bureau, mais certains décors semblent saisissants (notamment l'escalier de pierre) et l'aspect aléatoire donne du piment.

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  2. Amnesia, c'est un jeu que je connais surtout à cause du fandom... disons que j'ai surtout pris connaissance de ce jeu à travers deviantART. En tout cas, même si je n'ai jamais joué à ce jeu (moi ? la première des chochottes ?), ça me m'empêche pas d'apprécier les fanarts, ceux de IsisMasshiro sur DeviantART sont particulièrement divertissants :D il n'empêche que l'ambiance et les décors du jeu m'ont l'air particulièrement bien soignés !

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