Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible et sans histoire. Son quotidien est bouleversé un beau jour, lorsque Gandalf le magicien et treize nains barbus l’entraînent dans un voyage périlleux.
C’est le début d’une grande aventure, d’une fantastique quête au trésor semée d’embûches et d’épreuves, qui mènera Bilbo jusqu’à la Montagne Solitaire gardée par le dragon Smaug…
Résumé repris du Livre de Poche.
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Très loin des Silent Hill et des enquêtes de Sherlock Holmes, je me suis laissée tenter le mois dernier par un jeu assez inhabituel : Le Hobbit. Mais attention, le Hobbit de la collection LEGO.
Ceux qui ont déjà joué à un jeu de la série LEGO savent déjà ce qui les attendent. Pour les néophytes, que j’explique en deux ou trois mots : Beaucoup. Briques. Casser. Vous casser briques, vous gagner sousous et acheter personnages, bonus et objets. Inutile de se demander pourquoi même les enfants de 7 ans peuvent jouer à ce jeu.
Toutefois, si la saga LEGO dure depuis, c’est bien parce qu’ils adaptent tous les films à succès (ils ont adapté Harry Potter, Star Wars, le Seigneur des Anneaux, Indiana Jones et j’en passe). Jouer à un LEGO, c’est revivre autrement un block-buster du cinéma.
(je précise par avance, les LEGO Harry Potter, Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux s’appuient sur les adaptations cinématographiques et non les livres, bien qu'il y a quelques clins d’œil très discrets)
Plusieurs choses m’ont donc attiré dans LEGO — Le Hobbit, outre le fait de casser absolument tout et n’importe quoi...
Déjà, le concept open-world : si il faut obligatoirement accompagner Bilbo ou un des treize Nains dans leurs mésaventures grandioses (répondre aux énigmes de Gollum, frapper des Trolls, foutre le boxon chez Elrond), il est possible, entre chaque chapitres, de parcourir une bonne partie de la Terre du Milieu. Courir entre les collines de la Comté, gravir les nombreux escaliers de Fondcombe, se morfondre sur les ruines de Dale, arpenter les Monts Venteux... Bref, c’est bien moins cher qu’un billet pour la Nouvelle-Zélande et le graphisme est suffisant pour l'immersion.
Un bonus s’ajoute à cette qualité du jeu : vous n’incarnez pas seulement le Hobbit qui a prit part à la quête d’Erebor, vous pouvez incarner Gandalf le Gris, Thorïn le futur Roi sous la Montagne, Ori le chroniqueur, Dwalïn le bourrin... Et tous les personnages que vous achèterez durant votre partie, c’est-à-dire Legolas, Saruman, Tom le Troll, Azog le Profanateur, Frodon et j’en passe !
Personnellement, je me sens en joie quand je parcours les mondes tolkienniens sous les traits de Saroumane. On appelle ça le pouvoir, mes amis.
Ensuite, l’humour. Peut-être un peu facile, parfois enfantin, on peut reconnaître que la saga LEGO est fraîche et pas prise de tête du tout, donnant le sourire avec quelques gags et situations. Je pense notamment aux Nains qui n’en ratent pas une : Bofur qui s’effondre à cause du poids de son marteau, Kili et Fili qui jouent les beach boys des années 90, Bombur et son air tellement heureux, la façon de courir de Bifur... Comme disait Gandalf : une joyeuse compagnie !
L’humour se retrouve même dans les butins, avec des objets aussi étranges et drôles les uns que les autres : des bâtons qui endorment les gens, des chaussons qui diffusent de la musique, un boomerang qui revient avec du butin (des pierres précieuses, du minerai ou... Des cuisses de poulet !) et autres surprises tirées par les cheveux mais utiles.
Et enfin le graphisme. Les LEGO ont beau être des cubes et des cubes et autres mal formés plus ou moins arrondis, aucun volet n’est affreusement pixelisé. Je ne dirai pas que les décors sont renversants, on sent l’influence des blocs de notre enfance, mais le charme vient du choix des couleurs, des animations de l’arrière-plan, de la dynamique des personnages... En clair, c’est un ensemble jovial, dans le ton et, par chance, porté par les sublimes musiques de Howard Shore.
Sans être un jeu exceptionnel, LEGO — Le Hobbit reste un plaisir quand le ciel est gris et que j’ai besoin de rire. C’est un jeu qui répond sans détour aux attentes qu’un joueur peut avoir et c’est déjà pas mal !
Mon souvenir le plus mémorable : l’air over-joyeux de Frodon (faut l’imaginer gambader maintenant).
Il rigolera moins quand il héritera de l’Anneau, parce qu’avec un tel sourire béat, y a de quoi attirer tous les Nazgûl jaloux du continent.
Quelques anecdotes sur ce jeu,
• Ceux qui suivent les sorties des films comprendront que la troisième partie, La Bataille des Cinq Armées, ne figure pas encore dans le jeu. Les développeurs ont prévu la conclusion de l’aventure dans un DLC qui sortira dans la foulée avec le film final.
• Tous les screens de cette chronique sont issus de ma propre partie. Sauf la face de Frodon en HD qui termine ma chronique.
Tiens, je ne savais pas qu'il était sorti !
RépondreSupprimerJ'ai les Lego Harry Potter et Star Wars, mais pas préférence, je préfère l'univers du premier.
Oui, moi aimer " Beaucoup. Briques. Casser. "
D'ailleurs, ma question est relative aux versions dont je dispose : sais-tu si en jouant à deux, l'écran se sépare en deux (comme pour les Harry Potter) où si les personnages sont obligés de rester proches géographiquement, sous peine de se voir arrêter en pleine course opposée à son binôme par des liens invisibles ?
Les deux Harry Potter ? Je n'ai que des années 1 à 4, j'ai peur de me remettre à pleurer avec les dernières années même si Lego rajoute toujours de l'humour aux situations :B Mais c'est mignon, c'est sympa~
SupprimerAlors, après vérification, l'écran est bien scindé pour Le Hobbit aussi, je pense que c'est mieux que les liens invisibles puisque dans le Hobbit, il y a des situations où les personnages doivent se séparer, s'éloigner, etc. Et puis, ça ne doit pas être pratique !