mercredi 23 juillet 2014

Héros ou Couple inoubliables [04],

              

Organisé par Cassie56, le rendez-vous hebdomadaire Héros ou Couple Inoubliables permet de laisser une trace, un article à propos d'un personnage héroïque ou d'une romance qui vous a marqué, ému ou ravi en répondant à trois questions.
Aucun jour n'est fixé, mais j'ai opté pour mon blog les mercredis.



Comme pour le premier couple, le second couple dont j’aimerais parler n’est pas crédible et dépend des points de vue, mais personne ne peut nier l’alchimie qu’il y avait entre Sherlock Holmes et sa cliente Violet Hunter dans l’aventure des Hêtres-Dorés :
http://lectures-de-vampire-aigri.blogspot.fr/2012/12/les-aventures-de-sherlock-holmes.html
    → Pourquoi ce couple ?
Encore une fois, peut-on réellement parler de couple ? Le duo que forme Violet Hunter et Sherlock Holmes n’est pas passionnel, aucune déclaration n’a été échangé, aucune embrassade ne les a réunit. Il y a eu toutefois de l’admiration, de l’amitié, du respect et de la considération. Et de la part du détective pragmatique, c’est déjà énorme ! 
Certes il y a eu Irene Adler, la femme pour Sherlock Holmes, mais j’ai toujours vu Irene Adler comme un fantasme, une idole, quelque chose d’intouchable et de magnifique (car il faut le dire : quelle femme !). Et puis, il ne faut pas oublier quIrene Adler était une femme mariée, heureuse avec son nouvel époux). 
Si Irene Adler est le coup de foudre, Violet Hunter est la tendresse, quelque chose de plus doux et de plus "stable".
    → Est-ce le couple principal ?
Ah non ! Le couple principal est formé par Holmes et Watson.
    → Quel aspect particulier de la relation vous a tant plu ?
En tant que misogyne lectrice pointilleuse, il m’arrive de juger sévèrement certains personnages féminins : les potiches trop coquettes qui renforcent les clichés, les pseudo-figures-fortes à peine plus réalistes que le père Noël, les féminines en réalité sexistes et à moitié hystériques…
Habitué au paon écervelé et en crinoline, je me demande si les jugements sévères d’Holmes ne sont pas alimentés par les femmes de la société victorienne, comme on peut critiquer aujourd’hui les piches qui confondent les T-shirt avec les robes ?
Violet Hunter, par contre, a ce je-ne-sais-quoi qui la distingue : son fort caractère, sa sensibilité et son histoire originale.
Et puis il y a ses tâches de rousseur, ses cheveux auburn. Holmes lui-même ne pouvait résister.
Ce qui m’a tant plus avec sa relation avec Holmes, c’est la pudeur qui s’en dégage : j’avais l’impression que Violet Hunter savait qu’Holmes n’était pas un homme facile et elle craignait certainement un refus de sa part (ce qui a failli arriver d’ailleurs), quant à Holmes, au début très réticent, il oublie bien vite ses premiers ressentis et accepte d’aider sa cliente (alors qu’il vient juste de la rencontrer, le physique de Miss Hunter y a-t-il contribué ?). Il va même jusqu’à se sentir particulièrement concerné par son sort. Évidemment, Holmes veille à la sécurité de chacun de ses clients, mais jamais il n’avait encore comparé une cliente à une sœur.
Évidemment, comme Watson, le lecteur se prend à espérer une intrigue amoureuse, conclusion commune à toutes les aventures où il y a une demoiselle en détresse (même si celle-ci arrive à se débrouiller plutôt bien). Rien n’arrive bien sûr : l’éternel célibataire qu’est Holmes se détourne de Violet Hunter dès que l’énigme n’a plus aucun mystère.
Mais Watson ne dit peut-être pas tout dans ses nouvelles publiées pour contribuer à l’image de son ami ?~

J’ai aimé d’ailleurs comme la série Granada jette quelques illusions durant l’épisode, grâce au jeu excellent de chaque acteur (j’ai d’ailleurs trouvé Natasha Richardson adorable, dommage qu’elle n’ait pas les taches de son par contre…) et les mouvements très discrets qu’Holmes dirige vers Miss Hunter, comme le montre assez bien ce post sur Tumblr !
Pour ceux qui baragouinent bien l’anglais et se sentent trop seuls d’adorer le duo HolmesxHunter, voilà un article pour votre bon plaisir.

Alors forcément, on ne peut pas franchement parler de couple, mais promis :
 la prochaine fois, je parlerai d’un vrai couple.

2 commentaires:

  1. C'est un amour platonique, non ?
    Héhé, j'ai rigolé quand j'ai lu que non, ce n'était pas le couple principal ; qu'il s'agissait de Holmes et Watson (qui s'avere très juste).

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    Réponses
    1. Entièrement platonique ! Mais il y a quand même une certaine alchimie entre les deux, Irene Adler a juste tendance à éclipser Violet Hunter... bon, ce n'est pas l'alchimie d'Holmes et Watson ;D (ce vieux couple, alors...)

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