Bien avant les événements de La Trilogie des Elfes, les hommes ont investi la forêt des elfes pour y construire leurs églises et y installer leurs villages. En ce temps-là, les nains, les elfes, les humains et autres créatures ne se croisaient jamais. Mais lorsque l’armée des Terres Noires a envoyé ses monstres assoiffés de sang sur le domaine des elfes, la guerre fut inévitable.À l’époque, Lliane était encore une jeune princesse, fille de la reine des elfes. Sa rencontre avec un humain blessé et recueilli par son peuple va bouleverser l’équilibre de leur monde fragile.
Quatrième de couverture par Pocket.
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« Bientôt, leurs rires allégèrent un peu du chagrin de la reine. Quelqu’un voulut les faire taire, par respect pour les morts, mais elle ne le permit pas. Le plus grand respect qu’on doit aux morts, c’est d’aimer la vie, et ces rires la faisaient renaître dans leurs cœurs. »
P. 159
Avant de commencer cette (longue) chronique, je tiens à préciser deux choses : Les Chroniques des Elfes est, chronologiquement parlant, antérieur à La Trilogie des Elfes mais a été écrit après. Je n’ai pas lu La Trilogie des Elfes pour un détail tout simple : je n’ai trouvé que les Chroniques en librairie. Ensuite, il s’agit d’une trilogie relativement lourde que je ne veux pas lire d’une traite pour éviter une overdose quasiment certaine. À ce jour, les trois tomes sont enfin chroniqués.
Ces informations dîtes, je peux passer à ma chronique.
Quand j’ai lu le premier tome du Pas de Merlin, j’avais apprécié la partie Historique qui avait même empiété sur le côté Fantasy. Là, Lliane est un roman principalement imaginaire où on ne rencontre majoritairement des elfes, les autres peuples étant approchés en l’espace de quelques pages ou seulement mentionnés. Les présentations sont longues, les mœurs étudiées, les légendes racontées… C’est le point principal que j’ai retenu de ce début : Lliane est un tome très introductif et très long, très monotone. Le décor change très peu et le schéma est très simple : plusieurs phases de combats un peu futiles entrecoupées de moments tranquilles pour placer des débuts de révélations. Bref, un tome pas spécialement palpitant et très, voire trop calme en aventure. J’espère que les tomes suivants seront moins paisibles et apporteront leur lot d’action (oui, demander de l’action quand le tome 1 compte quelques confrontations déjà, ça semble étrange mais c’est le cas).
Illustration par Jessica Jung, connue sous le nom de MiladyMorigane sur DeviantArt.
Si j'aimais beaucoup le rendu au début, je trouve finalement l'illustration très peu fidèle aux elfes du livre et je me demande si l'auteure a lu le livre ?
Quant aux personnages, la galerie n’est pas spécialement variée non plus : les elfes forment un peuple très relaxé qui suivent des chemins différentes mais, niveau caractère, ne s’opposent pas ou peu. Je ne me suis pas (encore ?) attachée à Lliane par exemple, ni à Llandon, ni à Gwydion. Par contre, j’ai beaucoup aimé Morvryn, le père de Lliane et époux d’Arianwen, sûrement parce que c’est un des elfes les plus réactifs et que son couple est relativement touchant. J’ai aussi énormément aimé le fait que Fetjaine s’inspire des elfes de base, les Bonnes Gens comme les appelaient les anciens peuples celtes. Presque hippies, les êtres des Chroniques des Elfes s’adonnent au libertinage sans pudeur, vivent dans la misère (pas de château resplendissant, pas de bijoux scintillants) et vivent dans une harmonie très naturelle. Il y a un côté très bestial d’ailleurs où les elfes tiennent surtout des animaux de la forêt plutôt que des esprits malins se cachant dans les bois. Mais si j’ai aimé cette vision, elle n’a pas réussi à me faire rêver pour autant, ce qui est assez dommage.
Publicités pour le grand format. Même si j'accroche difficilement au côté Na'vi d'Avatar à cause de la peau un peu trop bleutée, on se rapproche déjà plus de la vision donnée par Fetjaine.
Quant au style, là encore j’ai décelé une certaine monotonie. La plume de Fetjaine est tout juste poétique mais il y a un je-ne-sais-quoi limité. Peut-être parce que le décor ne change pas spécialement, il n’y a que les elfes pour l’instant (je le répète, on croise des hommes mais trop peu pour se faire une idée concrète) donc les visions communiquées par l’auteur sont très semblables.
La troisième version d'Ophelia de John Waterhouse, peinte en 1910. Un de mes tableaux préférés de mon peintre préféré qui a servi pour le format poche, forcément, c'est ma couverture favorite alors que c'est celle qui a le moins de rapport (mais bon, je fais du favoritisme sans honte)
Comme il s’agit vraiment d’un tome introductif, je me lancerai quand même dans le second tome avec l’espoir d’avoir plus d’action, plus de rencontres avec les autres peuples, plus de voyages, etc. Heureusement que ce tome un est relativement court car un peu plus et il aurait fallu que je m’accroche.
Avec une certaine appréhension, j’ai enfin continué ma lecture des Chroniques des Elfes. Si je n’avais pas détesté le premier tome, je ne l’avais pas adoré non plus et je manquais vraiment de motivation pour me lancer dans la suite des aventures de Lliane (il s’est écoulé quand même sept mois avant que je me décide). Pour L’Elfe des Terres Noires, j’étais même prête à sauter des paragraphes pour enfin saisir la trame qui était encore très incertaine… Et après quelques chapitres où j'ai pris sur moi, quelle surprise !
Sans parler d’un coup de cœur, j’ai finalement lu avec plaisir chaque ligne de ce second tome. Le début était tout de même laborieux : le récit n’est pas totalement posé, on ne sait franchement pas où Fetjaine nous conduit mais je me suis armée de patience avant de découvrir les premières esquisses. Il y a de nombreuses références aux légendes arthuriennes, des soupçons de guerres de religion et des relations qui se posent, se tissent. Bref, tout ce que j’aime et j'ai pardonné les longueurs du début de l'histoire.
Les personnages aussi connaissent une évolution, même s’il reste encore des choses à découvrir. Je suis toujours aussi conquise par Morvryn qui est quelque peu livré à lui-même, devenant un personnage plus présent que dans Lliane. Son importance risque de se maintenir et j’ai hâte de voir ce qu’il adviendra de lui dans Le Sang des Elfes. Maheolas, qui m’avait laissé indifférente dans Lliane, offre un tout nouveau visage et il s'avère que c’est typiquement le genre de personnage que j’aime dans le genre Fantasy, [spoiler] ce genre de gamin un peu perdu qui tente vainement de lutter contre le Mal sans pour autant se raccrocher vraiment au Bien. [/spoiler] Concernant Lliane, si ce n’est pas ma déesse, mon héroïne favorite, je l’ai davantage apprécié et je suis curieuse de découvrir ce qui pourra bien lui arriver dans Le Sang des Elfes.
J’ai par contre eu du mal avec les humains qui ont une trame assez coupée pour l'instant, entre Pellehun, Burcan, Dragan… Car même avec le plan, j’arrive à en confondre certains. Les noms finiront peut-être par rentrer dans ma tête et je serai plus à l’aise pour le dernier tome.
Certains seconds tomes ont le défaut d’être des "tomes transitoires", le chemin qui mène d'un point A à un point B. L’Elfe des Terres Noires peut se targuer d’être différent de ses semblables : les paysages sont plus divers, on quitte les forêts pour les villes malfamées, les quartiers gobelins, les caves d’Orcs ou encore les montagnes des Nains. On découvre les vrais éléments de l'intrigue et les clans dans les personnages se forment. En fait, une bonne partie de L'Elfe des Terres Noires aurait dû figurer dans Lliane, car j'avais déjà reproché à ce premier tome son caractère introductif. Mais enfin, j'ai passé le cap, j'espère que le rythme sera maintenu pour Le Sang des Elfes.
Si la plume de Fetjaine est toujours un peu particulière, elle reste néanmoins très belle et le récit bien mieux rythmé que dans le premier tome.
Comme dans Lliane, les Elfes forment un peuple très animal, loin du niant-niant que présente la couverture de l'intégrale. Mais au-delà du peuple, les sujets abordés aussi sont sombres et d'une grande maturité, quelque chose auquel je ne m'attendais pas. Du Dark Fantasy très agréable.
Si L’Elfe des Terres Noires n’est pas un coup de cœur immense, c’est un excellent tome qui m’a agréablement surprise. À tel point que ma lecture du Sang des Elfes ne se fera pas sept mois plus tard.
En plus, on rencontre enfin des Nains.
Et voilà, j’achève ma chronique de l'intégrale Les Chroniques des Elfes avec mon avis sur le troisième et dernier tome Le Sang des Elfes.
Dire qu’il y a à peu près un an, Lliane m’avait laissé perplexe et je n’étais même pas certaine de finir la saga, mais il s’avère qu’en plus de l’avoir lu, je l’ai énormément apprécié. Je parlerai plutôt de bonne surprise que de coup de cœur car, Les Chroniques des Elfes étant antérieures à la Trilogie des Elfes, le Sang des Elfes est très explicite quant à la suite que l’auteur avait déjà écrite quelques années auparavant. Si je ne savais pas que l'histoire continuait, mon avis aurait été certainement moins enthousiaste concernant ce dernier tome.
Mais je m'explique...
Déjà, si on restait dans l'esprit forestier dans le premier tome, le troisième et dernier tome des Chroniques des Elfes est entièrement axé sur la guerre. Les pages sont bourrées de batailles, tactiques, confrontations, marchandages et invasions qui combleront de plaisir les plus chevronnés en matière militaire tout en restant ancré dans l’esprit médiéval, par chance. Ceux qui désirent de la romance, de la magie ou de l’elfique seront peut-être déçus mais auront tout de même leur part du gâteau : les personnages font de nouvelles rencontres, leurs relations et leur comportement subissent quelques changements...
[ci-contre, The Little Foot Page (1905), par Eleanor Fortescue Brickdale qui a servi d'illustration pour la couverture du poche.]
J’ai beaucoup aimé l’affection presque pudique entre Lliane et Llandon lors de l’approche d’une bataille, les doutes de Morvryn avec ses nouveaux choix et sa position vis-à-vis de sa fille, les projets de Gael concernant les elfes gris et sa nostalgie concernant sa Guilde à Ha-Bag, les décisions que Troïn, roi des Nains, doit prendre tout en espérant être aimé de son peuple... J’ai cependant regretté que Maheolas n’apparaisse que durant l’espace de quelques pages (et encore). Heureusement que Parthenia m’a prévenu qu’on le reverrait pour La Trilogie des Elfes !
Et bien sûr, je n’oublie pas le nain Vali, très sympathique mais je n’en dévoilerai pas davantage sur son compte.
L’histoire de ces acteurs est donc interrompue : il s’agit de la première bataille et non de la guerre et Les Chroniques des Elfes servent plus ou moins à mettre en haleine pour La Trilogie. Pour ceux qui connaissent déjà la suite des aventures, Les Chroniques font office d’un immense et chouette prologue qui permet de découvrir l’arrière du décor du monde de Fetjaine, les racines de certains peuples et le calme avant la tempête.
Au final, bien que ce long récit de guerre me pesait à certains passages, ça n’empêchait pas de très beaux moments, des passages mémorables et des personnages davantage touchants qu’au début de la trilogie. De plus, Fetjaine a tenu son pari : me donner envie de lire La Trilogie des Elfes et découvrir, peut-être, le fin mot de cette confrontation des peuples.
Je m’arrête sur une petite note finale puisque je viens de me souvenir que quelqu’un m’a dit un jour qu’il n’appréciait pas Fetjaine qui, à son goût, copiait trop Tolkien. Je peux affirmer après avoir lu les deux auteurs que je ne partage pas cet avis : le monde de Tolkien s’axe sur la mythologie, l’Heroic-Fantasy. L’imaginaire de Fetjaine se rapproche davantage de notre réalité et s’appuie plus sur le monde Arthurien. Ceux qui sont attirés par l’univers celte trouveront certainement leur compte, comme j’ai trouvé le mien.
« Mais Kevin était né avec le don particulier de ne faire qu’un avec sa flèche. On disait qu’il pouvait la guider de son regard, toucher le cœur d’une marguerite, fendre en deux une feuille balancée par le vent, couper une ceinture sur la hanche d’une belle, tirer trois flèches avant que la première ait touché sa cible… »
P. 349
Avec une certaine appréhension, j’ai enfin continué ma lecture des Chroniques des Elfes. Si je n’avais pas détesté le premier tome, je ne l’avais pas adoré non plus et je manquais vraiment de motivation pour me lancer dans la suite des aventures de Lliane (il s’est écoulé quand même sept mois avant que je me décide). Pour L’Elfe des Terres Noires, j’étais même prête à sauter des paragraphes pour enfin saisir la trame qui était encore très incertaine… Et après quelques chapitres où j'ai pris sur moi, quelle surprise !
Sans parler d’un coup de cœur, j’ai finalement lu avec plaisir chaque ligne de ce second tome. Le début était tout de même laborieux : le récit n’est pas totalement posé, on ne sait franchement pas où Fetjaine nous conduit mais je me suis armée de patience avant de découvrir les premières esquisses. Il y a de nombreuses références aux légendes arthuriennes, des soupçons de guerres de religion et des relations qui se posent, se tissent. Bref, tout ce que j’aime et j'ai pardonné les longueurs du début de l'histoire.
Les personnages aussi connaissent une évolution, même s’il reste encore des choses à découvrir. Je suis toujours aussi conquise par Morvryn qui est quelque peu livré à lui-même, devenant un personnage plus présent que dans Lliane. Son importance risque de se maintenir et j’ai hâte de voir ce qu’il adviendra de lui dans Le Sang des Elfes. Maheolas, qui m’avait laissé indifférente dans Lliane, offre un tout nouveau visage et il s'avère que c’est typiquement le genre de personnage que j’aime dans le genre Fantasy, [spoiler] ce genre de gamin un peu perdu qui tente vainement de lutter contre le Mal sans pour autant se raccrocher vraiment au Bien. [/spoiler] Concernant Lliane, si ce n’est pas ma déesse, mon héroïne favorite, je l’ai davantage apprécié et je suis curieuse de découvrir ce qui pourra bien lui arriver dans Le Sang des Elfes.
J’ai par contre eu du mal avec les humains qui ont une trame assez coupée pour l'instant, entre Pellehun, Burcan, Dragan… Car même avec le plan, j’arrive à en confondre certains. Les noms finiront peut-être par rentrer dans ma tête et je serai plus à l’aise pour le dernier tome.
« Les hommes avaient tout d’abord retenu leurs montures, mais ils s’étaient vite aperçus que Morvryn était capable de soutenir le train d’une galopade, des heures durant, et ce qu’ils avaient ressenti au début comme un jeu avait fini par leur sembler effrayant. »
P. 388
Certains seconds tomes ont le défaut d’être des "tomes transitoires", le chemin qui mène d'un point A à un point B. L’Elfe des Terres Noires peut se targuer d’être différent de ses semblables : les paysages sont plus divers, on quitte les forêts pour les villes malfamées, les quartiers gobelins, les caves d’Orcs ou encore les montagnes des Nains. On découvre les vrais éléments de l'intrigue et les clans dans les personnages se forment. En fait, une bonne partie de L'Elfe des Terres Noires aurait dû figurer dans Lliane, car j'avais déjà reproché à ce premier tome son caractère introductif. Mais enfin, j'ai passé le cap, j'espère que le rythme sera maintenu pour Le Sang des Elfes.
Si la plume de Fetjaine est toujours un peu particulière, elle reste néanmoins très belle et le récit bien mieux rythmé que dans le premier tome.
Comme dans Lliane, les Elfes forment un peuple très animal, loin du niant-niant que présente la couverture de l'intégrale. Mais au-delà du peuple, les sujets abordés aussi sont sombres et d'une grande maturité, quelque chose auquel je ne m'attendais pas. Du Dark Fantasy très agréable.
Miranda, The Tempest (1916) par John William Waterhouse.
Un tableau qui n'a, encore une fois, que très peu de rapport. Mais Pocket ne résiste toujours pas à Waterhouse, ce qui est normal !
Un tableau qui n'a, encore une fois, que très peu de rapport. Mais Pocket ne résiste toujours pas à Waterhouse, ce qui est normal !
Si L’Elfe des Terres Noires n’est pas un coup de cœur immense, c’est un excellent tome qui m’a agréablement surprise. À tel point que ma lecture du Sang des Elfes ne se fera pas sept mois plus tard.
En plus, on rencontre enfin des Nains.
Et voilà, j’achève ma chronique de l'intégrale Les Chroniques des Elfes avec mon avis sur le troisième et dernier tome Le Sang des Elfes.
Dire qu’il y a à peu près un an, Lliane m’avait laissé perplexe et je n’étais même pas certaine de finir la saga, mais il s’avère qu’en plus de l’avoir lu, je l’ai énormément apprécié. Je parlerai plutôt de bonne surprise que de coup de cœur car, Les Chroniques des Elfes étant antérieures à la Trilogie des Elfes, le Sang des Elfes est très explicite quant à la suite que l’auteur avait déjà écrite quelques années auparavant. Si je ne savais pas que l'histoire continuait, mon avis aurait été certainement moins enthousiaste concernant ce dernier tome.
Mais je m'explique...
Déjà, si on restait dans l'esprit forestier dans le premier tome, le troisième et dernier tome des Chroniques des Elfes est entièrement axé sur la guerre. Les pages sont bourrées de batailles, tactiques, confrontations, marchandages et invasions qui combleront de plaisir les plus chevronnés en matière militaire tout en restant ancré dans l’esprit médiéval, par chance. Ceux qui désirent de la romance, de la magie ou de l’elfique seront peut-être déçus mais auront tout de même leur part du gâteau : les personnages font de nouvelles rencontres, leurs relations et leur comportement subissent quelques changements...
[ci-contre, The Little Foot Page (1905), par Eleanor Fortescue Brickdale qui a servi d'illustration pour la couverture du poche.]
J’ai beaucoup aimé l’affection presque pudique entre Lliane et Llandon lors de l’approche d’une bataille, les doutes de Morvryn avec ses nouveaux choix et sa position vis-à-vis de sa fille, les projets de Gael concernant les elfes gris et sa nostalgie concernant sa Guilde à Ha-Bag, les décisions que Troïn, roi des Nains, doit prendre tout en espérant être aimé de son peuple... J’ai cependant regretté que Maheolas n’apparaisse que durant l’espace de quelques pages (et encore). Heureusement que Parthenia m’a prévenu qu’on le reverrait pour La Trilogie des Elfes !
Et bien sûr, je n’oublie pas le nain Vali, très sympathique mais je n’en dévoilerai pas davantage sur son compte.
L’histoire de ces acteurs est donc interrompue : il s’agit de la première bataille et non de la guerre et Les Chroniques des Elfes servent plus ou moins à mettre en haleine pour La Trilogie. Pour ceux qui connaissent déjà la suite des aventures, Les Chroniques font office d’un immense et chouette prologue qui permet de découvrir l’arrière du décor du monde de Fetjaine, les racines de certains peuples et le calme avant la tempête.
Au final, bien que ce long récit de guerre me pesait à certains passages, ça n’empêchait pas de très beaux moments, des passages mémorables et des personnages davantage touchants qu’au début de la trilogie. De plus, Fetjaine a tenu son pari : me donner envie de lire La Trilogie des Elfes et découvrir, peut-être, le fin mot de cette confrontation des peuples.
Je m’arrête sur une petite note finale puisque je viens de me souvenir que quelqu’un m’a dit un jour qu’il n’appréciait pas Fetjaine qui, à son goût, copiait trop Tolkien. Je peux affirmer après avoir lu les deux auteurs que je ne partage pas cet avis : le monde de Tolkien s’axe sur la mythologie, l’Heroic-Fantasy. L’imaginaire de Fetjaine se rapproche davantage de notre réalité et s’appuie plus sur le monde Arthurien. Ceux qui sont attirés par l’univers celte trouveront certainement leur compte, comme j’ai trouvé le mien.
Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Comme précisé plus haut, Les Chroniques des Elfes est une saga antérieure à la Trilogie des elfes mais qui a été écrite bien plus tard. Personnellement, j’ai commencé par les Chroniques et je n’ai pas été gênée.
• À la fin de Lliane, Jean-Louis Fetjaine partage une bibliographie sur laquelle il s’est appuyé concernant les runes, la culture druidique et la langue elfique. L’elfique qu’on lit est du sindarin et le dictionnaire le plus complet et gratuit que l’on puisse trouver est sur Hiswelokë, Dragon de Brume. Un site à garder sous le coude durant la lecture ! Dictionnaires ici.
• Il y a un rapprochement important de Le Sang des Elfes avec la mini-saga du Pas de Merlin. Les lecteurs qui auront lu l’un, l’autre ou les deux ne resteront pas insensibles aux révélations qui connectent les deux ouvrages.
• Il y a un rapprochement important de Le Sang des Elfes avec la mini-saga du Pas de Merlin. Les lecteurs qui auront lu l’un, l’autre ou les deux ne resteront pas insensibles aux révélations qui connectent les deux ouvrages.
J'ai lu La Trilogie des Elfes et j'avais trouvé ça pas mal du tout, il faudra que je teste les chroniques :)
RépondreSupprimerSi tu as aimé le personnage de Lliane, tu retrouves son passé donc ça peut être sympa :D
SupprimerBon, là où j'en suis, c'est assez lent, assez calme, j'espère que le tome 2 sera plus palpitant mais si la saga me plaît, je risque de me lancer dans la Trilogie des Elfes aussi.
J'aimerai beaucoup lire cette trilogie pour découvrir l'univers que l'auteur a crée (même si ça a l'air monotone !) J'adore Waterhouse aussi, il a fait de très beaux tableaux (surtout les mises en scènes que j'adore ^^)
RépondreSupprimerAprès, je n'ai lu que le tome 1 pour l'instant donc j'espère que cette monotonie va disparaître pour le reste (ou je ne tiendrai pas !), m'enfin, j'éditerai quand j'aurai lu les deux prochains tomes et peut-être que mon avis te poussera à un des choix ?
SupprimerIl y a les Chroniques dont l'histoire se déroule plus tard, peut-être est-elle mieux ?
Aaah, et Waterhouse, comment résister entre le choix des couleurs, des expressions et les mises en scène que tu mentionnes ?
Merci d'être passée~ :)
J'ai l'impression que les trilogies de Fetjaine suivent le même processus, avec un intérêt marqué pour le deuxième tome...
RépondreSupprimeren tout cas, je suis heureuse d'apprendre que le mystérieux Maheloas (qui apparaît dans La Trilogie mais sans que le lecteur ait beaucoup d'informations sur lui alors qu'il y joue un rôle important) fait également parti de cette saga...
comme toi, j'aime bien la vision de Fetjaine sur les elfes qui sont loin d'atteindre la perfection et qui se démarquent tellement des hommes par leur absence de passions et leur "philosophie"...
j'attends de voir ton avis sur le tome 3 pour me jeter sur cette trilogie... ;)
ps : sympas les anecdotes et les liens... :)
Maheolas apparaît aussi dans La Trilogie des Elfes ? Ooooh, mais c'est que ça m'intéresse, moi ! Si il reste aussi bon dans le tome 3 des Chroniques, il se pourrait qu'il soit la raison principale de mon intérêt pour La Trilogie alors !
SupprimerJe pense me mettre très prochainement à la lecture du tome 3 donc je ferai ma chronique le plus vite possible ;)
Surtout que j’ai aperçu La Trilogie en librairie dernièrement, donc ça motive.
Merci d’être passée~