Geralt de Riv n’en a pas fini avec sa vie errante de tueur de monstres. Fidèle aux règles de la corporation maudite des sorceleurs, Geralt assume sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à l’espoir. Mais la rencontre avec la petite Ciri, l’Enfant élue, va donner un sens nouveau à l’existence de ce héros solitaire. Geralt cessera-t-il enfin de fuir devant la mort pour affronter la providence et percer à jour son véritable destin ?
Quatrième de couverture par Milady.
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Cette fois, la carte, vous en aurez besoin !
« Un maigre chat noir se tenait assis sur la barrière située en face de l’écurie et se léchait consciencieusement la patte.
— Tss-tss, chaton, chaton, appela le sorceleur.
Le chat le regarda sans bouger et se mit à siffler avec hostilité. Il baissa les oreilles et montra ses crocs.
— Je sais, dit Geralt avec un signe de la tête. Moi non plus je ne t’aime pas. Je ne faisais que plaisanter. »
P. 155
Comme je le disais dans la chronique du Dernier Vœu, j’ai vite enchaîné avec le second recueil de nouvelles de la saga Sorceleur : L’Épée de la Providence. Les voyages en train font que j’ai dévoré ce tome très rapidement et avec une curiosité toujours aussi grandissante.
Ici, Andrzej Sapkowski laisse un peu les contes pour enfants de côté et se concentre davantage sur son personnage : son passé, ses liens, l’amour de sa vie, son futur et une surprise au milieu de chemin, quelque chose que Geralt ne pourra pas ignorer.
La série de nouvelles ne connaît pas un enchaînement comme dans Le Dernier Vœu mais, par chance, chronologiquement, les nouvelles se suivent et forment une fresque d’aventures du sorceleur aux cheveux blancs. Bon, comme d’habitude, je rentre en détails pour chaque nouvelle. Gardez à l’esprit par contre que ce sont des impressions au cas par cas et que la note finale n’est pas une moyenne de toutes les notes ci-dessous :
• Les Limites du Possible, 3/5
J’ai longtemps hésité entre le 3 et le 4 pour cette nouvelle. J’ai eu du mal à avancer dans cette aventure mais la fin vaut largement le coup. L’auteur nous offre une virée typiquement épique avec des ingrédients classiques mais efficaces : une magicienne sulfureuse, un dragon légendaire, un chevalier errant et pieux et des rivalités au bord de dangereux ravins.
Malgré quelques coups de mou, j’ai ri avec le nain Yarpen Zigrin et sa horde de barbus (leurs réflexions contre Yennefer en adoptant un air de rien), j’ai admiré l’enjoué Borch Trois-Choucas et ses deux guerrières Zerricanes, Vea et Tea (les illustrations à gauche et à droite sont signées par Will Appledorn). Mais si le début et la conclusion sont à la hauteur, le milieu était assez lent et j’avais hâte d’en venir à bout quand même…
Mais si j’ai opté pour le 3, c’est que comparé aux autres récits, Les Limites du Possible est le moins bon du recueil.
• État de Glace, 5/5
Après de nombreuses prises de bec, Yennefer et Geralt se réunissent enfin pour un bout de chemin : couple installé, un village merdique, quelques jalousies supplémentaires et des galipettes enflammées. Une nouvelle qui fait plaisir à la gente féminine, mais pas que ! Andrzej Sapkowski met un peu d’humour (rien que le souvenir du rhinocéros empaillé, j’ai ricané comme une hyène), un peu d’agitation, de la violence et un ennemi pour Geralt.
Mais l’auteur nous entraîne sur des premiers principes philosophiques sur une question essentielle qui sera au centre de toutes les nouvelles : reste-t-il un peu d’humanité en Geralt, ce sorceleur qui se prive d’émotions et qui a été transformé pour tuer ceux qui menacent les humains ? Perdu comme un enfant, se défendant sans trop d’illusions, la réponse est encore floue mais est éclairée par une présence sombre, celle de Yennefer, qui ne manque pas de prestige dans celui-ci, je pense notamment à la conclusion où mon petit cœur s’est serré pour Geralt et leur relation.
Encore une fois, les dialogues sont fluides, rapides et jouissifs et je garderai de l’État de Glace un très bon souvenir.
Après de nombreuses prises de bec, Yennefer et Geralt se réunissent enfin pour un bout de chemin : couple installé, un village merdique, quelques jalousies supplémentaires et des galipettes enflammées. Une nouvelle qui fait plaisir à la gente féminine, mais pas que ! Andrzej Sapkowski met un peu d’humour (rien que le souvenir du rhinocéros empaillé, j’ai ricané comme une hyène), un peu d’agitation, de la violence et un ennemi pour Geralt.
Mais l’auteur nous entraîne sur des premiers principes philosophiques sur une question essentielle qui sera au centre de toutes les nouvelles : reste-t-il un peu d’humanité en Geralt, ce sorceleur qui se prive d’émotions et qui a été transformé pour tuer ceux qui menacent les humains ? Perdu comme un enfant, se défendant sans trop d’illusions, la réponse est encore floue mais est éclairée par une présence sombre, celle de Yennefer, qui ne manque pas de prestige dans celui-ci, je pense notamment à la conclusion où mon petit cœur s’est serré pour Geralt et leur relation.
Encore une fois, les dialogues sont fluides, rapides et jouissifs et je garderai de l’État de Glace un très bon souvenir.
« — 100 marks, c’est beaucoup d’argent. Je ne sais pas si je donnerais autant pour une hydre à neuf têtes. 85.
— 100, seigneur Herbolt. Bien sûr, ce n’était pas une hydre à neuf têtes, mais reconnaissez que personne ici, même la célèbre cigale, n’aurai pu venir à bout de ce zeugle.
— Parce que personne ici n’a l’habitude de barboter dans les excréments et les ordures. C’est mon dernier mot : 90.
— 100.
— 95, par tous les démons et les diables !
— D’accord.
— Ah ! (Herbolt se mit à rire à belles dents.) C’est réglé. Tu marchandes toujours aussi bien, sorceleur ?
— Non (Geralt ne broncha pas.) C’est plutôt rare. Je voulais juste vous faire plaisir, staroste. »
P. 123
• Le Feu Éternel, 3/5
On se retire un peu des sentiers philosophiques pour retourner sur les grandes routes de l’aventure avec un Geralt accompagné d’un Jaskier toujours en pleine forme et des… Hobbits ! Évidemment proches de ceux de Tolkien, Andrzej Sapkowski les remodèle quand même pour pouvoir les rendre réalistes dans son univers un peu plus cru, un peu plus violent.
Mais celui que j’ai surtout adoré, c’est bien le doppler, un monstre particulièrement comique qui fait toute la folie du Feu Éternel, une nouvelle qui, tranchant avec son titre aux tendances sérieuses, est en fait bourrée de gags tous très efficaces et réserve de bonnes surprises.
Toutefois, vu le poids des autres nouvelles, elle sort vite de ma mémoire à cause de sa légèreté et ne reste que d’autres souvenirs de lecture plus sombres et plus lourds. Mais enfin, elle reste une nouvelle digne d’un coup d’œil !
Mais celui que j’ai surtout adoré, c’est bien le doppler, un monstre particulièrement comique qui fait toute la folie du Feu Éternel, une nouvelle qui, tranchant avec son titre aux tendances sérieuses, est en fait bourrée de gags tous très efficaces et réserve de bonnes surprises.
Toutefois, vu le poids des autres nouvelles, elle sort vite de ma mémoire à cause de sa légèreté et ne reste que d’autres souvenirs de lecture plus sombres et plus lourds. Mais enfin, elle reste une nouvelle digne d’un coup d’œil !
• Une Once d’Abnégation, 5/5
Ok, celle-là, j’en garderai un souvenir fantastique. Au bord d’une mer secouée par des vents salés, avec une collègue de Jaskier intéressante et un franc-parler que j’aime, un peuple inconnu et dangereux… Une Once d’Abnégation est un coup de cœur grâce aux conversations entre Jaskier et Geralt (l’amitié qui les lie, ceux-là, est vraiment comique), la rencontre avec Petit-Œil, cette poétesse piquante, le charme de Sh’eenaz la sirène, un sorceleur rabaissé par son employeur et une passion qu’il n’arrive plus à éteindre et surtout, une conclusion qui pique les yeux de larmes.
Si Andrzej Sapkowski ne réutilise aucun conte (sauf peut-être de La Petite Sirène mais c’est vraiment au second plan), il donne à Une Once d’Abnégation un semblant de légende, une allure de ballade dramatique.
Une chose est sûre : je resterai longtemps secouée par la conclusion vue du côté de Jaskier, un personnage plus profond et sensible qu’on pourrait le croire (mais après tout, c’est la sensibilité qui fait les bons poètes).
Si Andrzej Sapkowski ne réutilise aucun conte (sauf peut-être de La Petite Sirène mais c’est vraiment au second plan), il donne à Une Once d’Abnégation un semblant de légende, une allure de ballade dramatique.
Une chose est sûre : je resterai longtemps secouée par la conclusion vue du côté de Jaskier, un personnage plus profond et sensible qu’on pourrait le croire (mais après tout, c’est la sensibilité qui fait les bons poètes).
Une représentation de Jaskier, nommé Dandelion dans la version anglaise, par Julia Alekseeva
• L’Épée de la Providence, 5/5
Ça y est, on commence à entrer dans le vif du sujet. Après quelques larmes chassées à la fin d’Une Once d’Abnégation, on plonge dans l’ambiance mystérieuse qui émane d’un bois bien particulier : Brokilone et ses résidentes, les dryades. Toutefois, les dryades de sang-pur ne sont pas si nombreuses que ça et elles enlèvent des jeunes enfants pour en faire des filles de la forêt. En clair, un peuple parfait pour aborder à nouveau la dichotomie de Geralt, ces parts humaine et mutante qui ne cessent de s’entrechoquer.
Après Yennefer, une autre présence vient apporter une réponse dans L’Épée de la Providence, une présence plus lumineuse, plus colorée : celle de Ciri. Autant vous dire de suite que j’ai lu la rencontre de Geralt et la petite Ciri en public et que je me retenais à chaque page tournée de ne pas éclater de rire ! Geralt perd ses moyens et sa patience devant cette enfant audacieuse et débordant d’imagination, tandis que Ciri, bien qu’attirée par celui qui la repousse, lui lance des réflexions hautaines et l’embête sans arrêt.
Bref, un lien qui commence à se tisser et que j’avais hâte de voir. Je sais déjà que je relirai cette nouvelle dans plusieurs mois par pure nostalgie.
Je n’oublie pas les dryades, créatures bien particulières mais fascinantes et Braenn m’a ému puisqu’elle n’est, au fond, pas vraiment différente de Geralt.
Une excellente nouvelle et un second coup de cœur pour cette aventure. Et en bonus, une illustration de Carlo C. Neira Echave, je vois que les artistes sont inspirés !
Après Yennefer, une autre présence vient apporter une réponse dans L’Épée de la Providence, une présence plus lumineuse, plus colorée : celle de Ciri. Autant vous dire de suite que j’ai lu la rencontre de Geralt et la petite Ciri en public et que je me retenais à chaque page tournée de ne pas éclater de rire ! Geralt perd ses moyens et sa patience devant cette enfant audacieuse et débordant d’imagination, tandis que Ciri, bien qu’attirée par celui qui la repousse, lui lance des réflexions hautaines et l’embête sans arrêt.
Bref, un lien qui commence à se tisser et que j’avais hâte de voir. Je sais déjà que je relirai cette nouvelle dans plusieurs mois par pure nostalgie.
Je n’oublie pas les dryades, créatures bien particulières mais fascinantes et Braenn m’a ému puisqu’elle n’est, au fond, pas vraiment différente de Geralt.
Une excellente nouvelle et un second coup de cœur pour cette aventure. Et en bonus, une illustration de Carlo C. Neira Echave, je vois que les artistes sont inspirés !
« - Il est facile de tuer avec un arc, jeune fille. Il est facile de lâcher la corde en pensant : Ce n’est pas moi, c’est la flèche. Mes mains ne portent pas le sang de ce garçon, c’est la flèche qui l’a tué, pas moi. Mais la flèche ne rêve pas la nuit. Je te souhaite de ne pas rêver non plus, petite dryade aux yeux bleus. »
P. 365
• Quelque Chose en Plus, 4/5
Et je termine cette chronique avec mon avis sur la nouvelle terminée ce matin, une bien étrange nouvelle pour tout dire. En l’espace d’une soixante-dizaine de pages, l’auteur confronte son personnage à des gens qu’il est incapable de haïr ou de fuir (rencontre surprise à la clé, d’ailleurs). La confusion est donc à son comble, d’autant plus que Geralt n’est pas au mieux de sa forme mais Yurga, un brave gars qui semble pas être nourri de préjugés, est là pour briller sur les planches et porter un peu de fraîcheur dans ce monde assombri par les guerres.
Quelque Chose en Plus rappelle les deux nouvelles, Une Question de Prix et Le Dernier Vœu, dans Le Dernier Vœu où ce qui risque de promettre, ce sont les conséquences car si Andrzej Sapkowski reste un bon auteur, les changements chez Geralt risquent d’être très intéressants et prometteurs !
Quelque Chose en Plus rappelle les deux nouvelles, Une Question de Prix et Le Dernier Vœu, dans Le Dernier Vœu où ce qui risque de promettre, ce sont les conséquences car si Andrzej Sapkowski reste un bon auteur, les changements chez Geralt risquent d’être très intéressants et prometteurs !
Je referme donc le seconde tome de la saga Sorceleur avec le lourd regret de ne pas avoir le troisième sous la main. Mais qu’à cela ne tienne, j’irai chasser le sorceleur cette semaine en ville et je me ferai ma réserve de lecture comme Geralt ferait une réserve d’élixirs.
Je ne pense que ce soit nécessaire de vous dire que je commence à être accro à cette série littéraire ?
Grâce aux sorts de Triss qui figure en arrière-plan, je peux raccrocher cette chroniques à l’idée 111 du Challenge des 170 Idées, mais pas que, c’est aussi ma troisième contribution au Challenge Dark Fantasy :
Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Geek-lecteurs, sautez de vos chaises défoncées par les heures de jeu, le principe de l’Épée de la Providence va être repris pour le prochain opus vidéo ludique : The Witcher 3, The Wild Hunt. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé de grosses informations… Mais c’est surtout que je n’ai pas trop cherché, désirant être surprise.
• Bien que le tome 3, intitulée Le Sang des Elfes, est un roman, Andrzej Sapkowski a écrit deux autres nouvelles qui peuvent figurer dans la saga Sorceleur, figurant dans le recueil Quelque chose s’achève, quelque chose commence. Les deux histoires sont intitulées Le chemin sans retour et Quelque chose s’achève, quelque chose commence bien que pour cette dernière, il s’agit d’un cadeau de mariage et, de ce fait, n’est pas toujours vu comme vraiment canonique.
• Pour ceux qui veulent, la chronique du tome précédent : Le Dernier Vœu.
• Je vous quitte sur une représentation de Ciri signée par Misha-dragonov, parce que... J’ai hâte de la revoir.
• Geek-lecteurs, sautez de vos chaises défoncées par les heures de jeu, le principe de l’Épée de la Providence va être repris pour le prochain opus vidéo ludique : The Witcher 3, The Wild Hunt. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé de grosses informations… Mais c’est surtout que je n’ai pas trop cherché, désirant être surprise.
• Bien que le tome 3, intitulée Le Sang des Elfes, est un roman, Andrzej Sapkowski a écrit deux autres nouvelles qui peuvent figurer dans la saga Sorceleur, figurant dans le recueil Quelque chose s’achève, quelque chose commence. Les deux histoires sont intitulées Le chemin sans retour et Quelque chose s’achève, quelque chose commence bien que pour cette dernière, il s’agit d’un cadeau de mariage et, de ce fait, n’est pas toujours vu comme vraiment canonique.
• Pour ceux qui veulent, la chronique du tome précédent : Le Dernier Vœu.
• Je vous quitte sur une représentation de Ciri signée par Misha-dragonov, parce que... J’ai hâte de la revoir.
Allez ! tu m'a décidément convaincue de le faire remonter de quelques crans dans ma pile !
RépondreSupprimerAh ! J'espère bien ! Surtout que si tu as aimé le premier recueil, le second est dans la même lignée donc il ne devrait pas y avoir de problème ;)
SupprimerBonjour !
RépondreSupprimerJ'ai lu ce recueil il y a peu et j'ai été agréablement surprise d'y découvrir de l'humour en plus de la mélancolie, toujours présente (les réflexions de Geralt sur le sort des créatures chassées par les hommes, tout ça, ça me rend toujours tristounette).
Et les allusions aux contes sont toujours aussi sympas (la légende de la petite sirène imaginée par Jaskier).
Geralt (♥) est touchant et je suis pressée d'acquérir et de lire la suite de cette série (commencée à cause de ton enthousiasme, je le rappelle :p)
Par contre, qui est cette Triss sur la couverture ? On ne l'a pas croisée dans ces nouvelles, si ? Ne connaissant pas du tout le jeu-vidéo d'où sont tirées les images des couvertures, je ne les trouve pas vraiment en rapport avec le contenu des livres (à part la présence de Geralt, soit ^^) et ça me chiffonne un peu.
Bref, bonne journée et bonnes lectures ! :-)
Héhé, ravie d'avoir encore volé une âme ! :D
SupprimerPlus sérieusement : je suis ravie si tu as cédé et que tu trouves ton bonheur. Pour des recueils de nouvelles, Sapkowski se débrouille très bien et ces histoires servent de ciment à la saga en romans. J'espère que tu accrocheras encore longtemps !
Effectivement, tu ne verras Triss qu'au début du tome 3. Je suis étonnée qu'elle ait pris tant d'importance dans les jeux (qu'elle apparaisse avant Ciri et Yennefer même et qu'elle les éclipse presque!) car même si son rôle est important, il est aussi assez flou. Mais enfin, n'aimant pas du tout celle du jeu, j'avoue que mon avis est un peu influencé… (mais elle est plus mignonne dans le livre, c'est sûr)
Après, je pense que Milady respecte une règle de marketing, comme quand les livres adaptés au cinéma sont réédités avec l'affiche du film pour couverture : les couvertures des jeux parlent aux joueurs et j'avoue que c'est grâce à ça que j'ai commencé à lire les romans.
Mais si je devais choisir, je prendrais les couvertures espagnoles qui sont, de mon propre avis, très belles ;)
Bon. Mettre une couverture où Triss apparaît un tome avant son apparition, c'est pas très malin, c'est sûr...
Merci beaucoup, plein de bonnes lectures à toi aussi ! ;)
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