Les Dieux ont abandonné Tamriel.
Un roi déchu a été libéré de l’enfer d’Oblivion et réclame vengeance contre les Dieux qui le bannirent. Seul un héros au cœur pur pourra vaincre le mal qui s’étend aujourd’hui sur le pays. Vous devez répondre à l’appel, retrouver les reliques perdues du croisé légendaire, et redonner leur gloire aux Chevaliers des Neuf.
De nouveaux territoires, personnages, quêtes et mystères vous attendent.
Résumé depuis le site officiel.
---
J’aborde enfin le dernier DLC du quatrième titre de la saga The Elder Scrolls, achevant ainsi mes chroniques sur Oblivion. Bien que moins palpitant que l’extension Shivering Isles, Knights of the Nine a le mérite d’être dans un ton bien différent, éloignant le joueur de la science-fiction délirante pour mieux le rapprocher d’une quête qui sent bon l’héroïc-Fantasy.
Si vous avez toujours voulu imiter le vertueux Lancelot ou le téméraire Perceval du cycle du Graal dans un jeu, Knights of the Nine vous autorise à réaliser enfin ce fantasme. Pas question d’être un voleur ou un assassin quand les Dieux vous désignent pour sauver le pays (sans rire, vous annulez la quête si vous vous comportez mal… J’ai essayé pour vérifier), votre personnage devra se montrer droit et pur : un chevalier dans toute sa splendeur.
Adorant les histoires chevaleresques et surtout les légendes Arthuriennes, j’ai été ravie de me glisser dans une armure éclatante et bénie par les Neuf divinités de Tamriel. La ressemblance avec les histoires de Chrétien de Troyes ne s’arrête pas là : votre héros sera bien vite entouré de chevaliers en quête de gloire, il y a aura de nombreux objets enchantés à récupérer avant d’affronter votre ennemi et vous vous rendrez compte que, bien que chevaliers, ceux qui restent sous l’armure restent des hommes rongés par des faiblesses.
Je regrette peut-être juste l’absence d’une donzelle ou d’un jouvenceau à sauver, bien que le mariage ne soit que dans Skyrim, s’attirer l’admiration d’une dame a de quoi flatter l’égo~
La quête et l’esprit m’ont donc totalement charmée car cela faisait un moment que j’attendais une aventure dans un registre purement médiéval et moins tolkienien. La trame est malheureusement trop courte bien que la conclusion reste satisfaisante. Là où je râle vraiment, par contre, c’est que mon engouement a été un peu cassé par de nombreux bugs : des bugs qui m’auraient empêchée de finir la quête si je n’avais pas triché pour passer quelques étapes. Forcément, l’expérience ne s’est pas déroulée sans quelques grincements de dents…
Quant à la difficulté-même de l’extension, Oblivion n’est déjà pas bien dur une fois pris en main et la quête reste aussi modeste que le jeu de base. Un peu d’efforts et de réflexion sera demandé au joueur, rien d’insurmontable.
J’ai constaté avec plaisir que les objets n’étaient pas tant cheatés que ça et ne vous rendront pas surpuissant inutilement (il y a de beaux bonus, mais rien de trop facile qui empêcherait de savourer la suite du jeu). Mon gros regret concerne tout de même les compagnons que l’on récolte durant l’aventure : originaux, sympathiques… Mais surtout inutiles, car à part s’entraîner pour la forme dans la chapelle des Neuf, vous n’aurez rien à tirer d’eux. Il faudra attendre Skyrim pour pouvoir avoir des compagnons de quête. Alors oui, visuellement parlant, c’est bien agréable d’être soutenu par d’autres chevaliers mais voilà, c’est vraiment pour le rendu esthétique car à part quelques combats en groupe, vous ne pourrez plus leur demander de l’aide une fois votre devoir accompli.
Même si mon ressenti s’est retrouvé mitigé à cause des nombreux bugs et de l’absence de nouveauté (pas de nouveaux monstres dans le bestiaire, pas de nouvelles musiques ou de vrais lieux à explorer) par rapport à Shivering Isles, Knights of the Nine a été sauvé pour son thème qui me tient à cœur. Jouer les héros vertueux est bien sympathique et l’esprit reste maîtrisé tout le long de la quête.
Ce n’est pas l’extension la plus prometteuse ou la plus intéressante, mais j’en garderai un bon souvenir et je recommencerai certainement la quête avec un autre personnage à tendance Loyal Bon.
Quelques anecdotes sur ce jeu,
• Tous les screens de cette chronique sont issus de ma propre partie.
• Pour rassurer : j’ai tendance à jouer en anglais (il n’y a pas meilleur exercice pour s’entraîner) mais le jeu complet existe bien sûr en français.
• Si la quête apparaît dès le début du jeu, je conseille vivement aux joueurs de faire un choix entre cette extension et la quête de la Confrérie Noire. Si vous devenez un assassin après être devenu un paladin, vous perdrez toutes les bénédictions durement obtenues donc il vaut mieux faire l’évolution inverse par précaution.
• Les connaisseurs seront peut-être perturbés par un détail : oui, le point de vue de mes screens est étrangement bas. C’est tout à fait normal : j’ai utilisé un mod pour incarner un Nain. Sur le coup, ça fout en l’air une partie de l’univers de The Elder Scrolls, mais c’était trop tentant !
• Pour ceux qui sont intéressés :
/!\ si vous achetez la version légendaire du jeu Oblivion, inutile d’acheter les extensions,
elles sont incluses dans le jeu d’office.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire