mercredi 27 janvier 2016

Life is Strange, Épisode 4 Dark Room,

Max Caufield vient de fêter ses 18 ans. Elle est revenue dans sa ville natale pour étudier la photographie avec pour professeur son photographe favori, Mr. Jefferson.
Un jour, elle sauve la vie d’une fille en découvrant un pouvoir extraordinaire par la même occasion : Max peut remonter le temps. Chacune de ses décisions influencera donc le passé, le présent et le futur.
Max décide d’utiliser son don auprès de ses camarades rongés par leurs problèmes personnels, d’aider son amie d’enfance Chloe qu’elle n’a pas revue depuis cinq ans et surtout, de retrouver Rachel Amber, une lycéenne portée disparue et dont le portrait orne chaque mur de la ville.
Mais les conséquences peuvent être plus importantes que Max ne l’avait prévu...
Résumé personnel.
J’ai fait comme j'ai pu !
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Quand on termine Chaos Theroy, la conclusion laisse tellement sans voix que la réaction la plus normale est de se ruer sur Dark Room. Après tout, on assiste au plus bel exemple de l’effet papillon !
Et il se trouve qu’en plus de cette introduction sur les chapeaux de roues, Dark Room est un chapitre coup de cœur et ce, pour plusieurs raisons.


Tout d’abord, véritable détective en herbe, c’est là où on obtient la conclusion du mystère Rachel Amber, alors forcément, réunir tous les indices, faire les liens et avoir les révélations a été un vrai bonheur pour mon petit cerveau. Les joueurs s’en doutent : cette enquête se mène sur un fond de sentiments, aussi émouvant qu’une saison de Broadchurch et j’avoue que j’ai eu une petite larme à l’œil.
D’autant plus que les moments forts sont portés par des musiques bien plus mélancoliques que les premières qui visaient à relaxer le joueur.
Dark Room est donc le dénouement du mystère et on bascule dans quelque chose de plus grave que quelques petits problèmes de lycéens en mal d’amour ou en quête d’identité.


Les réponses permettent aux relations de se fixer. Je me suis très attachée à Warren dans ce chapitre-ci et j’espère que DontNot nous laissera le choix de pousser Max vers lui comme on peut la pousser vers Chloé (qui m’insupporte un peu trop pour réellement l’apprécier... Bien qu’elle se rattrape à certains moments ici).
J’ai été assez émue par le skatteur Justin, assez malheureux (et jaloux) de voir Dana, son béguin, sortir avec son meilleur pote et de les voir si heureux.
Le personnage de Frank a une vraie importance dans ce chapitre-ci et j’ai bien passé une heure à arranger les situations pour qu'elles ne partent pas en vrille... Et l’avoir comme allié, car j’y tenais.
Dans cette partie, j’ai tenté d’avoir le plus d’alliés possible car je m’attachais à tous ceux avec qui on pouvait sympathiser.
Quoique je dois avouer que refaire une nouvelle partie de Life is Strange avec un comportement de vraie asociale (connasse) est tentante !
Mais voilà, j’ai saisi cette sensibilité timide et fragile que le scénario propose et cette structure a été efficace.
Même si Max atteint des niveaux de hippietitude terrifiant dans ce chapitre !


On découvre bien d’autres ambiances et le chapitre nous pousse littéralement vers la nuit, le noir, entre la soirée du Vortex, les plans nocturnes et surtout la fameuse Dark Room... Les petites lueurs du crépuscule sont de moins en moins présentes et on sent qu’on arrive à la fin de la journée, la fin du jeu.
J’irai même plus loin pour la petite frayeur : c’est le calme avant la tempête.

Un merveilleux chapitre donc qui fait que je ne regrette pas du tout de m’être penchée sur Life is Strange. Et avec une telle conclusion, après avoir rattrapé mon retard, j’étais au même point que les autres : il fallait attendre...


Comme d’habitude, mes choix pour ce chapitre si vous voulez comparer :

             Quelques anecdotes sur ce jeu,

Chronique du chapitre 1 Chrysalis, Chronique du chapitre 2 Out of Time, Chronique du chapitre 3 Chaos Theory, Chronique du chapitre 5 Polarized.

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