mercredi 27 août 2014

Les Vacances de Sherlock Holmes, de Martine Ruzé-Moëns,

Le journal intime de Mathilde d'Alencourt, l’amie française de Madame Watson, renfermerait-il autant de mystères qu’en contient encore la vieille malle en fer de Sherlock Holmes ?
Mathilde y a noté ses secrets.
Elle rencontre le détective lors du mariage de John J. Watson, et l’accompagne ensuite quand il consent à prendre des vacances.
Mais, avec Holmes, il n’y a jamais de repos. Lors de ses villégiatures en France, en Norvège ou en Belgique, les énigmes se succèdent et les mystères s’éclaircissent, mais de nouvelles interrogations surgissent alors sur la vie privée du détective...
Et quand l’heure de la retraite a sonné, retiré dans sa ferme du Sussex, Sherlock Holmes résout une ultime affaire qui décidera de la fin de son existence...
Quatrième de couverture par Éditions Mycroft’s Brother.
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Intriguée par les ouvrages uniques qui sont proposés par les Éditions Mycroft’s Brother, j’ai acheté, sans trop savoir pourquoi, Les Vacances de Sherlock Holmes plutôt qu’un autre pastiche (La Sufragette Amoureuse me fait de l’œil aussi, cela dit). Tout d’abord perplexe par la dimension amoureuse qui lie Mathilde d’Alencourt au très populaire détective anglais, je me suis finalement armée de courage pour découvrir enfin ce pastiche audacieux et découvrir ce que Martine Ruzé-Moëns pouvait me raconter.
Mon verdict sera direct et je n’ai pas trente façons différentes pour vous le dire : je n’ai pas aimé. Je n’ai pas envie de cracher mon venin sur Les Vacances de Sherlock Holmes mais je vais quand même expliquer les raisons de ce ressenti très négatif.

Déjà, quand je me penche sur un pastiche holmésien, j’attends un peu d’originalité au niveau de la qualité de l’enquête, du mystère avec du panache, quelque chose qui titille la réflexion. Les Vacances de Sherlock Holmes est sûrement un des rares pastiches à se concentrer davantage sur la qualité de la romance plutôt que celle qui touche à la trame policière. Autant le dire, entre toutes ces nouvelles, Martine Ruzé-Moëns utilise un peu souvent le même schéma (des bruits suspects durant la nuit qui alarment Mathilde qui en fera part à Holmes qui lui-même enquêtera et apportera les réponses avant de mettre les pieds sous la table). Les enquêtes ne sont pas travaillées et sont même très vite expédiées...

Si la qualité policière laisse à désirer, je ne cache pas que la qualité romantique m’a laissé sur ma faim aussi : Les Vacances de Sherlock Holmes pourrait passer si c’étaient les vacances d’un autre détective, car pour ma part, je n’ai absolument pas reconnu Sherlock Holmes. Je partage sur ce point un avis tout à fait subjectif : 
Martine Ruzé-Moëns présente un Holmes romantique qui couvre sa Mathilde de surnoms, de bisous et de délicates intentions. Comportement que je n’ai pas supporté de la part du fameux cerveau qui refoule pourtant toute émotion et je m’explique : la série Granada, qui met en scène le talentueux Jeremy Brett, a adapté la nouvelle Charles Augustus Milverton en film intitulé Le Maître Chanteur d’Appledore et je me souviens d’un passage qu’ils avaient développé par rapport au récit de Doyle : les conséquences de la méthode peu honorable qu’utilise Holmes pour soutirer des informations sur son ennemi en séduisant une servante. Pour ceux qui n’ont pas vu le téléfilm, Holmes se fait passer pour un plombier et compte fleurette à cette servante pour connaître l’emploi du temps du dangereux maître-chanteur, le plan de sa demeure et ainsi de suite. Mais dans ce procédé, la femme imagine que le plombier, à force de passer du temps avec elle, la demandera bientôt en mariage. Durant le film, elle va jusqu’à se jeter à son cou et tente de l’embrasser, Holmes-Brett a alors ce brusque mouvement de recul bien qu’on ignore si cet éloignement est provoqué par du dégoût, de la peur, de la pudeur ou les trois à la fois.
Bien entendu, Holmes ne nourrit pas le moindre sentiment romantique pour elle et pourtant, il regrettera amèrement cette méthode, jusqu’à éprouver même de la honte et l’explique sans le moindre mot mais avec une vive émotion, une détresse sincère. Si cette femme ne s’était pas attirée le moindre sentiment amoureux, elle a fini en tout cas par recevoir sa compassion.
Watson est plutôt bien placé pour le savoir : Holmes n’est pas quelqu’un de facile à vivre, il n’est donc certainement pas quelqu’un de facile à aimer. C’est ainsi que je vois Holmes : distant, pudique, réservé et froid.
Bien sûr qu’un Holmes amoureux est possible, mais pour qu’il soit canoniquement plausible, il faut que ce soit d’une manière typiquement holmésienne ! D’où mon exaspération pour tous ces mots doux et niais échangés entre Mathilde et lui, toute cette facilité qui fait de leur romance quelque chose de trop évident (et vas-y que Mathilde l’appelle Sherlock et vice-versa dès les premières rencontres... Pas très fidèle aux mœurs victoriennes, tout ça...).

Bien sûr, il s’agit d’un avis purement subjectif et chaque lecteur jugera à sa manière, mais cette version romanesque n'est pas passée avec moi.
Après, peut-être parce que je n’ai pas réussi à m’attacher à Mathilde d’Alencourt : jalouse, impulsive bien que débrouillarde, elle n’a certainement pas le même charisme qu’Irene Adler ou Violet Hunter. Forcément, la dimension trop facile et évidente de sa relation avec les deux célibataires (plus trop célibataires) a altéré son image à mes yeux et je n’arrivais pas à lui trouver une étincelle qui colore les personnages féminins de Doyle (autres qu’Irene Adler et Violet Hunter j’entends).
[heureusement que je reste toujours aussi fan du coup de crayon de MisterKay avec cette représentation de Holmes]
Bref, je ne sais pas quoi dire de plus : je n’ai même pas trouvé ces nouvelles amusantes (malgré le cliché de la femme armée de la poêle en fonte), ni enrichissantes. Les illustrations sont sympathiques mais elles ont été sélectionnées par Thierry Saint-Joanis qui a permis aux Vacances de Sherlock Holmes de paraître aux éditions Mycroft's Brother, donc bon...

Vraiment, je ne vois rien de plus à ajouter si ce n’est que j’ai mal digéré ce pastiche et que je ne risque pas d’en parler, à l'avenir, avec beaucoup d’amour. Je me laisserai quand même tentée par La Suffragette Amoureuse qui a été écrit par un auteur différent, en croisant les doigts que je retrouve une ambiance plus proche de l’univers victorien et mystérieux de l’œuvre de Doyle.



             Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Bien que réunis en 2005, certaines nouvelles, comme Mary, mon amie date de 1997.


11 commentaires:

  1. Hé bien! La suite de déceptions livresques semble se poursuivre avec le fond du pot de graisse, cette fois-ci... Niveau lectures ce n'est apparemment pas une très bonne période, pour toi!
    J'espère en tout cas que tes prochaines lectures te plairont davantage! ;)

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    1. Il faut bien que je râle de temps en temps ou je suis bonne à changer mon pseudo en « Vampire extasié » :I
      Mais enfin, ce sont des déceptions que je vais vite oublier, j’ai de bonnes découvertes à côté !

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  2. J'avoue qu'en voyant la couverture du livre sur ton blog, parmi tes acquisitions, j'ai été tentée mais je n'ai pas cherché à connaître le résumé (j'attendais ton avis :p tu vois un peu l'importance que j'accorde à tes articles, parce que tu les écrit si bien et souvent avec un humour qu'il faut déguster !)

    Habituellement, je suis allergique à tout pastiche cherchant à caser Holmes, même si je pourrais me laisser tenter (rien qu'un touuut petit peu) si la romance est plausible et que le personnage de Holmes reste fidèle à l'original. Même si honnêtement, je suis fatiguée de voir certains auteurs cherchant à caser Holmes (que Dieu nous préserve d'un Holmes qui resterait à jamais... célibataire !!), mais d'un Holmes transformé par l'amour et qui devient soudainement affectueux ? S'il a fallu l'affaire des Garridebs à Watson pour voir Holmes flancher, ce n'est pas le temps d'un roman que Holmes va devenir un amant affectueux. Oui, un Holmes amoureux est possible, et bien-sûr que l'idée est intéressante à exploiter, mais Holmes est aussi quelqu'un qui n'exprime pas facilement ce qu'il ressent et qui demeure essentiellement froid, pudique, réservé, comme toi aussi tu l'imagines !

    Donc je passerais à côté de ce roman. J'espère que tes prochaines lectures te plairont davantage :)

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    1. « tu vois un peu l'importance que j'accorde à tes articles » À GENOUX ! À GENOUX !
      Herm.
      Rohoho, merci pour ce compliment :> (là, je suis civilisée)

      Exactement ! L’exemple des Garridebs fait partie des meilleures, d’autant plus qu’il est canonique, ici, Holmes devient apprivoisé en l’espace de 3 ans… Je pense que l’amour est possible mais vraiment dans sa méthode froide, réservée et distante (il n’a jamais exprimé directement aucun compliment à Irene Adler d’ailleurs)...
      Non, vraiment, j’ai pas aimé…

      Tu fais bien ! Cela dit, si un jour t’es tentée, n’hésites pas à me demander de te l’envoyer, hein ! Mais je pense qu’il y a des pastiches à côté qui valent largement le coup d’œil !
      (En parlant de pastiches… as-tu vu ces articles qui parlent du premier pastiche d’Hercule Poirot ? *-* )

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  3. Je viens de tomber tout à fait par hasard sur la critique que vous avez faite sur les Vacances de Sherlock Holmes. Elle date de 2014 pour un livre paru en 2005. Que vous n’ayez pas aimé ce livre, c’est votre choix, et je vous remercie d’ avoir apporté votre point de vue.
    Une chose est certaine en ce qui concerne ce livre : c’est une femme qui tient un rôle important dans ces cinq aventures, en l’occurrence, une amie de l’épouse du docteur Watson. Pourquoi ne tomberait-elle pas amoureuse de Sherlock Holmes ? Je ne vois pas où est le problème. Il en ressort un peu plus de sentiments que dans les aventures rédigées par ce cher docteur Watson pour le Strand Magazine, et c’était aussi le but recherché. Que vous trouviez que les enquêtes menées ne sont pas travaillées et vite expédiées, c’est uniquement votre point de vue. Vous êtes la seule jusqu’à présent à avoir réagi de la sorte. Ce que vous omettez de préciser dans votre critique mordante, c’est que les deux premières nouvelles que vous dénigrez allégrement ont obtenu un premier prix au festival du roman policier à Dinard, et que ces deux premières aventures datent de 1997. Effectivement 1997, cela semblait vous surprendre, mais je vous rappelle que vous venez d’acheter un livre qui a fêté ses dix ans cette année, et dont les deux premières nouvelles, à cette époque, ont été publiées à 300 000 exemplaires dans le Journal Bonne Soirée qui organisait le concours avec le Masque. Si la dizaine de personnes composant le jury avaient pensé la même chose que vous, je ne serai pas là à vous répondre, cher monsieur, madame ou mademoiselle qui vous cachez sous un pseudo... cher vampire.
    Que vous n’ayez pas reconnu le Sherlock Holmes de Conan Doyle, c’est tout à fait normal, car c’était le but recherché. J’ai voulu créer un personnage un peu plus humain, et non cette machine à penser et à déduire, ce misogyne que Doyle haïssait. Il l’empêchait de réaliser son rêve : la rédaction de ses romans historiques. Et c’est ainsi qu’il a fini par tuer Sherlock Holmes, le considérant seulement comme une création de littérature alimentaire...

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  4. Désolée, mais je n’ai pas non plus le même point de vue que vous en ce qui concerne Jeremy Brett. C’est lui qui m’a fait aimer Sherlock Holmes, en lui apportant une petite touche personnelle qui rendait de ce fait le détective légèrement différent de celui que l’on découvre dans toutes les nouvelles.
    Ce qui m’a fait bondir également c’est votre réflexion sur le côté mielleux qui ressort de ces cinq aventures. A vous lire on croirait que ce roman sort directement de la collection Arlequin, à l’eau de rose... Vous précisez que Martine Ruzé Moëns présente un Holmes qui couve sa Mathilde de surnoms ( pourriez-vous m’en citer quelques uns, je voue prie, je ne les ai pas gardés en mémoire ?) et de bisous et de délicates attentions. Si je me souviens bien, sur les 125 pages que composent ces cinq aventures holmésiennes, tous ces petits bisous réunis et toutes ces bonnes attentions qui donnaient un petit peu de romantisme au récit, devraient représenter grosso modo trois lignes en tout et pour tout. Je ne vois pas où se trouve le mal également que Mathilde, bien que nous soyons à l’époque victorienne, appelle ses amis par leurs prénoms. Contrairement à ce que vous en pensez, je ne l’imagine pas les appeler Holmes et Watson, ; sortant de dans la bouche d’une femme à cette époque, cela aurait été déplacé. Et c’était aussi une façon de mieux se situer à l’intérieur du récit Sherlock et John, quand Mathilde s’adressait à ses amis, et Holmes et Watson pour les deux compères qui ont l’habitude de s’appeler ainsi.
    J’ignore si vous écrivez, cher vampire aux dents si longues, ou si vous vous contentez juste d’apporter votre critique au travail des romanciers. Ceci est fort intéressant je l’avoue, et cela me permet de vous écrire aujourd’hui. Mais pour qu’un roman soit complet et qu’il plaise, il lui faut : de l’humour, de l’amour, de l’action, un endroit spécifique où se tiendra l’enquête, si enquête il y a, et surtout beaucoup d’inspiration... beaucoup de recherches... beaucoup de documentations. Et par la suite, un long travail de relecture...
    Je suis cependant ravie de lire que vous avez apprécié les illustrations sélectionnées par mon grand ami Thierry Saint Joanis, directeur également des Editions Mycroft’s Brother. Effectivement nous formons une belle famille à la Société Sherlock Holmes de France, dont j’ai l’honneur de faire partie depuis vingt ans. J’ignore s’il connaît votre site, mais je ne manquerai pas de lui en faire part. Cela lui fera grand plaisir d’apprendre que vous avez apprécié son travail.
    J’aimerais également vous communiquer le nom de mon propre site : http://mrs-hudson.monsite-orange.fr/ afin que vous puissiez faire plus ample connaissance avec la personne qui vous écrit aujourd’hui.
    A titre indicatif, je vous joins ci-dessous des liens correspondant à d’autres critiques concernant Les vacances de Sherlock Holmes : http://www.sshf.com/critiques.php?id=231

    http://www.sshf.com/critiques.php?id=256

    http://www.sshf.com/critiques.php?id=219

    http://www.sshf.com/forums/viewtopic.php?f=8&t=285&start=25

    Je réalise que je ne me suis pas présentée, mais je pense que vous avez déduit mon identité ; j’ai aussi enquêté un peu sur vous, j’ai vu que vous viviez en couple avec une bibliothèque ? Pas facile à gérer tout cela effectivement, quant aux bisous, ils doivent être bien rares... la journée vous dormez dans un cercueil, et la nuit vous lisez...
    Cher vampire, je suis désolée que vous ayez investi dans ce livre qui vous a tant déçu. Mon prochain ouvrage sortira début 2016, et je ne manquerai pas de vous le faire parvenir, en dédommagement. Vous risquez d’être déçu(e) une fois de plus. Mathilde n’apparaît quasiment pas, car c’est Watson qui l’écrit. Mais je reste cependant confiante, le vampire que vous devenez à travers votre site, y trouvera certainement quelque chose à y mordre. Martine Ruzé-Moëns.

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    1. Chère madame,

      Vous m’excuserez ce temps de réponse mais en périodes de Noël et de nouvelle année, je suis un peu occupée.
      Effectivement, inutile de s’appeler Sherlock Holmes pour « deviner » votre identité bien que je vous apprends qu’on se présente au début d’un message et non à la fin !
      Je vous apprendrai autre chose : aimer ou ne pas aimer un livre n’est pas un choix, comme vous le dîtes, c’est un DROIT. On appelle cela la critique : elle est soit négative, soit positive et je suis désolée d’être « l’unique lectrice à ne pas avoir aimé votre livre », mais voilà, « Que vous n’ayez pas reconnu le Sherlock Holmes de Conan Doyle, c’est tout à fait normal, car c’était le but recherché. », c’est précisément pour ça que je n’ai pas aimé ma lecture. C’était votre but recherché, moi, quand je choisis un pastiche holmésien, mon but recherché est de retrouver un peu le personnage de base bien que j’accepte les écarts comme dans Un Certain Dr Watson de Davies ou La Maison de Soie d’Horowitz.
      Votre livre, malheureusement, fait partie des 8 livres que j’ai le moins aimés, sur près de 300 lectures, vous conviendrez que je suis pourtant « facile ».

      Vous, en revanche, vous ne m’apprenez rien : utilisez vos « talents d’enquêtrice » pour voir que j’ai lu toutes les nouvelles et romans de Sherlock Holmes et que je sais l’intention d’Arthur Conan Doyle, bien que je vous avouerai qu’étaler toute votre science ainsi n’a aucun rapport avec le livre que vous avez écrit.
      Il se trouve que j’écris oui, et il se trouve que je suis étudiante en littérature donc pardon, mais encore une fois, vous ne m’apprenez rien.
      Vous me parlez d’humour : mon pseudonyme utilise justement une dose d’humour tout comme mon statut Facebook que vous avez regardé, mais visiblement, il n’y a que votre humour que vous comprenez.

      À ce propos, je n’ai pas dénigré allégrement votre livre, bien que je tente d’être vivante dans mes critiques, qu’elles soient positives ou non, en revanche, c’est vous que je méprise désormais avec des attaques si basses : mon statut marital ne vous regarde pas et est à dissocier de mes critiques littéraires. D’autant plus que si vous aviez poussé votre enquête, vous auriez remarqué que ma vie est partagée entre une bibliothèque et un adorable homme que je ne remplacerai pour rien au monde…
      Oh mais pardon, non : nos messages échangés sur mon profil sont PRIVÉS ! Car justement ils ne regardent que moi et seuls mes amis peuvent les voir ! Mes visiteurs n’ont pas besoin de les connaître.
      Et au cas où : je refuse d’en discuter avec vous, mais si cela peut vous rassurer : j’étais célibataire quand j’ai lu Nid de Gentilhomme de Tourgueniev et Jane Eyre de Charlotte Brontë et ils font partis de mes romans préférés.
      Donc gardez vos jugements hâtifs au lieu de vous ridiculisez, merci.

      Quant à la SSHF, merci des liens mais il se trouve que j’y suis inscrite. Thierry Saint Joanis m’a d’ailleurs envoyé une gentille carte de vœux mais je vois mal pourquoi vous voulez le prévenir : qu’allez-vous faire ? M’intentez un procès parce que je n’ai pas aimé votre livre ? Il me semblait que nous étions dans un pays libre…

      Concernant votre prochain livre, je verrai si le prochain mail de la SSHF le mentionne car celui de bonne année n’en parlait pas. Je vous laisse trouver mon adresse avec vos « talents de détective », déjà qu’ils n’étaient pas brillants concernant ma vie privée, j’attends de voir si vous pourrez m’envoyer votre prochain roman.

      Bien à vous et bonne continuation.

      PS : il est inutile de répondre, madame, votre livre m’a malheureusement ennuyée, c’est triste mais c’est ainsi, je ne vous en voulais pas, mais vous, vous m’ennuyez davantage et à un tout autre niveau. Apprenez à accepter la critique quand votre prochain roman sortira, cela ne vous rendra que plus grande.

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  5. J'ai un peu l'impression de rêver lorsque je vois le commentaire de l'auteur. Lorsque l'on fabrique quelque chose, qu'il est mis dans les mains d'un public, il est normal de recevoir des critiques positives ET négatives...
    Bref, ça ne vaut pas la peine de de censurer pour ça, il faut continuer à chroniquer les livres que tu as aimé et que tu n'as pas aimé.

    PS: Si l'auteur repasse par là, il faut lui faire savoir que tu n'es pas la seule à ne pas avoir aimé ce livre...

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    1. Et même si c'était le cas, tu as le droit d'exprimer ton ressenti, qu'il lui plaise ou non. Je suis juste outrée d'une telle réaction !

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  6. Chère auteur(e), je ne suis qu'une critique de "bas étage", jeune adulte lisant des romans, mais à près tout là n'est pas la question.
    Je trouve ça extrêmement intéressant de lire votre commentaire, car il reflète votre point de vue qui est très intéressant puisqu'il est rare de pouvoir discuter avec un auteur!
    En revanche, en tant que visiteuse sur ce site, je n'ai pas du tout apprécié, que vous parliez de la vie privée de la blogueuse (avant dernier paragraphe de votre deuxième commentaire), du fait qu'elle soit "en couple avec sa bibliothèque" ni que vous ne vous permettiez de dire que les "bisous (...) doivent être bien rares". Je trouve ça extrêmement déplacé et totalement hors sujet. Je ne crois pas qu'il y ait eu dans la critique une critique directe de l'auteur de ce roman (autrement dit de vous), je vous remercierais de respecter également la personne qui a lu votre livre et donne son avis tout à fait personnel, il ne s'agit que de la liberté d'expression.
    J'aime personnellement beaucoup les critiques de cette blogueuse, et son site est honnête, sans aucune prétention :) Au vampire de ce site, keep going' =)

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  7. Bonsoir,
    Tout d'abord je tiens à vous présenter à tous et à toutes mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2016 que je vous souhaite belle et heureuse et surtout riche en littérature.
    J'ai toujours conservé en moi cette habitude de penser que l'holmésologie était l'art de faire les choses sérieusement sans pour autant se prendre au sérieux et je m'applique régulièrement à l'appliquer. J'ai simplement tenté d'apporter une petite explication, face à la critique qui avait été faite à mon ouvrage et dont je remercie une fois de plus la personne qui l'a faite. Il semblerait que beaucoup d'auteurs ne prennent pas le temps ou la peine d'y répondre. J'avais eu le sentiment en la lisant, que ladite personne qui se fait passer pour un vampire ne semblait pas avoir bien compris le sens de mes écrits et c'était la raison de mon intervention. Je ne reviendrai donc pas sur ce que j'ai dit précédemment. La seule chose que je tiens juste à préciser est que, comme l'indique son titre, il s'agit pour mon ouvrage "des vacances de Sherlock Holmes", et non "des enquêtes de Sherlock Holmes". Je n'avais donc pas l'intention de pasticher Conan Doyle, ce que vous semblez de ce fait regretter. D'autre part, vous me reprochez de ne pas m'être présentée au début du message, mais au moins, en ce qui concerne ma signature, il s'agit bien de mon véritable nom. Alors que j'ignore encore quel est le vôtre. A tel point que mon ami Thierry Saint Joanis m'a confirmé ne pas vous connaître, quand je lui ai fait part de votre critique. Il ne connaissait pas non plus votre site. C'est dommage, vous auriez dû lui en parler. S'il vous a adressé sa carte de vœux, c'est que vous êtres membre de notre honorable association, et j'en suis ravie. Nous nous sommes peut-être même croisées lors d'un évènement holmésien. Ne vous inquiétez donc pas : je n'ai pas du tout l'intention de vous intenter un procès comme vous l'indiquez ci-dessus. :0) Comme nous avons travaillé ensemble Thierry et moi, pour mon premier livre qu'il a mis en page et édité, je le tiens donc, quand l'occasion se présente, informé des critiques le concernant.
    Cher vampire, auriez-vous l'amabilité de me communiquer en privée vos coordonnées, dans le but de vous faire parvenir mon deuxième livre, comme je vous l'ai promis précédemment : martine.ruze2@orange.fr. Si tout va bien, son annonce se fera la semaine prochaine et sur Facebook et sur mon site "Les Passe-temps de Mrs Hudson". Vous êtes donc la première à l'apprendre ce soir.
    Une dernière petite précision avant de terminer ce message et qui concerne toutes ces remarques concernant votre vie privée. J'avais trouvé très amusant les pointes d'humour que vous aviez indiquées sur Facebook dans votre présentation burlesque, que je me suis permise de tourner en dérision la dernière fois. Comme je ne vous connais pas personnellement, je ne vois pas comment j'aurais pu m'immiscer dans votre vie privée. Et c'était donc au vampire que je m'adressais. Votre vie privée ne me regarde pas. De l'HUMOUR c'était juste de l'HUMOUR:0)))) Je remercie Fang Wide pour son début de message...
    Bien cordialement,
    Martine Ruzé-Moëns

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