Dishonored est un jeu d’action/infiltration immersif, dans lequel vous incarnez un assassin aux pouvoirs surnaturels poussé par un désir de vengeance. Éliminez vos cibles grâce à un système de combat dynamique permettant de combiner les innombrables pouvoirs surnaturels, armes et gadgets à votre disposition.
Résumé par Steam.
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Assassinat, évasion de prison, vengeance anonyme… Non, il ne s’agit pas d’une adaptation du Comte de Monte-Cristo mais des mésaventures du protecteur royal Corvo Attano. Accusé d’avoir assassiné l’impératrice, il est amené à laver son nom dans le sang ou avec magnanimité. Le choix appartient au joueur et l’avenir de Corvo et de l’Empire des Îles en dépendent.
Je dois avouer que si Dishonored est un classique du monde du jeu-vidéo, je m’y suis mise assez tardivement (comme d’habitude) et je n’arrivais vraiment pas à accrocher au début avec un premier détail : une pâte graphique étrange. Je ne suis pas rebutée par le visuel d’habitude (je recommence toujours avec plaisir Black Mirror qui est un point’n’click tchèque de 2003 quand même) mais Dishonored a du potentiel sans pouvoir l’exploiter. Dans cet univers qui donne dans le dieselpunk appauvri, on reconnaît un Londres où la Tamise aurait débordé sur la ville comme la mer Adriatique sur Venise : la société est divisée entre les nobles crapuleux et les pauvres infectés de miasmes, les complots sont courants et le bonheur semble inexistant. Bref, le cadre promet et la direction artistique a fait du bon boulot, malheureusement, la qualité graphique du jeu ne suit pas.
J’étais triste de ne pas retrouver la "beauté" de ces portraits tranchés et hachurés en parcourant les quartiers de Dunwall. Je n’ai pas oublié l’année de sortie du jeu, mais enfin, Oblivion a soufflé ses douze bougies également et il est presque plus beau tout en étant un open-world.
Puis en revenant au fur et à mesure, j’ai terminé le jeu en l’espace de quelques soirées avec beaucoup de plaisir (malgré une répétition qui m’a poussée à torcher la fin assez vite tout compte fait), songeant ensuite à une explication pour cette pauvreté graphique : Dishonored est un jeu qui cherche à être fluide, rapide comme un surin qui doit frapper vite et discrètement, un jeu qui ne peut pas se permettre d’être gourmand en ressources donc.
Et si on joue à Dishonored, ce n’est pas pour se rincer l’œil mais pour éprouver les frissons du chasseur nocturne qui s’infiltre même dans les tours les plus hautes. Le jeu est un véritable parcours libre et Dishonored ne donne pas l’illusion de liberté comme Skyrim (il est tout de même moins libre que Prey, des mêmes développeurs). Le choix est laissé aux joueurs et il ne se limite pas qu’aux lignes de dialogues : les styles de jeu sont nombreux (furtif dans l’ombre, escapade sur les toits, assassinats discrets, meurtres en série…), plusieurs chemins sont possibles afin d’atteindre l’objectif de la mission et trois fins sont possibles. Le joueur peut vraiment personnaliser sa partie.
De plus, des chasses au trésor nombreuses et bien dissimulées motivent à recommencer l’aventure un certain nombre de fois. Ou tout simplement pour éprouver à nouveau le même plaisir de reprendre l’aventure de Corvo car, même si l’histoire peut sembler bateau, les rebondissements sont bien trouvés et contrebalancent avec une certaine monotonie. Heureusement que les décors sont variés, entraînant aussi bien dans les bas-fonds que les salons luxueux.
Pas le meilleur jeu de sa génération mais de vraies qualités au niveau du gameplay. Heureusement qu’une suite est depuis sortie car l’univers méritait d’être exploité davantage, ce premier Dishonored étant un tout petit peu trop mystérieux.
C’est donc avec grand plaisir que je retrouverai Corvo dans le second titre avec Emily Kaldwin. Dommage qu’il manque le brave Samuel, c’était mon chouchou…
Quelques anecdotes sur ce jeu,• La version originale a droit à quelques voix de stars comme Chloë Grace Moretz pour Emily, Brad Dourif offre sa voix à Piero Joplin, Lena Headey double Callista Curnow, Michael Madsen pour Daud (le gars qui joue le frère de Bill dans Kill Bill), il y a même une intervention de Carrie Fisher ! Et ce n’est pas fini niveau son : c’est le compositeur de la musique de Dexter, Daniel Licht, qui s’est chargé de la BO. Bref, que du beau monde pour Dishonored.
• Une musique celte revient assez souvent dans le jeu, siffloté par les gardes : Dishonored la nomme Drunken whaler mais les passionnés de musique folk auront reconnu Drunken sailor !
Envie de l’acheter ?
Ah, mon jeu préféré :P Tu peux y aller au calme sur la suite, que de la qualité ;)
RépondreSupprimerJe passais dans le coin et le visuel de ton blog m'a plus. Du coup, je reviendrai^^
Il est à la moitié de son installation, ça donne envie :D Plus vite, Steam ! Plus vite ! J'espère pouvoir le commencer ce week-end : je me suis beaucoup attachée à Corvo et Emily mine de rien et j'ai envie d'explorer ce monde à nouveau.
SupprimerMerci beaucoup ! Ahah, pour ma critique de Dishonored 2 peut-être ?