Comme chaque année, les magiciens d’Imardin se réunissent pour nettoyer la ville des indésirables.
Protégés par un bouclier magique, ils avancent sans crainte au milieu des vagabonds, des orphelins et autres malandrins qui les haïssent. Soudain, une jeune fille ivre de colère leur jette une pierre… qui traverse sans effort le bouclier magique dans un éclair bleu et assomme l’un des mages.
Ce que la Guilde des magiciens redoutait depuis si longtemps est arrivé : une magicienne inexpérimentée est en liberté dans les rues ! Il faut la retrouver avant que son pouvoir incontrôlé la détruise elle-même, et toute la ville avec elle.
La traque commence...
Quatrième de couverture par Bragelonne.
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Même si le nom de Trudi Canavan parle à certains lecteurs, j’avoue que je n’avais jamais noté cette auteure auparavant. Ce n’est qu’en voyant qu’il s’agissait de l’invité d’honneur au festival Trolls et Légendes de cette année que je me suis posée l’objectif de lire au moins un roman de Trudi Canavan, emprunté à la bibliothèque, avant de la rencontrer à Mons.
Résultat : j’ai rendu La Guilde des Magiciens à la bibliothèque et je l’ai racheté, avec le second tome, à Trolls et Légendes avec le petit bonus d’une dédicace !
Bon, certes, si ce fut une lecture sympathique, ce ne fut pas un coup de cœur renversant et il est peu probable que je le relise (mais je suis maniaque et je voulais avoir la trilogie complète sur mon étagère). Mais enfin, si je n’ai pas été totalement fascinée, Trudi Canavan mérite bien sa place parmi les auteurs populaires de Fantasy en offrant, dans ce premier tome du Magicien Noir, une histoire de mages un peu jeunesse mais très agréable.
Une impression de jeunesse renforcée par un univers peu détaillé, des rebondissements un peu faciles, des relations toutes simples et surtout, un air frais et léger dans un monde pourtant instable. Concrètement, je reproche surtout l’absence de détails car Trudi Canavan monte tout un décor mais ne nourrit pas assez le lecteur, donnant tout juste quelques indications sur l’alimentation des habitants d’Imardin et l’architecture de la Guilde des magiciens, et c’est vraiment dommage ! J’aurais aimé en savoir plus et j’espère pouvoir mieux visualiser tout ce monde magique dans la suite des aventures de Sonea.
[ci-contre, l’auteure photographiée à Trolls et Légendes]
D’ailleurs, concernant cette héroïne, on reste dans du classique mais la jeune Sonea est loin d’être insupportable (enfin une héroïne qui, bien que dotée de dons magiques, ne rencontre pas que des succès grotesques !) et son histoire éveille assez de curiosité pour pousser à la lecture. Quant aux autres personnages, la complexité n’est pas vraiment au rendez-vous et les rôles sont distribués de façon très conventionnel.
Après, le scénario stagnant beaucoup durant tout le roman, il était assez difficile de s’attacher aux acteurs et je me concentrerai davantage sur eux dans le tome suivant… D’autant que celui qui promet n’émerge vraiment qu’à la fin du livre. Je n’en dis pas plus, vous découvrirez l’individu en vous lançant dans l’aventure~
Je m’arrête sur le terme d’aventure : si l’action occupe une bonne majorité de ce premier roman, l’intrigue pourtant n’évolue pas, voire peu, et c’est une chance que La Guilde des Magiciens se lise assez vite car autrement, il m’aurait demandé plus de courage et de patience. Enfin, que les nouveaux lecteurs ne soient pas refroidis : comme un bon nombre de saga, ce premier tome est très introductif et la conclusion vous récompensera car elle semble promettre des éléments intéressants pour la suite.
Alors oui, je pardonne ce côté introductif car la Fantasy a toujours besoin de construire son nid au début et paradoxalement, je n’aurais pas râlé contre quelques pages pour m’attarder un peu plus sur cet univers à peine esquissé. Je me reporterai donc sur le tome La Novice en espérant mieux me familiariser avec le monde de Trudi Canavan.
La Guilde des Magiciens n’est pas un chef d’œuvre mais m’a laissée une bonne impression : c’est un roman sans prétention qui offre une sympathique histoire de magie. J’attends maintenant que la suite me fasse réellement rêver et m’emporte (même, me kidnappe, je n’ai rien contre) dans cette académie de sorcellerie.
Quelques anecdotes sur ce bouquin,
• Le nom de la traductrice parlera sûrement à quelques lecteurs : il s’agit de Justine Niogret, l’auteure de Chien du Heaume. Toutefois, ce n’est pas elle qui a participé à la traduction du second tome, La Novice, le flambeau a été repris par Claire Jouanneau.
Ah mais alors là, je tombe des nues ! J'ignorais totalement que c'était un bouquin jeunesse (la couverture Castelmore est pas mal du tout, d'ailleurs), et du coup, j'avais peur que ce soit trop dense et compliqué pour moi. :D Mais donc que nenni, je vais me lancer sans appréhension ! En plus, je sais maintenant qu'il ne faut pas attendre trop du premier tome, donc merci, Bitter Vampire (classe la dédicace) !
RépondreSupprimerAbsolument pas ! Comme quoi :D
SupprimerAprès, bon, "jeunesse"... YA on va dire, mais je l'ai prêté au petit frère de 11 ans et il a l'air de le lire sans difficulté en tout cas.
D'ailleurs, j'espère lire le second tome durant l'été donc je te dirai si mon avis est plus positif ;)
(Ouiiii, bon, j'ai dû l'écrire sur un petit papier, ma prononciation n'étant pas des plus parfaites pour Canavan et j'étais un peu étranglée par ma timidité xD)
Comme toi, j'ai trouvé l'histoire lente à se mettre en place ! cependant j'ai tout de même beaucoup aimé =) il m'a permit de me remettre dans le bain de mon domaine de prédilection : La Fantasy <3
RépondreSupprimerSuper si il a réussi à te réconcilier avec le genre alors ! :) C’est vrai que tous les codes classiques y sont mais c’est frais, jeune et c’est agréable de lire une saga comme celle-ci.
SupprimerTu as lu la suite ? J’ai le second tome et je pense m’y mettre prochainement (tant que l’histoire est encore fraîche et je n'ai pas tout oublié)