Bioshock sur PC est un jeu de tir à la première personne qui vous entraîne dans les profondeurs de l’océan atlantique pour explorer les ruines d’une gigantesque cité sous-marine ravagée par la folie de ses créateurs. Perdu au cœur de cette utopie transformée en abomination scientifique, il vous faudra lutter à l’aide de plasmides (sortes de modules qui modifient l’ADN pour acquérir de puissants pouvoirs) contre des habitants qui ont depuis longtemps renié leur humanité.
Résumé de JeuxVideo.com.
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« Mon nom est Andrew Ryan. Permettez-moi de vous poser une simple question : ce qu’un homme obtient par le travail à la sueur de son front, cela ne lui revient-il pas de droit ?
"Non" répond l’homme de Washington, "cela appartient aux pauvres. "
"Non" répond l’homme du Vatican, "cela appartient à Dieu."
"Non" dit à son tour l’homme de Moscou, "cela appartient au peuple."
Pour ma part, j’ai choisi d’ignorer ces réponses. J’ai choisi une voie différente. J’ai choisi l'impossible. J’ai choisi... Rapture.
Une cité où les artistes ne craindraient pas les foudres des censeurs. Où les scientifiques ne seraient pas inhibés par une éthique aussi artificielle que vaine. Où les Grands ne seraient plus humiliés par les Petits. Et, à la sueur de votre front, cette cité peut aussi devenir la vôtre. »
J’ai souvent rêvé d’un RPG dans un thème steampunk, d’une aventure en crinoline et corset, de quêtes à travers des rues envahies par la révolution industrielle… En fait, le summum serait une espèce d’Elder Scrolls dans un XIXème siècle tout en cuivre.
Mais plutôt que le steampunk, j’ai finalement réalisé mon souhait avec son cousin : le dieselpunk.
J’avais déjà entendu parler de BioShock mais sans m’y intéresser plus que ça, notamment parce qu’il ne s’agit pas d’un RPG open-world mais d’un shoot ‘em all, genre que j’affectionne beaucoup moins. Et puis finalement, Bioshock Infinite a fait énormément de bruits et j’étais tellement intriguée par les Big Daddy qu’il était temps que je sache si ils étaient gentils ou méchants.
Un exemple de Big Daddy avec une Petite Sœur... sur un joli wallpaper rien que pour vos yeux ! |
Bah belle connerie de ma part que ce retard, car ce premier opus me laisse une excellente impression et je suis enchantée d’avoir cédé aux soldes de Steam : je me sens faible à chaque fois mais quand ce sont des découvertes pareilles, on ne se sent pas honteux très longtemps.
Je dois avouer toutefois que j’ai eu très peur en commençant ce jeu. Pas peur d’être déçue, pas peur de perdre mon temps : ce jeu me faisait tout simplement peur. Certains copains se sont moqués de moi, alors qu’en fait, je me suis vite aperçu que je n’étais pas la seule à avoir eu ce sentiment au début.
Sans vouloir me défendre, le cadre n’est pas là pour vous relaxer, bien au contraire : une ville nommée Rapture a été construite sous l’océan où les artistes et singuliers de la société sont accueillis pour échapper au communisme, à la société de consommation, etc. Malheureusement, dans ce milieu claustrophobe, l’utopie a vite été détruite par la folie humaine et un parasite qui a tenté d’être domestiqué… Et maintenant, je n’en dis pas plus pour vous laisser le plaisir de la découverte tout de même.
Le joueur est donc coincé à plusieurs kilomètres sous l’eau, obligé de survivre à des attaques de fou furieux armés ou doués de pouvoirs.
Bien que ce soit un shoot ‘em all, Bioshock propose des moments de surprises bien réalisées : des ombres immenses apparaissent, des lamentations de chrosômes qui résonnent et des scènes de tuerie qui sont laissées en plan, scènes d’apocalypse soudaine. Il faudra du temps avant que le joueur reprenne confiance en lui.
Je ne suis pas une grande fan des shoot ‘em all et pourtant, si le gameplay de Bioshock peut lasser, on sent une évolution : bien sûr des armes de plus en plus efficaces, une santé de plus en plus résistante mais aussi un système de gestion intelligent où le joueur doit choisir dans quels points forts il veut investir et quel matériel doit être amélioré en priorité.
Attention tout de même car les ennemis évoluent en même temps que le joueur : Bioshock est donc un jeu avec un avancement fluide et très bien géré. Vous n’aurez pas d’ennemis trop durs au début, ni de menu fretin pour la fin.
Mais ce qui m’a plu malgré un gameplay auquel je ne suis pas habituée, c’est bien sûr l’histoire : on nage en pleine utopie détruite, une guerre froide sous la mer en petit comité loin de la civilisation. Les mystères sont présents et le joueur devra démêler le vrai du faux avant de tomber sur des petits plot-twist très réussis, [spoiler concernant un des méchants] même si j’avais compris qu’Atlas était Fontaine, j’ai reconnu les mêmes voix et soit c’était le même... [/fin du spoiler concernant un des méchants] soit il y avait un problème de budget mais le défaut aurait fait aussi tache qu’un grain de beauté velu sur une peau d’albâtre.
Une once d’enquête s’ajoute : non, Bioshock n’est pas juste un "taper pour gagner".
D’ailleurs, même si les personnages sont vus de loin pour la plupart (ce qui fait qu’on ne peut que rarement vérifier la qualité graphique concernant les visages quand ceux-ci ne hurlent pas ou ne sont pas éclatés en miettes…), on note un certain charisme chez chacun et je n’oublierai pas la docteur Brigid Tenenbaum de sitôt (peut-être à cause de sa doubleuse française, Déborah Perret, que j’adore). Et bien évidemment, ces fameuses Petites Sœurs avec leurs monstrueux Big Daddy, dont le charme a envahi internet, augmentant leur popularité, difficile de résister au charme de ce duo, contre-exemple par excellence pour renverser la philosophie du manichéisme.
D’une difficulté très correcte et avec une longueur de vie respectable, BioShock est surtout marquant pour son histoire très abouti : la désillusion à la fin des années 40 avec pourtant une soif de liberté enragée, une uchronie pleinement exploitée jusqu’à la bande-son efficace et des graphismes artistiques avec une palette de couleurs accrocheuses… Tout pour faire un titre où le joueur peut se jeter sans regret, et au crawl, s’il vous plaît.
Quelques anecdotes sur ce jeu,
• L’OST musicale, si on écarte les compositions instrumentales, est un assortiment de musiques vintage comme Bei Mir Bist Du Schön, (How Much Is) That Doggie in the Window? et même La Mer à écouter inlassablement !
• Pas de grand rapport avec le jeu, mais le 17 de ce mois (hier, donc), Bragelonne a publié Bioshock : Rapture signé par John Shirley. J’ignore s’il est nécessaire d’avoir joué au premier jeu, mais je vais vérifier ça bientôt car malgré ses 28€, je ne vais pas lui résister longtemps.
• Les screens viennent de ma partie, vous excuserez le changement de format, je ne sais même plus pourquoi j’avais changé la résolution...
Ha la la, cette section jeu vidéo de ton blog causera ma perte. Mais bon, ma foi, ça a l'air très cool tout ça donc zou : direction la wish list, en attendant les prochaines soldes. Même si les shoot'em all c'est pas vraiment ma tasse de thé, le jeu semble valoir le détour.
RépondreSupprimerSteam a causé ma perte ! J'entraîne le plus de monde possible !
SupprimerOuais, le shoot'em all n'est pas du tout un genre que j'aime (je crois que Bioshock est même le premier du genre que je termine... Et avec intérêt).
Attends peut-être au début de l'été, comme c'est une trilogie, ils vont faire un pack et le premier Bioshock va se retrouver à 3€ je pense, je l'avais eu comme ça de mon côté.