lundi 24 décembre 2012

Jour 17 du 30 days Book Challenge,


J’en connais pas mal d’adaptations ratées. Mais celle qui m’hérisse vraiment le poil est sans conteste la version 2009 de Dorian Gray. C’est assez ironique car il y a deux acteurs que j’aime énormément dans ce film : Colin Firth, intouchable dans ce rôle, et Rebecca Hall qui, malheureusement ne sert à rien. Déjà, Ben Barnes semble être un chic type, honnêtement, mais pas dans ce rôle : ce mauvais jeu de « type méchant et pervers » ne lui va absolument pas. On voit déjà arriver le jeune homme arrogant, vicieux… Il n’y a pas d’évolution. Loin du personnage d'Oscar Wilde, donc.
Sans compter que le film accentue tous les péchés du (des ?) personnage : c’est bien de vouloir offrir une œuvre sans censure, mais exagérer pour en faire un film mi-horreur, mi-érotique, c’est non. Oscar Wilde n’a pas écrit Le Portrait de Dorian Gray pour choquer son public avec des pratiques tabous, etc. Il l’a écrit avec l’esprit d’un philosophe épicurien et le film ne respecte pas du tout cette trame. 
Ce qui aurait pu donner un beau film, avec une ambiance aussi réussie (seule qualité de l’adaptation) n’est qu’une vulgaire modernisation pour choquer gentiment.

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